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Les livres de cours électroniques

Selon l’édition web du 25 janvier 2007 de la Gazette de l’University of Western Ontario, certaines écoles canadiennes en sont à adopter des versions électroniques de textbooks, ces manuels pour les cours universitaires. Selon l’article,

Debbie Harvie, director of the University of British Columbia book store, believes this market will change substantially over the next few years. E-textbooks have been available at the UBC bookstore since December 2006. However, this term, only seven of the 3,000 books requested by UBC faculty are available as e-textbooks. […]
“As students become more comfortable with reading online, e-textbooks will have a higher demand,” Harvie said. “If books were created to be read electronically from the start, it would be easier for students to read them.”

Harvie doesn’t believe e-textbooks will replace all university books, though she said certain subjects can benefit from them.
[…]
At Western, digital textbooks are available for purchase through the e-Book Store link on The Book Store at Western’s website. Carolyn Young, The Book Store’s communications manger, said although the link has been there for four years, it has been used sparingly.

Last year, The Book Store did a study on e-textbooks with three focus groups. In one group, 12 of the 25 students were interested in digital media. If the price were to be cut in half, 19 students said they were interested.

Si tous ces cerveaux n’ont plus de livres à transporter, peut-être qu’il faudra imposer des heures d’éducation physique pour assurer une seine jeunesse à tous ces étudiants 😉

Commerce et Compagnies Contenu culturel Québec Standards

Standards culturels

L’Observatoire de la culture et des communications du Québec annonce la diffusion de la première partie de la publication Système d’indicateurs de la culture et des communications du Québec.

Cette première partie présente les principes théoriques et méthodologiques qui ont guidé l’établissement de 14 indicateurs prioritaires. Ceux-ci ont pour but de mesurer les grandes tendances de développement culturel de la société québécoise.

Vous pouvez consulter ces données à l’adresse : Communiqué de presse ; PublicationSystème d’indicateurs de la culture et des communications du Québec

Art contemporain Créateur Crimes France Ridicule

Art ou vandalisme ?

Cas insolite en France, selon Le Monde,

Le 4 janvier 2006, Pinoncelli, 77 ans, a été arrêté au Centre Pompidou, à Paris, et placé en garde à vue, après avoir ébréché à coups de marteau [l’oeuvre] la Fontaine de Duchamp, justement. Il y avait aussi inscrit, partie essentielle selon lui de son action, le mot « Dada ».

M Pinoncelli prétend qu’il a créé une oeuvre dérivée à partir de celle exposée… artiste ou vandale ?

Conférence Crimes Internet Musique Utilisation équitable

La musique dans tous ces états

Le Groupe de recherche en droit international et comparé de la consommation (GREDICC) de l’UQAM annonce la conférence suivante le 8 février 2007 prochain, à 16h :

Les Beaux jeudis du droit de la consommation proposent cette année comme thème directeur « Le droit de la consommation sous influences ». À l’heure de la mondialisation, le droit de la protection du consommateur ne se développe pas en vase clos et connaît des influences externes et internes indéniables que feront ressortir, chacun à leur manière et dans leur perspective propre, les conférenciers invités.

Le professeur Georges Azzaria a cordialement accepté notre invitation pour le 8 février prochain avec une communication au thème et au titre accrocheurs: « L’avare et l’intangible : à propos du téléchargement d’oeuvres sur Internet »

Le thème:
Le téléchargement illégal d’oeuvres alimente un débat dont les origines remontent à l’apparition même du droit d’auteur. Entre la protection des intérêts des auteurs et le droit du public d’avoir accès aux oeuvres, se croisent des discours qui proposent une lecture différente de la notion de propriété.

Cette conférence analyse l’état de la question sous l’angle des notions de « biens de consommation » et de « consommateur », en insistant sur les transformations que les pratiques des internautes leur font aujourd’hui subir. La propriété intangible qui fonde le droit d’auteur doit-elle être repensée ou l’internaute est-il simplement devenu un consommateur avare ?

Le conférencier:
Georges Azzaria est avocat, docteur en droit et professeur agrégé à la Faculté de droit de l’Université Laval. Spécialiste du droit d’auteur, il compte à son actif plusieurs publications dans ce domaine, en plus d’être membre de plusieurs organismes et associations voués à la culture artistique.

Ne manquez pas cette conférence à partir de 16h00 le 8 février 2007 prochain, au local A-1715 – entrée par le 400 Ste-Catherine est.

Accès libre Commerce et Compagnies Europe Information et savoirs Livre et édition Pétition Ridicule Universités

Alerte au sophisme !

La course à l’accès libre (open access) ne laisse pas indifférent, si l’on en juge d’un article récent de la vénérable revue Nature, qui est corroboré par la version web du Scientific American. Des groupes d’éditeurs scientifiques américains auraient retenus les services d’un maître du PR, les « Press Relations » ou relations médiatiques, afin de traîner dans la boue le mouvement en faveur l’accès libre à la science financée par les subventions étatiques.

L’article de Nature évoque quelques propositions lancées par le guru du spin, comme prétendre que l’accès libre à la science, surtout celle financée par les deniers publics, équivaut à de la censure. Pourquoi ? Entre autres belles formules étourdissantes dudit guru, seuls les éditeurs commerciaux seraient en mesure d’assurer un système efficace de revue par les pairs, mécanisme à la base de l’édition académique.

Bien sûr, le guru du spin contourne complètement le fait que les éditeurs commerciaux se voient assigner GRATUITEMENT les droits d’auteurs sur les textes qu’ils diffusent, malgré le fait que leur création est financée par l’argent du public. Souvent, les scientifiques participent BÉNÉVOLEMENT au processus de revue par les pairs.

L’intérêt des éditeurs commerciaux dans l’acquisition gratuite de ce monopole leur donne une position dominante sur le marché de l’information académique. Qui dit monopole dans l’accès à la science, dit invariablement censure économique puisque les éditeurs privés sont redevable UNIQUEMENT à leurs actionnaires en quête de profits. Comme quoi, le citoyen doit s’armer contre ces détournements sémantiques !

Nous ne sommes pas contre l’édition commerciale savante, loin de là. Il s’agit d’une composante nécessaire pour la diffusion de la connaissance humaine, particulièrement pour la distribution des revues en format papier. Grâce aux nouvelles technologies, de nouveaux modèles sont apparus et il convient d’établir un débat social ouvert et robuste sur cette question, particulièrement en lien avec la mission universitaire prise au sens large. Certains pourront voir dans l’effort des éditeurs commerciaux relevé par la revue Nature une stratégie douteuse sur le plan social.

Nous proposons au cybercitoyen en quête de justice informationnelle de signer la pétition présentée au Parlement européen, en faveur de l’accès libre à la science financée par les fonds publics. Elle est également présentée sur le site Cordis.

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Montréal, reine des pirates

Selon un article du Globe and Mail (2007-01-12), Montréal serait la plaque tournante des films piratés en salle de cinéma.

L’article indique que les studios auraient inséré des images apparaissant pour quelques fractions de secondes au beau milieu des films, et donc invisibles à l’oeil humain mais pas pour les caméras vidéos utilisées illégalement. Chaque région du continent aurait reçu des images différentes, permettant de retracer l’origine des copies illégales. Ensuite, ils auraient pu retracer l’origine exact des copies piratées, et la majorité seraient d’un cinéma en vogue du centre-ville de Montréal.

On dit souvent que la culture est en ébulition à Montréal, mais c’est chaud dans ce cas-ci…

Canada Conférence Écoles Films Universités Usages

Les films à l’école

Une collègue nous a fait suivre la notification d’une conférence qui a l’air très intéressante, explorant le thème de la gestion des collections médiatiques ainsi que des questions de droit d’auteur, du 25 au 26 avril 2007 à Vancouver-Nord (CB). Cette conférence est tenue sous l’égide de AEMAC, l’Advanced Education Media Acquisitions Centre, un consortium d’institutions de l’ouest canadien.

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Ne pas predre le nord…

Félicitations à tous les citoyens qui ont oeuvré à sauver le programme d’impression de cartes canadiennes !

En effet, le gouvernement a finalement conservé ce programme important pour la communauté de la géomatique. Voici un commentaire d’un député à la chambre des communes le 28 novembre 2006 dernier :

M. Pierre Lemieux (Glengarry—Prescott—Russell, PCC):
Monsieur le Président, récemment, le ministre des Ressources naturelles a protégé le droit des Canadiens d’avoir accès à des cartes topographiques sur papier, car l’ancien gouvernement n’a pas fait son travail dans le secteur de la cartographie.

Le Canada a des antécédents remarquables en cartographie et il est un chef de file mondial en géomatique. Notre pays est actuellement reconnu dans le monde entier pour sa technologie géospatiale novatrice, qui repose sur ce que le Canada fait depuis probablement le plus longtemps, à savoir l’exploration terrestre.

Dès que le ministre a été informé de la décision de l’ancien gouvernement de fermer le Bureau des cartes du Canada, il s’est engagé à sauver le programme. Ce faisant, non seulement notre ministre a fait en sorte qu’on puisse continuer d’avoir accès aux cartes, mais il a également accru la sensibilisation à l’importance des cartes pour les collectivités rurales ou éloignées, ainsi que pour la souveraineté, l’infrastructure, le tourisme, l’enseignement, la défense nationale et bien d’autres secteurs.

Les cartes sont importantes. Elles font partie intégrante non seulement de notre patrimoine, mais aussi de notre économie d’aujourd’hui et de demain.

La Chambre félicite et remercie le ministre et le nouveau gouvernement du Canada d’avoir veillé à ce que le Canada demeure sur la carte.