Achats des québécois en-ligne
Le CEFRIO annonce la publication d’une étude concernant les achats des québécois dans Internet.
Le CEFRIO annonce la publication d’une étude concernant les achats des québécois dans Internet.
Le quotidien Montréalais Le Devoir nous informe que le gouvernement du Québec investira 2 millions de dollars canadiens pour créer le Centre de la francophonie des Amériques. Son but ? Selon les dires du ministre Pelletier, responsable du dossier au sein du gouvernement provincial, diffusés sur le site internet du Centre,
« Le Centre de la francophonie des Amériques exprime notre vision de la francophonie et constitue un geste d’envergure posé par le gouvernement du Québec pour protéger et promouvoir la langue française à l’échelle du continent. Le Centre permettra le renforcement des relations entre les francophones et francophiles de toutes les Amériques »
Par ailleurs, voici un lien vers le texte de la loi qui officialise le Centre de la francophonie des Amériques.
Le Mouvement pour les arts et les lettres (M.A.L.), un regroupement interdisciplinaire qui représente les 14 000 artistes professionnels du Québec, lance sa 9e campagne de médiation.
Un communiqué et une étude diffusés dans le site du MAL tentent de tracer la réalité économique des écrivains et travailleurs culturels qui tentent de gagner leur vie par la création, l’exécution et la diffusion d’œuvres dans les domaines de la musique, de la danse, du théâtre, des arts visuels, de la littérature et des métiers d’art.
On y apprend par exemple, que malgré leur niveau de scolarité légèrement plus élevé que la moyenne québécoise, les artistes gagnent environ 17
000$ par an.
Le quotidien montréalais La Presse révèle que le gouvernement du Québec lancera un dossier informatisé pour les informations de santé. D’ailleurs, plusieurs textes discutent des questions de vie privée et des autres modalités:
André Noël. 2008. «Cybersanté: des infos pour l’Oncle Sam» La Presse, 17 avril 2008, page A2 [contient des liens vers des documents pertinents]
Citation:
En vertu du USA Patriot Act, le FBI américain pourrait accéder aux renseignements personnels des Canadiens contenus dans les dossiers de santé électronique, dès que ceux-ci seront détenus par des entreprises ayant des liens avec les États-Unis, prévient un document d’Inforoute Santé du Canada, organisme créé par le gouvernement canadien.
«L’article 215 de cette loi permet au FBI (la police fédérale américaine) d’obtenir l’accès à des renseignements personnels à l’aide d’un mandat secret dans le cadre d’enquêtes sur le terrorisme international», souligne un livre blanc publié l’année dernière par cet organisme qui réunit tous les ministres de la Santé du pays.
«Cela donne aux autorités américaines chargées de l’application de la loi le pouvoir d’accéder aux renseignements personnels d’un Canadien dans des dossiers détenus par une entreprise ayant des liens avec les États-Unis, notamment une société canadienne faisant affaires aux États-Unis», ajoute Inforoute Santé du Canada, qui cherche à faciliter la transmission des Dossiers de santé électronique (DSE).
André Noël. 2008. «Québec ne sollicitera pas le consentement explicite des patients» La Presse, 17 avril 2008, page A2
Citation :
Cédant entre autres aux pressions des médecins, le ministère de la Santé a décidé qu’il ne sera pas nécessaire d’obtenir le consentement explicite des patients pour que leurs renseignements personnels et médicaux soient inscrits dans leur Dossier de santé électronique (DSE), appelé à circuler par Internet.
Ariane Krol. 2008. «Le dossier hanté» La Presse, 17 avril 2008, page A2 [texte d’opinion]
Citation :
Le ministère de la Santé testera bientôt un nouveau système pour informatiser et mettre en réseau une partie du dossier médical des Québécois. Un projet ambitieux qui requerra une extrême vigilance.
Alain Dubuc. 2008. «La vie ou la vie privée?» La Presse 18 avril 2008 [texte d’opinion]
Le député provincial de Mercier à Montréal, Daniel Turp, lance une initiative pour créer l’extension de domaine «.qc» auprès de l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), organisme qui gère les noms de domaine d’internet (un département du gouvernement des USA). Le député et professeur en droit constitutionnel à l’Université de Montréal précise que
J’ai découvert par ailleurs que les Catalans et les Catalanes ont réussi à obtenir le droit d’enregistrer un nom de domaine avec l’extension nationale « CAT » pour « CATALUNYA ». Ainsi, l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) a approuvé en septembre 2006 la demande de la Fundacio puntCAT, qui avait été établie pour servir les besoins de la communauté linguistique et culturelle catalane sur la toile. Aujourd’hui, cette fondation (www.domini.cat) attribue des adresses électroniques avec l’extension nationale « .CAT ».
Le Groenland, province auto-gérée du Danemark, possède également son propre nom de domaine «.gl» selon The Globe and Mail. Voici le site du gouvernement local ainsi qu’une recherche Google des sites populaires ayant .gl comme domaine.
Les intéressés sont invités à ajouter leur nom à une pétition sur www.operationpoint-qc.org qui se lit comme suit:
ATTENDU QUE le Québec forme une nation et que ce statut de nation a été reconnu par le Parlement et le gouvernement du Canada
ATTENDU QUE les nouvelles technologies de l’information sont des outils de communications incontournables;
ATTENDU QUE les Québécoises et les Québécois devraient pouvoir se doter d’une identité propre et d’une présence visible sur la toile;
ATTENDU QU’un précédent a été établi en Catalogne et que les Catalans et les Catalanes peuvent désormais enregistrer un nom de domaine de premier niveau avec une extension nationale .CAT;
NOUS, SOUSSIGNÉS,
1) Sommes favorables à la création de l’extension nationale .QC, qui serait propre au Québec et qui serait applicable à des noms de domaine de premier niveau;
2) Désirons avoir la possibilité d’enregistrer un nom de domaine de premier niveau avec l’extension nationale .QC.;
3) Souhaitons pouvoir consulter des sites québécois avec l’extension nationale .QC.
Accédez à la pétition www.operationpoint-qc.org.
Après les professeurs et les médecins, c’est maintenant aux avocats québécois de se mériter un site web commentant leurs pratiques. L’association des Victimes du Barreau lance un appel à tous pour évaluer les services des avocats (voir la nouvelle dans La Presse et Le Devoir du 9 avril 2008).
Il revient au Barreau du Québec d’agir comme chien de garde du public en ce qui conerne les agissements des avocats. Il est intéressant de noter les commentaires de citoyens, mais nous devons nous questionner de la pertinence de ces interventions, d’autant plus que tous et chacuns ne sont pas nécessairement habilités à comprendre les problématiques sous-jacentes au travail des avocats.
Le Bulletin e-Veille de février 2008 comporte plusieurs articles concernant le Web 2.0 et l’administration publique. Il s’agit d’un bulletin du ministère des Services gouvernementaux.
Un article cite cette étude de 99 pages disponible dans Internet :
WYLD, David C. IBM Center for the Business of Government. The blogging revolution : government in the age of Web 2.0, 2007
L’International Federation of Library Association and Institutions (IFLA) diffuse le premier IFLA Express, le bulletin de son congrès annuel. Ce congrès mondial aura lien à Québec au mois d’août 2008.
Le Centre francophone d’informatisation des organisations (CEFRIO) diffuse son enquête annuelle NETendances pour 2007. Cette étude analysant les habitudes des québécois dans le monde numérique démontre un engouement croissant pour Internet. Selon Sabrina Côté du CEFRIO,
[L]e taux d’utilisation d’Internet se situe maintenant à 71 %. Il s’agit d’une importante croissance comparativement à la moyenne observée en 2006 (66 %). Le Québec compte donc désormais 4,4 millions d’internautes réguliers alors qu’on évaluait ce nombre à environ 2,4 millions il y a à peine 7 ans. Les femmes québécoises tendent toujours à rattraper les hommes en matière d’utilisation d’Internet. D’ailleurs, à cet effet, pour les 6 premiers mois de 2007, les femmes ont utilisé autant le réseau que la gent masculine, mais en général, elles en font un usage différent. Enfin, le profil des internautes reste semblable : plus un Québécois est jeune, scolarisé, fortuné, plus il est susceptible d’utiliser Internet et d’en faire de multiples usages. Le même constat s’applique également aux étudiants et aux adultes effectuant un travail professionnel. Enfin, dans la majorité des cas, les adultes qui habitent avec des enfants mineurs utilisent dans une plus grande proportion le réseau.
Parmi les autres faits saillants de l’enquête, notons que l’ordinateur portable prend graduellement plus de place dans les foyers québécois. En effet, 84 % des adultes possèdent un ordinateur à la maison et 32 % ont au moins un ordinateur portable (22 % en 2006). On compte également un plus grand nombre de Québécois avec une connexion Internet à la maison. Ainsi, 72 % des adultes sont branchés au réseau et la majorité de ceux-ci (83 %) ont accès à la haute vitesse. L’utilisation d’Internet par un accès sans fil a été mesurée pour la première fois cette année : 28 % des adultes du Québec utilisent Internet sans fil soit par ordinateur portable (22 %), par téléphone cellulaire (8,1 %) ou par un Blackberry ou un assistant numérique personnel (3,7 %). Enfin, bien que peu de temps ait passé depuis son déploiement au Québec, 44 % des adultes sont abonnés à la téléphonie IP ou par câble à leur domicile, proportion qui atteignait 16 % un an auparavant.
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Les Québécois ont aussi passé au Web participatif (ou Web 2.0). Ainsi, 17 % des gens âgés de 18 ans et plus participent à des sites de réseautage tel Facebook, 16 % font usage de la balladodiffusion, 15 % partagent des photos en les déposant sur des sites tels Picasa ou Flickr et 11 % diffusent des vidéos par exemple sur YouTube ou son pendant québécois, TonTuyau. Si un petit nombre de Québécois (8,3 %) tiennent un blogue personnel, l’intérêt pour ces carnets Web est grandissant. Plus du quart (26 %) des Québécois consultent régulièrement des blogues. Il s’agit de 800 000 nouveaux utilisateurs depuis 2005. Enfin, une personne sur cinq (19 %) utilise des sites Wikis.
D’ailleurs, le rapport n’est pas gratuit, il en coute 150$ pour avoir le privilège de le lire. Il faudra donc se contenter des bons mots de Sabrina Côté…
Fabien Deglise nous propose son sommaire du rapport dans le site du Devoir. Un fait mis en relief sur la fracture numérique :
Et ce n’est pas le seul défi que le Québec devra relever au cours des prochaines années, estime au passage le Centre francophone d’informatisation des organisations qui, dans la foulée du portrait optimiste livré hier, constate que les Québécois ne sont pas tous égaux devant Internet. Et pour cause: 80 % des personnes avec un niveau scolaire primaire n’y ont pas accès, tout comme d’ailleurs 55 % des ménages déclarant des revenus annuels inférieurs à 20 000 $.
Ne manquez pas cet article du samedi 15 mars 2008 dans les pages de La Presse, un quotidien montréalais :
Québec se prive de dizaines de millions d’économie par Denis Lessard.
L’auteur présente le cas de Cyrille Béraud, un entrepreneur québécois du monde des logiciels libres, qui actionne la Régie des rentes du Québec pour avoir renouvlé ses licences Microsoft Windows sans appel d’offre. La Cour supérieure devra déterminer si Windows Vista est une mise à jour ou un nouveau logiciel et si un appel d’offre doit être effectué. M. Béraud prétend que cette version du plus populaire système d’exploitation contient suffisament de nouveautés, ce qui en fait un nouveau système.