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Accès libre Montréal Municipalités

Libération des données de la Ville de Montréal à 14h…

Excellente nouvelle : la Ville de Montréal a annoncé qu’elle libérera ses données aujourd’hui à 14h ! Je serai présent à la conférence de presse et je vous donnerai des détails additionnels aujourd’hui ou demain…

En fait, je veux aussi analyser la controverse crée par CIPPIC (un centre sur les droits et Internet à l’Université d’Ottawa) concernant les termes des licences d’accès libre dans le milieu municipal. Ils ont lancé leur position un peu cavalièrement, sans consultations ou débat, mettant le milieu des licences libres municipales un peu dans l’embarras.

Par exemple, le standard est le « Open Data Commons Open Database License (ODbL) » ou encore le « Open Data Commons Public Domain Dedication and License (PDDL) » – CIPPIC semble se positionner contre certains aspects de cette licence.

Ceci dit, il faut dire qu’il existe plusieurs modèles de licences libres pour les données municipales, comme le souligne ce billet du carnet LiberTIC.

À suivre !

Accès à l'information Montréal

Exposition sur la recherche en bibliothèque depuis 50 ans

Une amie m’a passé un tuyau concernant une superbe exposition : la Bibliothèque des lettres et des sciences humaines de l’Université de Montréal offre une rétrospective sur les outils de recherche disponible aux étudiants et chercheurs depuis 50 ans.

Logée dans le foyer de la BLSH, l’exposition présente chaque décennie avec les outils d’époque… quels souvenirs de jouer avec la version TelNet d’un catalogue ! (ok, je viens de me dater…. mais souvenez-vous que le catalogue de certaines bibliothèques universitaires que nous ne nommerons pas ne fonctionne encore QUE sur telnet – la version web est pourrie).

Si vous êtes dans le coin, ça vaut définitivement le détour!

Conférence Montréal Vie privée et anonymat

3 Conférences à ne pas manquer en Octobre

Voice quelques événements à venir à Montréal:

Mercredi, 12 octobre 2011 – 11h30 à 13h00

Conférence Chaire L.R. WILSON

Le Cloud Computing
Anthony HÉMOND, Union des consommateurs

Pavillon Maximilien Caron
Faculté de droit ­ Université de Montréal
Local A-3464 (Salon des professeurs)

Le 17 et 18 octobre 2011

Circulation internationale de l’information: vers une intégration du droit à la vie privée et des technologies de sécurité

Cette conférence est organisée par le Centre de recherche en droit public de l’Université de Montréal et le Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal en partenariat avec le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada et l’Autorité catalane pour la protection des données.

Mercredi 19 octobre 2011, 18h à ?

La recette de cuisine peut-elle être objet de propriété intellectuelle?
Pop! Bar à vins, ave des Pins, Montréal (514-287-1648)

Conférence Livre et édition Montréal

Retour sur BookCamp 2011 (#bcmtl)

Vendredi 30 septembre. Une grisaille assaille le ciel de Montréal et ponctue mon ascension du Mont-Royal d’une légère pluie. Le parcours de la Gare Lucien-L’Allier au SalonB, lieu du prochain BookCamp, me donne la chance de réfléchir au passé récent du livre et à son avenir glorieux.

La formule « anti-conférence » se prête bien à ce genre de sujet, où une multiplicité d’intervenants apportent autant d’expériences et de perspectives qu’il est futil de prévoir l’horaire de l’événement à l’avance. Les participants sont appelés à présenter les sujets à discuter via des fiches auto-collantes affixées sur un paneau de verre. Cette année, le comité a choisit de dispenser de présentations formelles au profit d’une discussion ouverte et animée. Un choix très rafraichissant et stimulant, exactement ce dont le milieu a besoin en ce moment: une conversation franche.

Les sujets ont été divisés entre deux « salons » et j’ai personnellement suivi la lignée qui relevaient des questions technologico-économico-judiciaires (l’autre visait à discuter des enjeux de la production artistique et d’autres points). Il faut dire que plusieurs micro-blogueurs s’y donnaient à coeur joie sous le mot-clic #bcmtl (ce qui permet de revivre l’événement en différé).

Globalement, je crois que la conversation a souffert de trois tords.

En premier lieu il manquait de certains acteurs, notamment des écrivains et des libraries. Il y avaient quelques exceptions – des intervenantes très courageuses qui ont su présenter leur point de vue dans une salle bien remplie de professionnels de l’édition, des bibliothèques et de la technologie. Mais nous aurions pu bénéficier de la présence de représentants de l’UNEQ et de l’ALQ, entre autres. Peut-être étaient-ils/elles dans la salle ? Leur silence nous a nuit.

Ensuite, le niveau de compréhension de tous les intervenants n’étaient pas au même niveau. Plusieurs thèmes entrent en ligne de compte et s’avèrent une soupe indigeste d’acronymes et de jargon pour les néophytes ! Je les plaints. Il faut croire qu’il y a peut-être de la place pour un pré-BookCamp, une sorte de mise à niveau (tiens, peut-être une vidéo YouTube, du genre: les 20 choses à savoir avant de participer à BookCamp 2012). Peut-être une idée pour l’initiative LEdifice.tv pour l’an prochain?

Finalement, j’avais la mauvaise impression que l’on ne parlait pas tous du bon (ou du même) sujet. Globalement, l’avenir du livre est en jeu, mais je crois – très personnellement – que tous les participants n’étaient pas sur la même ligne de départ et encore moins sur la même ligne d’arrivée. Certains étaient à deux pieds dans le numérique (par exemple Jean-Francoi Gayrard, Éditeur, Numeriklivres). D’autres non, surtout beaucoup des absents peut-on penser…

Le vrai sujet, selon Luc Gauvreau, est l’avenir du texte plutôt que sa manifestation livresque. C’est une idée qui m’est restée toute la fin de semaine. Elle m’habite encore. Le texte est plus banal, présent et éphémère. Mais il vit et vivera. Le texte vit dans les réseaux sociaux, via les clavardages et les micro-blogues. Le livre, lui, est un autre animal. Convient-il de parler de l’un sans l’autre ?

Un autre exemple de du troisième tord (ne pas parler du bon/même sujet) sont les structures – la chaîne du livre, les professions, les commerces et institutions. On conçoit notre sujet à partir des structures que l’on connaît. Le Québec envisage de cimenter ces structures dans le numérique, comme le démontre l’étude de Paul Whitney pour le Conseil des arts du Canada (j’ai écris la section sur le Canada Francophone). Mais, il n’est pas certain que tous les maillons s’en sortiront idem du passage au numérique.

Si une chaîne est aussi forte que son maillon le plus faible, ça risque d’aller pis avant de s’améliorer… mais c’est un sujet qui fait peur car de gros lobbies sont actuellement en train de négocier les structures de l’édition au Québec à huis clos. Structures et subventions: talons d’Achille de la course au numérique.

Malgré ces tords, qui, somme toute, ajoutent à la pertinence de l’événement, la journée fut un franc succès. J’ai beaucoup (trop?) parlé, et j’en ai retiré encore plus. Il est rare de pouvoir rassembler autant de monde du milieu pour discuter franchement et ouvertement !

Vivement BookCamp 2012, je bloque la date dès que l’annonce est lancée…

Internet Québec Rapport et étude

NETendances 2011: Statistiques d'utilisation d'Internet au Québec

Le CEFRIO annonce la publication de son recensement annuel des utilisateurs et utilisations d’Internet par les Québécoises et les Québécois NETendances 2011. Selon le blogue du CEFRIO:

73 % des internautes québécois (ou 59 % des adultes) réalisent au moins une des activités que nous avons identifiées, et ce au moins une fois par mois, soit : consulter du contenu, interagir avec d’autres, entretenir un profil, relayer de l’information ou encore créer du contenu. En moyenne, ils passent près de 6 heures par semaine sur des réseaux sociaux tels que Facebook, LinkedIn, MySpace ou Twitter. Par exemple, un peu plus d’un internaute québécois sur deux (ou 52 %) entretient un profil sur les médias sociaux dont 20 % tous les jours et 22 % au moins une fois par semaine, ce qui est loin d’être une proportion négligeable.

L’accès à l’étude NETendances 2011 est payante, mais un un fascicule des faits saillants est disponible gratuitement.

BAnQ Conférence Médiation OMPI

Le droit d'auteur est Manga!

L’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) annonce la lauréate d’un concours pour la création d’un guide sur les périls d’acheter des biens contrefaits en format Manga. Le document semble disponible sur le site de l’OMPI mais son téléchargement est extrêmement lent….

Sur un autre ordre d’idée (mais toujours Manga), ne manquez pas les expositions de la Grande bibliothèque dont le thème est les Mangas (manga.banq.qc.ca/) !

Conférence Droit d'auteur Montréal

Semaine de la PI à McGill – 12 au 16 septembre 2011

Le Centre des politiques en propriété intellectuelle de l’Université McGill organise une Semaine de la propriété intellectuelle du 12 au 16 septembre 2011. En plus de rencontres avec des praticiens, débats et panels, l’événement propose une programmation fascinante avec des activités, des « pièces à emporter » et un invité d’honneur de renom du monde artistique…

La programmation suivra bientôt – il s’agit d’une avant primeur…

Accès libre Montréal Voix, données

Données libres – combattez les "embouteillages surprises" à Montréal

Le quotidien montréalais Cyberpresse (édition numérique de La Presse) présente le site zonecone.ca, une initiative de Stéphane Guidoin. Le site présente tous les chantiers que l’on risque de croiser sur les routes de la métropole québécoise et fonctionne grâce aux données publiques. Stéphane fait partie de Montréal Ouvert, fut l’un des instigateurs du réseau de bornes ouvertes Île sans fil, et bien sûr, un chic type.