Archives

Ces pages furent créées dans le passé et je ne veux ni les diffuser, ni les effacer.

Livre et édition Radio, télévision

Portail de TV5 sur la Bande dessinée

À ne pas manquer, l’excellent site de TV5 Monde à propos de la bande dessinée : BDmix !100 ans de bande dessinée francophone. Des entrevues (comme celle de Jean Giraud) ainsi qu’une section pour apprendre à créer une BD.

À noter aussi sur le sujet, le site de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image et de son musée de la bande dessinée à Angoulême, inaugurée le 20 juin.

Merci à Sharon Hackett pour le tuyau !

Appel de communication Créateur Films Montréal

Appel de courts-métrages

Un appel de courts-métrages est lancé pour la 3e édition du Festival du MicroCinéma de Lanaudière. Selon la missive,

Cette année, du 30 août au 1er septembre, aura lieu la troisième édition du Festival du MicroCinéma de Lanaudière (FMCL) au Théâtre du Vieux-Terrebonne [rive-nord de Montréal]. Une des soirées du festival, soit le 1er septembre, sera entièrement consacrée à la célébration du court-métrage. Nous sommes donc à la recherche de films de tous genres afin de dresser un portrait des productions québécoises, en microcinéma, de l’année 2008-2009! Les Kinos, les projets scolaires et les projets personnels sont admissibles !

Lire les critères d’admissibilité. a date limite pour envoyer votre vidéo est le 1er août 2009.

OMPI Rapport et étude Réforme

Mettre en oeuvre l'agenda de l'OMPI

Le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) nous propose un nouveau livre disponible gratuitement à propos de l’agenda pour le développement de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle. Le CRDI est une société d’État créée par le Parlement du Canada en 1970. Le livre, intitulé Implementing the World Intellectual Property Organization’s Development Agenda, est disponible uniquement en anglais. Selon le site:

Le Plan d’action pour le développement que l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a adopté récemment présente une réelle possibilité de révolutionner la gouvernance internationale du droit de la propriété intellectuelle et des politiques en la matière. L’épreuve décisive pour son succès, cependant, sera la façon dont il sera mis en oeuvre – s’il le sera résolument. Ce recueil réunit un ensemble d’essais incisifs écrits par d’éminents penseurs d’économies émergentes, du Canada et d’ailleurs, qui formulent des stratégies concrètes pour la mise en oeuvre du Plan d’action.

Les essais abordent un ensemble de questions fondamentales entourant le Plan d’action et examinent ses recommandations sous un angle pluridisciplinaire et multirégional. Plusieurs essais explorent le rôle de l’OMPI et de ses États membres dans l’orientation des réformes à venir; d’autres examinent les recommandations qui portent sur les activités de l’OMPI dans le domaine du développement en général.

Jeremy de Beer est professeur de droit à l’Université d’Ottawa, où il enseigne notamment des cours sur les politiques en matière de propriété intellectuelle à l’échelle mondiale et sur la justice sociale. Ses travaux de recherche et ses publications récentes se situent principalement au carrefour de la propriété intellectuelle, de la technologie et du développement international (www.jeremydebeer.ca).

Canada Google Numérisation Vie privée et anonymat

Photographier la rue et la vie privée

Le bulletin d’information du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada contient un article concernant les applications d’imagerie à l’échelle, comme le projet StreetView de Google :

« Le Commissariat comprend que ces sites soient populaires — ils donnent la chance d’explorer des destinations vacances et de vérifier des indications routières », affirme la commissaire adjointe à la protection de la vie privée, Elizabeth Denham. « Mais nous tenons aussi à ce que les Canadiennes et les Canadiens soient conscients des risques d’atteinte à la vie privée. »

Cet organisme indépendant propose une fiche d’information intitulée La technologie de l‘imagerie à l‘échelle de la rue, Internet et vous.

Accès libre Enseignant UNESCO

Éducation libre

L’UNESCO annonce la publication d’un wiki contenant des ressources éducatives libres (en anglais) :

Les systèmes éducatifs doivent relever aujourd’hui deux grands défis : étendre la portée de l’éducation et en améliorer la qualité. Les solutions traditionnelles ne sont pas suffisantes, en particulier dans le contexte actuel des sociétés du savoir.

Les ressources éducatives libres (REL) offrent une solution pour développer les possibilités d’apprentissage. Le mouvement REL a pour objectif d’égaliser l’accès au savoir dans le monde entier en partageant du contenu de qualité en ligne. Les ressources éducatives libres sont des ressources numérisées libres et gratuites qui peuvent être utilisées et réutilisées pour l’enseignement, l’apprentissage et la recherche.

Depuis 2005, l’UNESCO mène une action pionnière pour faire connaître ce mouvement en organisant un dialogue sur une large échelle dans le cyberespace. Une communauté internationale nombreuse et diverse s’est rassemblée pour débattre sur le concept et le potentiel des REL au cours d’une série de forums en ligne.

Les documents de référence et les rapports des trois premières années de débats sont désormais publiés. Open Educational Resources: Conversations in Cyberspace présente les premiers pas de cette nouvelle évolution : la publication reproduit les conversations entre les responsables des premiers projets REL et documente les premiers débats sur des questions qui continuent à interroger le mouvement. Cette publication donnera matière à penser à tous ceux qui s’intéressent au mouvement REL, à ses promesses et son évolution.


Open Educational Resources: Conversations in Cyberspace

Pour le milieu académique et de la recherche, il y a également : http://www.openoasis.org/

Crimes États-Unis Exceptions au droit d'auteur Films Revendication Utilisation équitable

Les violations au delà de la tombe du droit d'auteur

Le groupe MIT Free Culture de l’université éponyme de Boston vient de lancer le site YouTomb (http://youtomb.mit.edu/), un site qui recense des vidéos retirés de YouTube à cause d’une plainte de violation du droit d’auteur. Selon le site,

YouTomb is a research project by MIT Free Culture that tracks videos taken down from YouTube for alleged copyright violation.

More specifically, YouTomb continually monitors the most popular videos on YouTube for copyright-related takedowns. Any information available in the metadata is retained, including who issued the complaint and how long the video was up before takedown. The goal of the project is to identify how YouTube recognizes potential copyright violations as well as to aggregate mistakes made by the algorithm.

Au même moment, le quotidien britannique The Guardian publie un article intéressant sur la « CopyFraud » – néologisme qui évoque une appropriation inéquitable d’une oeuvre dans le domaine public par une corporation (Charles Eicher, Copyfraud: Poisoning the public domain) :

Committing copyfraud is astonishingly easy and costs nothing. I can borrow a public domain book from any library and scan it, or I could download the text from Project Gutenberg. I reformat it as a PDF, mark it with a copyright date, register it as a new book with an ISBN, then submit it to Amazon.com for sale. I may not even need to print and bind any books, I can offer it through Amazon’s Booksurge print-on-demand service, or as an ebook on Kindle. Once the book is listed for sale, I can submit it to Google Books for inclusion in its index. I could easily publish thousands of books; most would never sell, but with zero up-front cost, any sale is pure profit.

Merci à Jeff Roberts et son IP News This Week.

Accès libre

Licence de diffusion libre pour les bases de données

Open Data Commons annonce le lancement de la version 1.0 de leur « Open Database Licence (ODbL) » – une licence de diffusion libre pour les bases de données.

À noter, une initiative intéressante pour définir le concept de « savoir libre » par un groupe nommé opendefinition.org qui vise à définir ce concept dans un sens large pour des micro-dénnées, du contenu culturel et de l’information libre.

Voici la définition en français dans son entier en date d’aujourd’hui (version 1.0) :

Définition du Savoir Libre

Terminologie

Le terme Savoir est réputé inclure:

1. des contenus tels que la musique, les films ou les livres
2. des données, qu’elles soient scientifiques, historiques, géographiques ou autres
3. des données publiques émanant du gouvernement ou d’autres administrations publiques

Les programmes d’ordinateur sont exclus de cette défnition, malgré qu’ils occupent une position importante dans le savoir libre, dans la mesure où ils font l’objet de développements plus adéquats dans d’autres projets.

Le terme œuvre désigne l’élément de savoir particulièrement visé.

Le terme ensemble désigne une collection ou une compilation d’œuvres, ce qui n’empêche qu’un tel ensemble soit lui-même considéré, en tant que tel, comme une oeuvre.

Le terme licence désigne le contrat qui régit la mise à disposition de l’oeuvre. A défaut d’une licence expresse, le terme licence sera compris comme désignant les conditions légales s’appliquant par défaut à la mise à disposition de l’oeuvre.

Définition

Une œuvre est réputée être libre s’il est satisfait aux conditions suivantes:

1. Accès

L’œuvre doit être accessible dans son intégralité pour un prix ne dépassant pas un coût raisonnable de reproduction, et de préférence via téléchargement gratuit par Internet. L’œuvre doit également être accessible dans un format utilisable et modifiable.

Commentaire: Ceci équivaut à une liberté d’accès ‘sociale’ : non seulement vous êtes autorisé à avoir accès à l’œuvre, mais vous pouvez effectivement accéder à l’œuvre. L’accès à l’œuvre ‘dans son intégralité’ empêche des limitations d’accès par des moyens indirects, ce qui serait le cas par exemple d’un accès réduit à des parties limitées d’une base de données.

2. Redistribution

La licence n’empêche pas les parties de vendre ou d’aliéner l’œuvre, considérée tant individuellement, que comme composante d’un ensemble plus large d’œuvres issues de différentes sources. La licence ne conditionne pas une telle vente ou distribution à une redevance ou à un autre type de rémunération.

3. Réutilisation

La licence autorise les modifications et la réalisation d’œuvres dérivées et n’empêche pas que leur distribution soit soumise aux mêmes conditions que l’œuvre originale. La licence peut imposer des conditions relatives à l’attribution et à l’intégrité de l’œuvre : voir point 4 (attribution) et point 5 (intégrité).

Commentaire: Cette clause n’empêche pas l’utilisation de licences ‘virales’ ou ‘partage des conditions initiales à l’identique’ qui exigent que la redistribution de modifications de l’œuvre se réalise dans les mêmes conditions de licence que celles applicables à l’oeuvre originale.

4. Absence de restriction technique

L’œuvre doit être fournie dans un format qui ne présente pas d’obstacles techniques à la mise en œuvre des activités décrites ci-dessus. Cela peut notamment être réalisé par la fourniture de l’œuvre dans un format ouvert, à savoir, un format dont les spécifications sont publiquement et gratuitement disponibles et dont l’utilisation n’est pas subordonnée à des conditions financières ou autres.

5. Attribution

La licence peut conditionner la redistribution et la réutilisation de l’œuvre à la mention de l’identité de ses auteurs et contributeurs. La mise en œuvre de cette condition ne peut être à titre onéreux. En présence d’une telle obligation d’attribution, la liste des personnes auxquelles l’œuvre doit être attribuée devrait accompagner l’œuvre.

6. Intégrité

La licence peut exiger que la distribution de l’œuvre sous une forme modifiée comporte un nom ou un numéro de version différent de l’œuvre originaire.

7. Non discrimination de personnes ou de groupes de personnes

La licence ne doit pas faire de discrimination entre des personnes ou des groupes de personnes.

Commentaire: Afin d’assurer le bénéfice le plus large possible du libre accès, la plus grande diversité de personnes ou de groupes de personnes doit bénéficier de la même possibilité de contribuer à l’élaboration d’un savoir en libre accès. Par conséquent, aucune licence de savoir en libre accès ne peut exclure quelqu’un de son bénéfice.

8. Non discrimination selon les domaines d’utilisation

La licence ne peut exclure l’utilisation de l’œuvre dans un domaine spécifique. Elle ne peut par exemple interdire l’utilisation de l’œuvre dans le domaine commercial ou pour la recherche militaire.

Commentaire: L’objectif de cette clause est d’empêcher les licences qui limitent l’utilisation du savoir libre aux seules utilisations non commerciales. Nous souhaitons inclure les utilisateurs commerciaux dans notre communauté et non les en exclure.

9. Mise à disposition de la licence

Les droits attachés à l’œuvre doivent bénéficier à tous ceux auxquels l’œuvre est distribuée sans qu’il soit nécessaire pour les parties de mettre en œuvre une licence supplémentaire.

Commentaire: Cette clause a pour objectif d’empêcher la fermeture de l’oeuvre par des moyens indirects, par exemple par l’imposition d’un accord de confidentialité.

10. La licence ne peut être exclusivement attachée à un ensemble

Le bénéfice des droits attachés à l’œuvre ne peut dépendre de son intégration dans un ensemble particulier. Si l’œuvre, extraite de l’ensemble considéré, est utilisée et distribuée sous les termes de la licence, toutes les parties auxquelles l’œuvre est distribuée doivent se voir reconnaître les mêmes droits que ceux qui sont attachés à l’ensemble duquel est extraite l’œuvre.

11. La licence ne peut restreindre la distribution d’autres œuvres

La licence ne peut appliquer de restrictions aux autres œuvres qui sont distribuées avec l’œuvre qui en est l’objet. La licence ne peut par exemple exiger que les autres œuvres qui seraient distribuées sur le même support soient également libres.

Translated by Caroline Ker, Researcher and Séverine Dusollier, Professor, University of Namur

BAnQ

Bilan de BAnQ

Réjean Savard, professeur en bibliothéconomie à l’Université de Montréal, accueille Guy Berthiaume Guy Berthiaume, Président-directeur général de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) à son nouveau poste de Président-directeur général de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) avec un texte dans la section Idées du quotidien montréalais Le Devoir aujourd’hui. Il remplace se Lise Bissonnette, nommée en 1998.

Professeur Savard en profite pour poser un bilan des activités de l’institution phare en préservation et accès de la culture québécoise. Malgré les avancées, il précise que :

Le retard à combler avec les provinces canadiennes est donc toujours important, même en incluant la Grande Bibliothèque. Ainsi, en 2006 l’Ontario investissait 46,22 $ par habitant pour ses bibliothèques publiques (38,31 $ au Québec). Et alors que le nombre de bibliothécaires au Québec n’est que de 0,58 par 10 000 habitants desservis, on en compte 1,10 au Nouveau-Brunswick, 1,14 en Ontario et 1,15 en Colombie-Britannique (les normes recommandent 1 bibliothécaire minimum par 10 000 habitants).

[…] Il nous faut remercier chaleureusement Lise Bissonnette pour le magnifique travail accompli à la barre de BAnQ. Mais si l’avènement de la Grande Bibliothèque fut un événement extrêmement positif et qui a apporté énormément, il reste encore beaucoup à faire pour doter tous les Québécois de services de bibliothèques publiques comparables à ceux de leurs voisins nord-américains. Espérons que le successeur de madame Bissonnette et les décideurs politiques en sont bien conscients.

CultureLibre.ca

De retour de vacances

Le soleil se couche au Lac Collett de la Pourvoirie Waban-Aki
Merci pour votre patience. Le rédacteur en chef de CultureLibre.ca, Olivier Charbonneau, était en vancances depuis 2 semaines. Comme nous disons au Québec, il était « dans le bois » à la Pourvoirie Waban-Aki. Pour nos cousins outre-Atlantique, le Gouvernement du Québec définit une pourvoirie ainsi :

L’article 78.1 de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune définit la pourvoirie comme une entreprise qui offre, contre rémunération, de l’hébergement et des services ou de l’équipement pour la pratique, à des fins récréatives, des activités de chasse, de pêche ou de piégeage.

Le propriétaire de la Pourvoirie Waban-Aki, Bruno Carron, est le beau-frère d’Olivier (en fait, le mari de la soeur à la fiancée d’Olivier). La famille Carron a quitté la ville pour s’investir de nature. Ils désirent protéger ce territoire de la Mauricie en l’exploitant d’une manière raisonnable et limitée afin d’en faire profiter les générations futures.

Fait intéressant à noter, cette Pourvoirie s’est dotée d’un blogue WordPress afin d’assurer sa présence sur Internet suite aux conseils d’Olivier. Visitez le site de la Pourvoirie Waban-Aki pour une multitude de photos de la nature québécoise !

Suite à quelques journées de pêche à la truite mouchetée, Olivier a oeuvré à bâtir le site Internet de la Pourvoirie Waban-Aki puis à construire un chalet face au Lac des Attelles.