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Exploiter les données de recherche

L’Association des bibliothèques de recherche du Canada (CARL-ABRC) annonce la publication d’une trousse de sensibilisation à la gestion des données :

Les données sont des atouts précieux qui, dans certains cas, offrent un nombre illimité de possibilités de réutilisation. La trousse de sensibilisation fait ressortir la nécessité de veiller à ce que les données de recherche soient gérées pendant tout leur cycle de vie afin qu’elles soient compréhensibles et utilisables.

« C’est un document très actuel, déclare Marnie Swanson (University of Victoria), présidente du Sous-comité sur la gestion des données de l’ABRC. Plus que jamais, les données constituent un élément essentiel de la recherche et cette trousse aidera les bibliothèques à sensibiliser les chercheurs à l’importance de la gérance des données. »

Intitulée Les données de recherche : un potentiel insoupçonné, cette trousse est disponible via le site de l’ABRC.

Aussi, Clifford Lynch, directeur de la Coalition for networked information (CNI) des USA, propose ces liens au sujet des données de recherche:

There’s an interesting report available for downloading from the Aspen Institute titled « The Promise and Peril of Big Data », summarizing a workshop the Institute held in 2009. This can be found at

http://www.aspeninstitute.org/publications/promise-peril-big-data

This report explores some of the same issues discussed in Microsoft’s
recent book « The Fourth Paradigm: Data-Intensive Scientific Discovery » which I posted about earlier, and which can be found at

http://research.microsoft.com/en-us/collaboration/fourthparadigm/

but at a less technical level, and also looks more broadly at implications beyond the sciences.

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Comment les bibliothèques universitaires achètent-elles des livres?

Un lecteur nous a fait parvenir une question concernant le processus d’acquisition des livres en bibliothèque universitaire au Canada. Voici notre réponse. Avant tout, nous divisons sa question en deux pôles: le développement des collections puis l’allocation des budgets.

En général, le service de bibliothèque de chaque université propose des politiques de développement de collections. Il s’agit d’une indication du niveau de détail à atteindre pour tous les sujets couverts par l’institution. Donc, les bibliothécaires sont appelés à employer des guides, comme Guide for Written Collection Policy Statements de la ALA, et indiquer les « niveau de détail » à atteindre pour chaque « sujet ». Généralement, cela implique prendre une séries d’indices de classification de la Library of Congress (une artie des codes sur le côté des livres, qui représente leur sujet) et de ire si la bibliothèque détient une collection avancée, moyenne, de base etc. Ensuite, nous utilisons ce guide pour acheter les livres, un à un.

Concernant la ventilation du budget selon les disciplines, chaque institution a sa propre méthodologie, mais en général, cela implique une formule mathématique relativement fixe, où le nombre d’étudiants des divers cycles, le nombres de profs, le nombre de crédits, le nombre de prêts des livres déjà acquis et d’autres facteurs sont indiqués afin d’obtenir une allocation budgétaire par département universitaire. Ensuite, un bibliothécaire est responsable d’un ou plusieurs départements universitaires, et dépensent ces fonds selon la politique de développement de collection.

Il y a une tendance lourde qui modifie ces mécanismes, celui des collections numériques. De plus en plus, les éditeurs ou les revendeurs de contenu proposent des offres groupées (bundle) – plusieurs titres pour un prix à rabais. il est parfois (souvent) difficile d’imputer ces offres groupées à un département universitaire précis, car elles sont
multi-disciplinaires. Cela cause des changements dans la structure de la politique de développement de collection mais aussi de l’allocation
budgétaire sur la base de sujets associés aux départements universitaires.

Pour plus de détails, il serait nécessaire de contacter chaque institution pour obtenir des détails sur les méthodes locales. Par ailleurs, monsieur Onil Dupuis de la CRÉPUQ (association des universités du Québec) qui travaille étroitement avec le Sous-comité des bibliothèques. Par ailleurs, l’Association des bibliothèques de recherche du Canada, dont sont membre les grandes universités Canadiennes et quelques autres peut fournir des détails.

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Le libre en bibliothèque

Voici un communiqué de l’Association des bibliothèques de recherche du Canada :

Bibliothèque et Archives Canada (BAC) organise un atelier sur le projet Open Library Environment (http://oleproject.org/). Ce projet, financé par la Fondation Mellon, vise à créer un document de conception pour un système intégré de gestion de bibliothèque (SIGB) à l’accès ouvert basé sur les principes de l’architecture axée sur le service. BAC est le partenaire canadien entre nombreux partenaires étatsuniens, qui sont pour la plupart, les bibliothèques universitaires. Pendant l’atelier, on demandera aux participants de décrire les processus d’affaires actuellement traités par leur SIGB, et d’énumérer ceux qu’ils voudraient qu’un meilleur SIGB traite (ou qui soient traités dans une manière différente). Les informations et opinions reçues de ces ateliers seront compilées ensemble et utilisées pour développer un modèle du processus d’affaires pour le SIBG qui sera développé pendant ce projet. Les dates provisoires de l’atelier sont du lundi 12 janvier au mardi 13 janvier 2009 à Ottawa (l’ordre du jour, l’endroit, et les heures précises ne sont pas encore réglés). Il n’y aura aucuns frais d’inscription, mais les participants sont responsables à leurs propres couts de voyage et de logement. Pour toutes bibliothèques qui pourraient envoyer des participants à l’atelier ; prière de contacter Jim Clark (jim.clark – AROBASE – lac-bac.gc.ca), Unité de dépôt légal – Internet, Bibliothèque et Archives Canada (BAC), avant le 19 décembre 2008.

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Profs : conservez vos droits !

L’Association canadienne des professeures et des professeurs d’université publie un bulletin d’information à l’attention de ses membres à propos du droit d’auteur (PDF, 3p, fr). L’ACPPU précise ce qui suit :

Le contrat d’édition conclu entre l’auteur et l’éditeur est la pierre angulaire sur laquelle repose la possibilité pour celui-là de profiter des nouvelles technologies de la communication. Un tel contrat étant toujours négociable, il est essentiel que l’auteur le lise attentivement et propose, au besoin, d’en modifier les termes pour que l’éditeur ne s’attribue pas plus de droits que son travail de publication n’en requiert. Ce contrat consiste habituellement en une simple déclaration par laquelle l’universitaire autorise l’éditeur à publier son oeuvre, non en une cession intégrale de son droit d’auteur.

Il recommande aux chercheurs de conserver leurs droits d’auteurs plutôt que les céder aveuglément aux éditeurs académiques. De plus, l’ACPPU propose un lien vers l’addenda aux contrats d’édition académique proposé par l’Association des bibliothèques de recherche du Canada.

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Fusion de Canadiana.org et d’AlouetteCanada

Une développement intéressant dans le domaine du patrimoine numérique canadien : l’Institut canadien de microreproductions historiques (ICHM) et de l’Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC) ont consolidé leurs initiatives de numérisation sous la bannière Canadiana.org.

Le nouveau président du conseil d’administration et bibliothécaire universitaire à la University of New Brunswick, John Teskey, a déclaré

« Rêvons d’un pays où tout citoyen a accès en tout temps et en tout lieu au patrimoine culturel dans toute son exhaustivité, d’un pays capable de canaliser la volonté et l’énergie de toute bibliothèque, centre d’archives, musée, société historique et de toute autre institution comparable pour créer une collection de ressources numériques pour le bénéfice de ses citoyens; d’un pays éliminant toute barrière à l’accès, quelle soit physique ou géographique… par le travail de notre nouvelle organisation, ce pays c’est le Canada. Aujourd’hui, avec la fusion et le travail de Canadiana.org et d’AlouetteCanada, le Canada est le pays qui possède cette vision et Canadiana.org est maintenant en mesure de jouer un rôle majeur dans la réalisation d’une vision nationale et cohérente. »

Par ailleurs, il est indiqué que

Canadiana.org est supporté par les membres d’une alliance pancanadienne formée d’organisations de haut niveau, incluant des organismes représentatifs provinciaux et nationaux, tels que des bibliothèques provinciales, centres d’archives, musées et associations, des communautés de l’édition et de la diffusion et d’autres encore, ainsi qu’une alliance des dépositaires, créateurs et collaborateurs de contenus. Canadiana.org est une organisation sans but lucratif gérée par un conseil d’administration composé d’universitaires éminents et de directeurs des grandes institutions culturelles du Canada. Nous lançons une invitation ouverte à tous ceux et celles qui voudraient et qui seraient prêts à contribuer de façon particulière au développement en ligne de la mémoire collective du Canada.

Finalement, Canadiana.org oeuvrera à la Stratégie canadienne sur l’information numérique, une initiative de Bibliothèque et Archives Canada.

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l’UNEQ (écrivains québécois) répliquent

(english follows)
L’UNEQ, l’Union des écrivaines et écrivains québécois, vient d’émettre un document de position attaquant les droits des usagers dans le débat concernant le droit d’auteur. Voici le lien:
http://www.uneq.qc.ca/plateformeuneq.pdf

Spécifiquement, ils ciblent l’érosion des droits moraux, l’émergence d’une interprétation large de l’utilisation équitable pour des fins commerciales et d’éducation (incluant l’utilisation de matériel diffusé librement dans Internet) ainsi que l’absence de responsabilité légale de la part des fournisseurs de services Internet (FSI) concernant les oeuvres protégés qui sont transférées illégalement grâce à leurs réseaux. Ce dernier point vise également les institutions qui proposent des postes d’accès à Internet, comme les universités et les bibliothèques.

Certains groupes sont blâmés nommément pour l’évolution musclée de l’agenda des « droits des usagers » au détriment des auteurs québécois, dont le Conseil des ministres de l’Éducation, Canada (CMÉC, hors Québec), l’Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC) et, oui, la Coûr suprême du Canada.

De plus, ils émettent quatre demandes :
(début citation directe)
a – De réaffirmer l’importance de protéger le droit moral de l’artiste créateur, en stipulant qu’il est attaché à la personne du créateur et qu’il est perpétuel, inaliénable et imprescriptible.
b – De s’assurer que le créateur est associé à la vie économique de ses œuvres pendant toute la durée de la protection prévue par la Loi, quel que soit le support sur lequel ces oeuvres se présentent.
c – De faire en sorte que l’article 29 de la Loi qui porte sur l’utilisation équitable, soit formulé clairement, de manière à exclure de cette exception toute étude privée et recherche à but lucratif.
d – De répondre aux besoins du secteur de l’enseignement sans étendre le régime actuel des exceptions, mais en instaurant un système de licence étendue, qui ferait valoir que seule la gestion collective du droit d’auteur permet une meilleure circulation des œuvres protégées par le droit d’auteur, dans le meilleur intérêt des créateurs et des utilisateurs.
(fin citation directe).

Les groupes représentant les usagers n’ont pas encore émis de réactions.

**** ENGLISH ****

UNEQ, the main author lobby in Quebec, has issued a severe position paper, attacking user rights in the copyright debate. Here is the link (document in French only):
http://www.uneq.qc.ca/plateformeuneq.pdf

Specifically, they target the eroding of moral rights, the rise of strong fair dealing interpretations for commercial research and education (including publicly available materials on the free web) as well as the lack of Internet Service Provider (ISP) liability for infringing content passing on their networks. This last point includes institutions that provide Internet access, such as universities and libraries.

Some trade groups are namely blamed for pushing the “user rights” agenda to the detriment of Quebec authors, such as: CMEC (Council of Ministers of Education, Canada), CARL (Canadian Association of Research Libraries) and, yes, the Supreme Court of Canada.

As well, they have issues four demands: (a) to reaffirm moral rights; (b) to ensure that the creator has a stake in the economic life of their creations until the end of the protection given by law; (c) to make sure that article 29 of the Copyright Act (fair dealing for private study and research) excludes uses that are for profit; and (d) to answer the education sector’s wishes without broadening the scope of existing exceptions (they ask for an extended licensing regime for paper and online content).

User groups have yet issued a response to this.

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Plus de numérique pour les chercheurs canadiens

Selon le site de l’Association des bibliothèques de recherche du Canada :

Les dépenses pour les périodiques électroniques par les bibliothèques de recherche au Canada en 2004–2005 sont passées à un peu plus de 94 millions de dollars, soit une augmentation de 20 % au cours de 2003–2004, comparativement à une baisse de 3 % pour les périodiques imprimés, soit 69,6 millions de dollars. Pour la deuxième année consécutive, les dépenses pour les périodiques électroniques ont dépassé celles des périodiques imprimés.

« Le passage de l’imprimé à l’électronique se poursuit sans relâche, » dit monsieur David Holmes, ancien directeur de la recherche et de la planification institutionnelle à l’Université Carleton et auteur des Statistiques de l’ABRC 2004–2005, Tendances et observations. « Il reste à voir si la nouvelle génération de lecteurs de documents électroniques suscitera un plus vif intérêt dans les monographies sous forme électronique. »

Association des bibliothèques de recherche du Canada

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Conférence sur les technologies de bibliothèques à Ottawa

Selon le site, cet événement aura lieu du 11 au 14 octobre 2006.

“The Access Conference is the pre-eminent Canadian library technology conference and typically attracts librarians and information technology professionals from all over Canada, and in recent years the United States and even Europe.”

In y aura également un pré-congrés gratuit de l’Association pour les bibliothèques de recherche du Canada à propos des dépôts institutionnels le 10 octobre 2006.