Éducation | Page 10

Livre et édition Montréal Universités

La micro-édition à l'Université McGill

Selon Isabelle Paré du Devoir (28-29 mars 2009, page F2, page fermée), les bibliothèques de l’Université McGill se doteront d’une machine « Expresso » qui imprime des livres entiers sur demande cet été. Ce réseau serait le 3e au Canada de se doter d’une telle machine.

à lire à ce sujet, le billet sur le site Sismographe, le nouveau blogue des journalistes du quotidien montréalais Le Devoir, à propos des mutations aux industries de la culture.

ABRC CARL Bibliothécaire Universités

Comment les bibliothèques universitaires achètent-elles des livres?

Un lecteur nous a fait parvenir une question concernant le processus d’acquisition des livres en bibliothèque universitaire au Canada. Voici notre réponse. Avant tout, nous divisons sa question en deux pôles: le développement des collections puis l’allocation des budgets.

En général, le service de bibliothèque de chaque université propose des politiques de développement de collections. Il s’agit d’une indication du niveau de détail à atteindre pour tous les sujets couverts par l’institution. Donc, les bibliothécaires sont appelés à employer des guides, comme Guide for Written Collection Policy Statements de la ALA, et indiquer les « niveau de détail » à atteindre pour chaque « sujet ». Généralement, cela implique prendre une séries d’indices de classification de la Library of Congress (une artie des codes sur le côté des livres, qui représente leur sujet) et de ire si la bibliothèque détient une collection avancée, moyenne, de base etc. Ensuite, nous utilisons ce guide pour acheter les livres, un à un.

Concernant la ventilation du budget selon les disciplines, chaque institution a sa propre méthodologie, mais en général, cela implique une formule mathématique relativement fixe, où le nombre d’étudiants des divers cycles, le nombres de profs, le nombre de crédits, le nombre de prêts des livres déjà acquis et d’autres facteurs sont indiqués afin d’obtenir une allocation budgétaire par département universitaire. Ensuite, un bibliothécaire est responsable d’un ou plusieurs départements universitaires, et dépensent ces fonds selon la politique de développement de collection.

Il y a une tendance lourde qui modifie ces mécanismes, celui des collections numériques. De plus en plus, les éditeurs ou les revendeurs de contenu proposent des offres groupées (bundle) – plusieurs titres pour un prix à rabais. il est parfois (souvent) difficile d’imputer ces offres groupées à un département universitaire précis, car elles sont
multi-disciplinaires. Cela cause des changements dans la structure de la politique de développement de collection mais aussi de l’allocation
budgétaire sur la base de sujets associés aux départements universitaires.

Pour plus de détails, il serait nécessaire de contacter chaque institution pour obtenir des détails sur les méthodes locales. Par ailleurs, monsieur Onil Dupuis de la CRÉPUQ (association des universités du Québec) qui travaille étroitement avec le Sous-comité des bibliothèques. Par ailleurs, l’Association des bibliothèques de recherche du Canada, dont sont membre les grandes universités Canadiennes et quelques autres peut fournir des détails.

États-Unis Internet Revue et journaux Universités

Technologies de l’éducation (rapport 2009)

Le New Media Consortium (NMC) nous livre la version 2009 du rapport annuel Horizon Report. À chaque année, ce consortium d’établissements d’enseignement recense les différentes technologies à observer.

Cette année, il semble que les téléphones cellulaires et l’informatique dissipée (coud computing) sont les technologies qui risquent d’avoir un impact dans la prochaine année. Pour les 2 à 3 prochaines années, les capacités de géolocalisation, particulièrement des téléphones portables de nouvelle génération (3G), et le web personnalisé (Web 2.0) auront un impact. Finalement, les applications sémantiques et les « objets intelligents » (votre frigo qui vous informe d’acheter du lait) sont à observer sur un horizon de cinq ans ou plus.

Les autres Horizon Reports sont disponibles pour les années passées.

États-Unis Musique Universités

La musique via les universités (USA)

Depuis quelques temps, la Recording Industry Association of America et d’autres agences demandent aux universités aux USA de transmettre des mises en demeures à certains de leurs étudiants qui téléchargent des fichiers musicaux. Une mise en demeure est une des première mesure à prendre pour entamer un processus judiciaire contre quelqu’un. Deux universités ont décidé de changer la donne.

Selon le journal de l’institution, les administrateurs de la Duke University demandent maintenant que la RIAA et les autres agences de démontrer qu’il y a bel et bien eu un geste illégal avant de faire suivre la missive pré-juridique :

The University has stepped up its support for students with the new policy, scheduled to go into effect before the end of the semester. In the past, the University did not provide student information to the RIAA without a subpoena, but forwarded all pre-litigation notices to students without evaluating the validity of the infringement claims.

Vice President for Student Affairs Larry Moneta said that under the new policy, the University will not forward a pre-litigation notice from the RIAA unless there is evidence that a third-party download was facilitated by the Duke student in question.

Par ailleurs, le site de la revue Wired nous informe des démarches de professeur Charles Nesson de la Harvard Law School. Il demande à la cour d’invalider les démarches civiles de la RIAA car il s’agit d’une démarche pénale :

Nesson argues that the Digital Theft Deterrence and Copyright Damages Improvement Act of 1999 is unconstitutional because it effectively lets a private group – the Recording Industry Association of America, or RIAA – carry out civil enforcement of a criminal law. He also says the music industry group abused the legal process by brandishing the prospects of lengthy and costly lawsuits in an effort to intimidate people into settling cases out of court.

Nesson, the founder of Harvard’s Berkman Center for Internet and Society, said in an interview that his goal is to « turn the courts away from allowing themselves to be used like a low-grade collection agency. »

(Associated Press, 17 nov 2008)

Contenu culturel Écoles Enfant États-Unis Fair use Rapport et étude

Utiliser le contenu culturel à l’école (USA)


Le Center for Social Media (USA) diffuse un document d’information sur l’utilisation équitable de contenu protégé par le droit d’auteur à l’école. Intitulé The Code of Best Practices in Fair Use for Media Literacy Education,

This document is a code of best practices that helps educators using media literacy concepts and techniques to interpret the copyright doctrine of fair use. Fair use is the right to use copyrighted material without permission or payment under some circumstances—especially when the cultural or social benefits of the use are predominant. It is a general right that applies even in situations where the law provides no specific authorization for the use in question—as it does for certain narrowly defined classroom activities.

Voir aussi l’article du School Library Journal « A Copyright Guide for Educators » du 12 novembre 2008.

États-Unis Livre et édition Professeur Rapport et étude Universités

Les modèles de l’accès libre

L’Association of Research Libraries (ARL) annonce la publication d’un rapport sous la plume de Nancy L. Maron et K. Kirby Smith intitulé : Current Models of Digital Scholarly Communication (en, PDF, 49p, 3Mb).

In the spring of 2008, ARL engaged Ithaka’s Strategic Services Group to conduct an investigation into the range of online resources valued by scholars, paying special attention to those projects that are pushing beyond the boundaries of traditional formats and are considered innovative by the faculty who use them. The networked digital environment has enabled the creation of many new kinds of works, and many of these resources have become essential tools for scholars conducting research, building scholarly networks, and disseminating their ideas and work, but the decentralized distribution of these new-model works has made it difficult to fully appreciate their scope and number.

Ithaka’s findings are based on a collection of resources identified by a volunteer field team of over 300 librarians at 46 academic institutions in the US and Canada. Field librarians talked with faculty members on their campuses about the digital scholarly resources they find most useful and reported the works they identified. The authors evaluated each resource gathered by the field team and conducted interviews of project leaders of 11 representative resources. Ultimately, 206 unique digital resources spanning eight formats were identified that met the study’s criteria.

Également, les données de l’étude sont disponibles via une base de donnée dans le site de l’ARL.