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Internet

Quand Internet fait partie de nos vies

J’ai bien aimé ce billet de Martin Lessard intitulé « Internet comme sixième sens? » – une belle réflexion sur le rôle et l’influance d’internet dans nos vies.

Bien aimé cette citation :

Il faudra éventuellement se demander quel type de prédisposition il faut pour qu’Internet devienne ainsi un telle source d’inspiration. À celui qui sait distinguer la crédibilité d’une information, Internet est le plus passionnant des outils d’apprentissage. Pour l’incompétent, c’est une illusion fatale qui l’enferme dans ce qu’il croit déjà savoir.

Internet Québec Rapport et étude

Mesurer la culture numérique (ou l'absence de…)

Ce matin, Stéphane Baillargeon soulignait dans les pages du Devoir que La fracture numérique s’accentue au Québec. Il relève certains détails de l’Enquête quinquennale sur les pratiques culturelles, publiés dans la dernière livraison du bulletin Survol (pdf, 22p. fr) du Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine (provincial). Par exemple, Stéphane Baillargeon indique :

La lecture des quotidiens (48 %) devance l’écoute de la radio (29 %) et la consommation de la télévision (26 %) en ligne.
Les hommes sont de plus grands consommateurs de culture dématérialisée. En moyenne, l’écart est de huit points de pourcentage pour les pratiques de référence de la consommation culturelle en ligne (journaux, radio, télé).
L’âge devient un facteur déterminant pour la musique et la télé en ligne. Si 13 % des « vieux » écoutent de la musique à partir de l’ordinateur, cette proportion gonfle à 66 % pour les jeunes de 15 à 34 ans. De même, plus de 75 % de ces jeunes regardent des vidéos sur leurs écrans comparativement à 22 % des 55 ans et plus.

Sur le même ordre d’idées, le CEFRIO a livré récemment la revue PerspecTIves 2012 (justement intitulé « L’expérience numérique« ) pour souligner ses 25 ans d’implication sur la scène numérique au Québec. L’organisme publie régulièrement le sondage NETendances sur les habitudes numériques de la belle province

Accès à l'information Gouvernements Québec Web 2.0

Rapport Gautrin déposé

Henri-François Gautrin, député de Verdun (provincial), annonce la publication de son rapport sur le Web 2.0 et le gouvernement, intitulé : Gouverner ensemble : Comment le Web 2.0 améliorera-t-il les services aux citoyens? (PDF, 207 pages, 3,55 Mo)

Ce document résulte d’un effort de recherche, mais aussi une consultation auprès des employés de l’état et des citoyens. J’ai fait suivre ma propre suggestion. Je suis content de la voir figurer comme la «Recommandation No. 6» ici-bas.

Vous pouvez lire ce commentaire publié sur QuebecOuvert. Voici les 32 recommandations du rapport – qui est très détaillé et intéressant :

RECOMMANDATIONS POUR UN GOUVERNEMENT 2.0
Recommandation 1 : Que le gouvernement divulgue progressivement et de manière proactive, sur un site unique, l’ensemble des données gouvernementales. Ces données devraient être disponibles dans des formats libres et compatibles avec les logiciels de traitement de données.
Recommandation 2 : Que le gouvernement du Québec s’engage à stimuler et à favoriser la participation citoyenne à l’élaboration et à l’évaluation de ses actions et de ses politiques.
Recommandation 3 : Que le gouvernement s’engage à utiliser le potentiel du Web 2.0 pour stimuler et faciliter la collaboration des employés au sein et entre les différents ministères et organismes gouvernementaux.
Recommandation 4 : Que le premier ministre du Québec affirme dans une déclaration sa volonté d’orienter son gouvernement sur la voie du Web 2.0 et de faire de son gouvernement un « gouvernement ouvert ».
LA MISE EN ŒUVRE DU GOUVERNEMENT 2.0
Recommandation 5 : La mise en œuvre du projet doit se faire de façon progressive et coordonnée ; cependant, il importe que, dès le départ, chaque unité fixe des objectifs clairs, un échéancier précis et des moyens d’en mesurer la réalisation.
LA TRANSPARENCE GOUVERNEMENTALE
Recommandation 6 : Que soit instauré un portail unique donnant accès aux données gouvernementales et que, dans un premier temps, celles‑ci soient celles inscrites dans le Règlement sur la diffusion de l’information et sur la protection des renseignements personnels.
Recommandation 7 : Que l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) soit le dépositaire de toutes les données statistiques des organismes publics, qui satisfont aux critères de l’Institut.
Recommandation 8 : Que l’ensemble des données gouvernementales qui n’ont pas un caractère statistique soit archivé par Bibliothèque et Archives nationales du Québec qui aura la responsabilité d’en vérifier la qualité.
Recommandation 9 : Que ces données gouvernementales soient traduites dans un langage ouvert qui en permettra le traitement et la recherche par ordinateur et que soit développé un moteur de recherche à cet effet.
Recommandation 10 : Que les données gouvernementales déposées sur le site unique « données.gouv.qc.ca » soient placées sous licence libre, du type Licence gouvernement ouvert, un outil juridique qui accorde des droits étendus aux utilisateurs de la plateforme pour la réutilisation des données sans toutefois priver le gouvernement de son droit de paternité.
LA PARTICIPATION CITOYENNE
Recommandation 11 : Que soit mis en place, parallèlement au site de divulgation des données gouvernementales, un système de rétroaction qui permettra de mieux cibler les besoins des citoyens et ceux des entreprises.
Utilisation des données ouvertes
Recommandation 12 : Que soient développés des incitatifs pour encourager une utilisation innovatrice et créatrice des données gouvernementales.
Communication gouvernementale
Recommandation 13 : Que dans toute stratégie de communication, les ministères et organismes incluent une dimension médias sociaux et qu’ils élaborent une méthode de gestion de la rétroaction citoyenne pour stimuler le dialogue.
Recommandation 14 : Que l’administration publique se dote d’un système de veille commun afin de réagir aux commentaires formulés sur les réseaux sociaux.
Espaces de débats sur les grands projets gouvernementaux
Recommandation 15 : Que les ministères et organismes, grâce aux outils du Web 2.0, conçoivent des espaces de débats autour de leurs grands projets pour permettre aux citoyens d’y participer, tant dans l’élaboration que dans la prise de décision, et que ces mécanismes fassent partie de leur déclaration de services aux citoyens.
Recommandation 16 : Que soit développé un moyen informatique permettant d’analyser la participation citoyenne et que les ministères et organismes, dans leur stratégie de communication, informent les citoyens sur la façon dont ils tiennent compte de la participation obtenue.
Forum citoyen
Recommandation 17 : Que le gouvernement crée un forum citoyen de dialogue et que celui‑ci soit administré au niveau central par le Secrétariat à la communication gouvernementale.
LA COLLABORATION
Un réseau social interne
Recommandation 18 : Que soit amélioré l’intranet gouvernemental pour y inclure un outil de collaboration du type réseau social, qui permet des fonctionnalités comme le partage de documents, la stimulation du brassage d’idées, la bonification de l’information et les interactions entre les employés de la fonction publique.
Une nouvelle gestion des ressources humaines
Recommandation 19 : Que le gouvernement développe, grâce aux outils du Web 2.0, une vision de l’amélioration de la qualité de ses services qui implique les employés de l’État.
Recommandation 20 : Que l’administration publique québécoise amorce un véritable changement de sa culture organisationnelle en encourageant le partage de l’information, la cocréation de nouvelles connaissances et une plus grande responsabilisation des employés de l’État.
Recommandation 21 : Que le gouvernement fournisse au personnel le soutien nécessaire pour intensifier l’utilisation des outils du Web 2.0 en respectant les normes de l’éthique et l’intégrité professionnelle.
Recommandation 22 : Que le gouvernement responsabilise ses employés en leur accordant sa confiance pour innover et profiter des possibilités offertes par les outils du Web 2.0.
LA GOUVERNANCE
Recommandation 23 : Que la gouvernance du projet soit placée sous l’autorité directe du premier ministre afin qu’il fasse connaître, dans une déclaration, sa volonté quant à la réalisation du projet, tout en rappelant que les changements doivent se faire progressivement.
Recommandation 24 : Que soit constitué un comité de gouvernance formé du représentant du premier ministre, du secrétaire à la communication gouvernementale et du dirigeant principal de l’information ou de leurs représentants.
Recommandation 25 : Que le comité de gouvernance ait pour fonction, en collaboration avec les sous‑ministres et les dirigeants d’organisme, d’amorcer et de coordonner les actions menant à la mise en œuvre des différentes phases du projet.
Recommandation 26 : Que dans son travail, le comité de gouvernance soit soutenu par deux structures administratives hébergées au ministère du Conseil exécutif, l’une pour soutenir les ministères et organismes dans l’élaboration des projets de mise en œuvre, l’autre pour établir les échéanciers et valider ces projets.
LA SÉCURITÉ
Recommandation 27 : Que le gouvernement prenne les mesures appropriées pour protéger son identité sur les médias sociaux et ne transmette, sur ceux‑ci, qu’une information ciblée compte tenu des risques inhérents aux problèmes d’authentification.
Recommandation 28 : Qu’une attention particulière soit accordée à la protection des renseignements personnels au moment de la mise en place des espaces de réseautage gouvernementaux et qu’une politique de confidentialité ainsi que des conditions d’utilisation respectant la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels et la Loi sur les documents personnels et les documents électroniques soient établies.
LA FRACTURE NUMÉRIQUE
Recommandation 29 : Que le Québec poursuive ses efforts afin de donner accès à la bande passante à haute vitesse sur la totalité de son territoire.
Recommandation 30 : Que les contenus publiés et les espaces de dialogue gouvernementaux soient adaptés à la réalité des citoyens souffrant de handicaps.
Recommandation 31 : Que le coût d’accès à Internet et aux outils technologiques reste raisonnable.
Recommandation 32 : Que des séances de formation soient offertes aux citoyens, quelle que soit leur condition (âge, handicap, exclusion sociale), pour mieux maîtriser ces nouvelles technologies.

Canada Droits Web 2.0

Guide juridique du Web 2.0 (CEFRIO)

Le CEFRIO annonce la publication d’un Guide juridique sur les enjeux et risques juridiques du Web 2.0, en collaboration avec la Chaire L.R. Wilson sur le droit des technologies de l’information de l’Université de Montréal. Ce guide contient plus de 100 pages, indispensables pour comprendre comment les enjeux juridiques du Web 2.0.

Par ailleurs, le CEFRIO offre un séminaire web le 15 mars prochain sur le sujet.

Canada Gouvernance Internet

Concours des ".ca"

L’Autorité canadienne pour les enregistrements Internet, l’organisation sans but lucratif qui gère les noms de domaine en « .ca », lance un appel de candidatures pour le concours de mise en valeur d’initiatives web:

« Les Prix Impact .CA se distinguent de tous les autres programmes du genre », a affirmé M. Byron Holland, président et chef de la direction de l’Autorité canadienne pour les enregistrements Internet (ACEI). « En honorant les sites Web .CA ayant un impact, nous reconnaissons Internet à titre de puissant catalyseur du changement social », a-t-il poursuivi.

Vous avez jusqu’au 23 mars pour soumettre une candidature via le priximpact.ca

États-Unis Internet Québec Rapport et étude

Internet hier et aujourd'hui

Un billet de ReadWriteWeb présente les résultats d’une étude statistique comparant Internet de 2010 à celui de 2011. Quelques bribes: 44% des utilisateurs d’internet sont en Asie et le nombre de sites web a doublé en un an (de 255 million à 555 million).

Voir le site de l’étude 2011 et celle de 2010.

Aussi, le CEFRIO a diffusé un 4e fascicule concernant « Internet comme source d’information des Québécois » – une quinzaine de pages qui compare Internet avec les autres sources d’information (télévision, presse, etc.)