Citoyen | Page 16

Canada Critique Journaliste Rapport et étude Web 2.0

Carnets et journalistes

Paul Cauchon nous propose une réflexion concernant le rôle de carnets journalistiques (entre autres) :

[…] le carnet permet justement au public de mieux montrer le processus de fabrication de l’information. Le public veut mieux savoir comment travaillent les journalistes. Si l’on crée un carnet, c’est pour permettre au journaliste de s’exprimer de façon plus libre, d’aller plus loin que l’information la plus neutre possible.

Le chroniqueur des médias au quotidien Montréalais Le Devoir réagissait au rapport annuel 2007-2008 de l’ombudsman de Radio-Canada, Julie Miville-Dechênes.

Accès libre Canada Commerce et Compagnies Gouvernements Liberté d'expression Pétition Professeur

Je songe donc je parle

Pierre Noreau lance un appel à tous. Dans une lettre publiée dans les pages du quotidien montréalais Le Devoir le 22 août, le président de l’Association francophone pour le savoir (Acfas) nous met en garde contre «une société qui fait de l’ignorance une vertu» : poursuites bâillon ou SLAPP, limites à la diffusion de l’information gouvernementale… Le chercheur en droit précise :

Derrière tous ces exemples se dessine une certaine vision du monde. On y postule implicitement que les citoyens ne sont pas en mesure de faire eux-mêmes les choix qui les concernent et que leurs besoins seront toujours mieux cernés et mieux servis par les décisions d’une autorité établie et éclairée. L’obscurantisme devient alors, pour ainsi dire, une nécessité de l’action politique et de l’activité économique. Il en va de même des résultats de la recherche, qui seront toujours jugés trop complexes pour le profane et toujours susceptibles d’inquiéter inutilement le citoyen, le patient ou le consommateur. Comme l’écrit Edgar Allan Poe: «L’ignorance est une bénédiction, mais pour que la bénédiction soit complète, l’ignorance doit être si profonde qu’elle ne se soupçonne pas soi-même.»


Dr Noreau nous invite à signer une pétition à partir du site de l’ACFAS, que nous vous empressons à faire
.

Voir aussi le texte de Fabien Deglise du 9 septembre 2008 dans Le Devoir au sujet de la pétition : «Le nouvel obscurantisme»

Créateur Financement Montréal Réforme Revendication

Suite des contestations aux coupures

Le quotidien montréalais Le Devoir a publié plusieurs lettres qui dénoncent les coupures du gouvernement Harper (conservateur, fédéral) dans le domaine de la culture. En voici quelques-unes:

Voir aussi l’article de Stéphane Baillargeon du jeudi 28 août à propos de la manifestation du 27.

Canada Créateur Financement

Rotman nommé président du Conseil des Arts du Canada

Comme nous l’apprends la Canadian Broadcasting Corporation, le diffuseur national anglophone, l’homme d’affaire torontois Joseph L. Rotman fut nommé président du conseil des arts du Canada en date du 30 juillet 2008.

Selon un communiqué du gouvernement fédéral,

M. Rotman est président de Roy L Capital, une société privée et familiale d’investissement. Au cours de sa carrière dans le monde des affaires, il a mis sur pied de nombreuses entreprises privées et publiques dans les secteurs du commerce et de la distribution de pétrole, de l’exploration gazière et pétrolière, des banques d’investissement, de l’immobilier et de la gestion de capital de risque. Il a fondé la banque d’investissement canadienne Clairvest Group Inc. et siège toujours à son conseil d’administration. Il a siégé à de nombreux autres conseils d’administration, dont ceux de la Banque de Montréal, de la Barrick Gold Corporation et de la Canada Northwest Energy Ltd.

M. Rotman a été nommé Officier de l’Ordre du Canada pour son apport aux domaines de l’éducation, de la culture, de l’économie, des soins de la santé et de la recherche. De nombreux organismes ont bénéficié de ses conseils et de sa générosité, dont l’Art Gallery of Ontario, le Baycrest Centre for Geriatric Care, CIHR, MaRs, le Toronto Hospital et l’University of Toronto. M. Rotman a étudié à l’University of Western Ontario, à l’University of Toronto et à la Columbia University.

Dans un communiqué diffusé dans le site de l’organisme subventionnaire fédéral, M. Rotman précise que :

Cette nomination constitue pour moi une occasion unique de mettre mes compétences et mon expérience au service d’une cause qui m’est très chère – maintenir le Canada à l’avant-garde du développement culturel. Grâce à plus d’un demi-siècle de financement public des arts, le Canada est devenu un chef de file mondial sur la scène artistique. Cependant, trop peu de Canadiennes et de Canadiens apprécient à sa juste mesure la contribution des arts et de la culture à la société, et savent à quel point nous pourrions accomplir davantage avec plus de fonds. Le Conseil des Arts a pour mission de contribuer à la reconnaissance et au développement des arts pour le bénéfice des citoyens du Canada, et en acceptant cette nomination, je m’engage à faire tout mon possible pour répandre ce message.

Le mandat de M. Rotman sera de 5 ans.