Le gouvernement sur cellulaire
Eric Sylvers nous informe dans le International Herald tribune, la version internationale du New York Times, des services gouvernementaux disponibles par téléphone cellulaire à travers le globe.
Eric Sylvers nous informe dans le International Herald tribune, la version internationale du New York Times, des services gouvernementaux disponibles par téléphone cellulaire à travers le globe.
Ce samedi 29 novembre à Montréal aura lieu un «speed geek» – une rencontre éclair de bidouilleurs – qui travaillent à diffuser librement l’information gouvernementale au profit d’une société libre et démocratique. Dès 13h à la Station C (voir aussi l’annonce sur FaceBook) donc, plusieurs groupes présenteront leurs projets informatiques, dont, entre autres, celui de VisibleGovernment.ca qui «gratte» les sites gouvernementaux pour présenter les dépenses de voyage et de représentation de nos élus fédéraux.
Suite aux élections du 14 octobre 2008 et le renforcement du parti conservateur (quoique toujours minoritaire) au Parlement fédéral, le site officiel du premier ministre du Canada annonce le nouveau cabinet. Une surprise : deux nouveaux députés seront titulaires du dossier du droit d’auteur.
L’honorable Tony Clement sera ministre de l’Industrie tandis que l’honorable James Moore sera ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles.
Il reste à voir comment ils se comporteront en lien avec le sujet de la réforme du droit d’auteur…
Le site France numérique 2012, diffusé sous la banière du premier ministre de la Répubique, nous offre un plan de développement pour l’Hexagone :
Le 2 avril 2008, le Président de la République et le Premier Ministre m’ont confié la mission d’élaborer un plan de développement de l’économie numérique, capable de replacer la France parmi les grandes nations numériques à horizon 2012.
Ce plan a été préparé à l’issue d’une concertation sans précédent – les « assises du numérique » – au cours desquelles 27 axes de proposition ont été analysés. Ces assises se sont tenues pendant tout le mois de juin et jusqu’à la mi-juillet. Elles ont permis de faire remonter de nombreuses contributions, grâce à plus de 130 ateliers, à un site Internet où les propositions pouvaient être librement discutées, et ont donné lieu à 250 forums de discussion. En tout, des milliers de personnes, sur tout le territoire, ont pu ainsi contribuer à cette réflexion autour de l’économie numérique, et je voudrais les remercier collectivement à nouveau.
Entre autres, un document de 88 pages articule les plans pour une France numérique 2012.
La nouvelle livraison du Bulletin e-Veille du ministère des Services gouvernementaux du Québec nous offre trois articles intéressants:
– Les changements technologiques et culturels : impacts sur la collaboration ;
– Petit guide pour réussir un projet de cyberdémocratie
– Quand les élus optent pour la cyberdémocratie
Voici une nouvelle initiative qui permet de voir comment les députés fédéraux ont voté lors de la session parlementaire: http://notreparlement.ca/
Su un autre ordre d’idée, voici un sote de style Wiki qui permet aux internautes de modifier des textes de lois: http://publicmarkup.org/
Une association de quatre entreprises médiatiques, Le Devoir, Cyberpresse.ca, Radio-Canada et L’actualité, vous offre un portail afin de récolter vos questions pour les chefs des parties politiques : ForumDesChefs.ca
Pierre Noreau lance un appel à tous. Dans une lettre publiée dans les pages du quotidien montréalais Le Devoir le 22 août, le président de l’Association francophone pour le savoir (Acfas) nous met en garde contre «une société qui fait de l’ignorance une vertu» : poursuites bâillon ou SLAPP, limites à la diffusion de l’information gouvernementale… Le chercheur en droit précise :
Derrière tous ces exemples se dessine une certaine vision du monde. On y postule implicitement que les citoyens ne sont pas en mesure de faire eux-mêmes les choix qui les concernent et que leurs besoins seront toujours mieux cernés et mieux servis par les décisions d’une autorité établie et éclairée. L’obscurantisme devient alors, pour ainsi dire, une nécessité de l’action politique et de l’activité économique. Il en va de même des résultats de la recherche, qui seront toujours jugés trop complexes pour le profane et toujours susceptibles d’inquiéter inutilement le citoyen, le patient ou le consommateur. Comme l’écrit Edgar Allan Poe: «L’ignorance est une bénédiction, mais pour que la bénédiction soit complète, l’ignorance doit être si profonde qu’elle ne se soupçonne pas soi-même.»
Voir aussi le texte de Fabien Deglise du 9 septembre 2008 dans Le Devoir au sujet de la pétition : «Le nouvel obscurantisme»
À 9 heures ce matin, dimanche 7 septembre 2008, Stephen Harper, premier ministre canadien et maitre du gouvernement minoritaire conservateur, a activé la manivelle électorale. Ainsi, tels des fèces dans les latrines, plusieurs projets des conservateurs sont chassé par les élections. Voici une sélection des projets mis au rancart :
– C-61 : la réforme du droit d’auteur au profit de l’industrie à l’insu des créateurs et des consommateurs ;
– C-10 : projet de contrôle des deniers publics pour le financement artistique au profit des esprits bienpensants ;
– Déréglementation postale (voir aussi le site Syndicat des travailleurs et travailleuses de la poste).
Sans oublier les tords déjà causés par ce gouvernement :
– Bâillon de la diffusion de l’information gouvernementale ;
– Coupures dans le support à la culture.
Et bien sûr, plusieurs commentateurs invoquent les divers scandales qui allaient miner le pion aux conservateurs lors de la rentrée parlementaire : l’affaire Cadman (tentative «d’achat» du vote d’un feu député cancéreux) ; l’affaire du financement de publicités électorales contestée par Élection Canada ; l’affaire du ministre Bernier (oubli de documents confidentiels chez une amante affiliée aux crime organisé)…