Commerce et Compagnies Conférence Livre et édition Québec
Conférence de Copibec
Olivier Charbonneau 2008-02-19
La Section de l’est du Canada de la Special Library Association (SLA) nous invite à la conférence suivante :
Qui est Copibec? Quelles sont les licences de Copibec? Quelles en sont les couvertures? À quel degré, mes activités sont-elles touchées par Copibec? Quelles ententes a conclues Copibec et avec qui?
Pour connaître la réponse à ces questions, la Section de l’est du Canada de la Special Libraries Association (SLA) vous invite à la conférence :
LICENSES DE COPIBEC
Présentée par Me Frédérique Couette, Conseillère juridique, Copibec et Madame Julie Goyette, Stagiaire en droit, Service des licences, Copibec
Date : Mardi, 18 mars 2008
Heure : 17 h 30 Inscription et réseautage ; 18 h 00 Buffet ; 18 h 30 à 19 h 45 Conférence* de Me Couette et madameGoyette et période de questions
Lieu : Thomson House – Ballroom (3e étage), 3650 rue McTavish, Montréal (Métro Peel)
Prix : 10$ Membres/20 $ Non membres /5$ Étudiants. Paiement (par chèque de préférence ou montant exact) à l’inscription (Afin de récupérer les frais, une facture sera envoyée à toute personne qui aura réservé mais qui ne se sera pas présentée à la réception.) La conférence est présentée en français. Les questions peuvent être posées en anglais.
Réservation : Andréa Harland : Andrea.harland@concordia.ca
Réserver aussitôt que possible ou avant le 8 mars 2008
Canada Commerce et Compagnies Livre et édition Rapport et étude Utilisation équitable
Access Copyright blâmé
Olivier Charbonneau 2008-02-17
Un rapport indépendant blâme Access Copyright pour manque de transparence. Access Copyright est l’agence de gestion des droits de photocopie pour le Canada, excluant le Québec, et redistribue les redevances perçues de divers institutions aux ayant droits d’œuvres photocopiés, particulièrement dans le monde de l’enseignement et de l’éducation.
Voir le carnet de professeur Michael Geist pour une analyse.
Contenu culturel Crimes États-Unis Rapport et étude
Le Canada, toujours un pays de consaires
Olivier Charbonneau 2008-02-15
Selon l’International Intellectual Property Association (IIPA), une organisation représentant les intérêts économiques et industriels américains, les éditeurs de logiciels américains ont perdu 511 millions de dollars à cause de la contrefaçon de logiciels au Canada.
Ce recensement nous provient de l’étude annuelle des pires marchés mondiaux pour les biens contrefaits. En effet, le Canada devrait être placé au rang du « Special 301 Priority Watch List » (liste sous surveillance prioritaire de la section 301) pour l’année 2008. Le Canada serait un pays où la contrefaçon règne, tels que L’Argentine, l’Égypte, l’inde, la Chine la Fédération russe et la Thailande.
Nous avons déjà parlé de ce rapport l’an dernier, ici puis ici. Ce rapport annuel provient d’une disposition législative qui demande à l’Office of the United States Trade Representative (USTR), le ministre de l’Industrie aux USA, d’identifier les pays qui posent préjudice aux entreprises du pays de l’oncle Sam de par leurs pratiques en matière de propriété intellectuelle. Comme le précise le site de l’USTR :
Pursuant to Section 182 of the Trade Act of 1974, as amended by the Omnibus Trade and Competitiveness Act of 1988 and the Uruguay Round Agreements Act (enacted in 1994) (“Special 301”), under Special 301 provisions, USTR must identify those countries that deny adequate and effective protection for IPR or deny fair and equitable market access for persons that rely on intellectual property protection. Countries that have the most onerous or egregious acts, policies, or practices and whose acts, policies, or practices have the greatest adverse impact (actual or potential) on the relevant U.S. products must be designated as “Priority Foreign Countries.”
Priority Foreign Countries are potentially subject to an investigation under the Section 301 provisions of the Trade Act of 1974. USTR may not designate a country as a Priority Foreign Country if it is entering into good faith negotiations or making significant progress in bilateral or multilateral negotiations to provide adequate and effective protection of IPR.
Spécifiquement, voici ce que l’IIPA demande au USTR de considérer à propos du Canada :
Almost alone among developed economies in the OECD, Canada has taken no meaningful steps toward modernizing its copyright law to meet the new global minimum standards of the WIPO Internet Treaties, which Canada signed more than a decade ago. Its enforcement record also falls far short of what should be expected of our neighbor and largest trading partner, with ineffective border controls, insufficient enforcement resources, inadequate enforcement policies, and a seeming unwillingness to impose deterrent penalties on pirates. In 2007, parliamentary leadership and even the government itself, at the highest levels, acknowledged many of these deficiencies, and the government listed copyright reform among its top legislative priorities. But by the end of the year, these encouraging statements produced almost nothing; apart from the welcome enactment and enforcement of a federal criminal law against unauthorized camcording, the piracy picture in Canada is as bleak as it was a year ago. Only two of America’s top 10 trading partners (China and South Korea) surpass Canada’s record of appearing continuously on a Special 301 list every year since 1995.1 To underscore U.S. insistence that Canada finally take action to address the serious piracy problem it has allowed to develop just across our border, and that it bring its outmoded laws up to contemporary international standards, IIPA recommends that Canada be elevated to the Priority Watch List in 2008.
Actions Which the Canadian Government Should Take in 2008:
Copyright Law Reform
• Enact legislation bringing Canada into full compliance with the WIPO « Internet » Treaties (WIPO Copyright Treaty [WCT] and WIPO Performances and Phonograms Treaty [WPPT])
• Create strong legal incentives for Internet Service Providers (ISPs) to cooperate with copyright owners in combating online piracy
• Amend the Copyright Act to clarify the scope of the private copying exception for sound recordings
• Amend the Copyright Act to clarify liability for those who knowingly facilitate, encourage or contribute to infringement (such as illicit file-sharing services)
Enforcement
• Make legislative, regulatory or administrative changes necessary to empower customs officials to make ex officio seizures of counterfeit and pirate product at the border without a court order
• Increase resources devoted to anti-piracy enforcement both at the border and within Canada
• Direct the Royal Canadian Mounted Police (RCMP), Canadian Border Services Agency (CBSA), and Crown prosecutors to give high priority to intellectual property rights enforcement, including against retail piracy and imports of pirated products, and to seek deterrent penalties against those convicted of these crimes
Constatez précédemment la liste d’épicerie des dispositions qui doivent changer pour que les entreprises américaines puissent reigner en maître sur nos marchés créatifs et culturels. Pour une critique de ces dispositions, nous vous proposons l’excellent carnet du professeur Sam Trosow, co-auteur d’un récent livre à propos du droit d’auteur canadien. Par ailleurs, le site de CBC, le côté anglophone de notre diffuseur national, propose un article sur le sujet.
Canada Commerce et Compagnies Conférence Contenu culturel
Conférence du Conference Board
Olivier Charbonneau 2008-02-14
Le Conference Board of Canada, un groupe de réflexion privé très proche de l’industrie, organise une conférence le lundi 17 et mardi 18 mars 2008 à Ottawa-Gatineau. Suivant le thème « The International Forum on the Creative Economy » l’événement tentera d’exposer les faits saillants de l’économie créative. Selon le site d’information :
With an active domestic market and increasing international exposure, Canadian creators and companies are contributing $43 billion to the economy, or 3.8 per cent of the Gross Domestic Product (GDP). ‘Spin off’ economic contributions to the tourism and service industries as well as to the IT sector are generated and it is easy to see that Canada’s arts and cultural industries contribute to this country’s economy. This industry also provides much social value—as recognized in UNESCO’s Convention on the Protection and Promotion of the Diversity of Cultural Expressions—by engaging citizens in sharing diverse forms of cultural expressions.
The International Forum on the Creative Economy will bring together approximately 200 national and international thinkers, leading economists and business leaders to discuss evidence on the current and future economic forces and trends impacting the innovation, creative, and knowledge-based economies.
Canada Contenu culturel Créateur Financement Rapport et étude
Plan d’action 2008-11 du Conseil des arts du Canada
Olivier Charbonneau 2008-02-13
Le Conseil des arts du Canada, entité fédérale qui finance la création artistique par de vastes programmes, annonce la publication de son plan d’action pour la période 2008 à 2011. Le communiqué nous indique que :
En juillet 2007, le gouvernement fédéral a annoncé une augmentation récurrente de 30 millions de dollars au crédit parlementaire du Conseil pour un investissement gouvernemental total de 180 millions de dollars par année. Cette annonce faisait suite à des augmentations non récurrentes des fonds du Conseil de 20 millions de dollars, en 2006-2007, et de 30 millions de dollars, en 2007-2008. Le Conseil a aussi augmenté sa part de financement allant aux subventions de projets artistiques de 1,5 million de dollars, ce qui totalise 31,5 millions de dollars en nouveaux fonds permanents.
Le Plan d’action du Conseil précise les stratégies et activités correspondant aux cinq orientations globales de son plan stratégique qui a été rendu public en octobre dernier. Le Plan stratégique du Conseil détermine cinq orientations spécifiques :
• Renforcer l’engagement du Conseil à l’égard des artistes œuvrant seuls ou en collaboration, car ils constituent le cœur même de la pratique artistique au Canada;
• Accroître l’engagement du Conseil à l’égard des organismes artistiques, afin que ces derniers puissent mieux soutenir les pratiques artistiques partout au pays;
• Accroître le rôle de chef de file du Conseil dans la promotion de l’équité comme priorité critique dans la réalisation des aspirations artistiques au Canada;
• Considérer les partenariats avec d’autres organismes comme élément clé de la démarche adoptée par le Conseil pour accomplir son mandat;
• Accroître au Conseil la capacité d’appui aux arts et d’instauration de changements, grâce au renforcement de sa structure et de son effectif, et à l’amélioration de ses services.
En plus du Plan d’action, le Conseil des arts du Canada offre un Plan stratégique pour la même période, en plus de la documentation issue du processus de consultation qui a mené à ces publications.
Brésil Conférence Contenu culturel Créateur Utilisation équitable
Gilberto Gil à Montréal !
Olivier Charbonneau 2008-02-11
Auteur compositeur de renom et actuellement Ministre de la culture du Brésil, Gilberto Gil prononcera deux conférences gratuites à Montréal cette semaine. Mr Gil est un ardent défenseur de la réappropriation citoyenne dans la création culturelle. Selon le communiqué,
Le vendredi 15 février à 18h Gil prononcera une conférence publique (en anglais, traduite simultanément en français) intitulée “Digital Culture: Re-inventing America’s New World Dream”. Cette conférence aura lieu à l’Hôtel OMNI Mont-Royal, 1050 Sherbrooke ouest (carte)
Ensuite, le samedi, 16 février, de 10h-12h30, Média@McGill présente “/Broadband/: Une conversation avec Gilberto Gil”, à la Société des arts technologiques (SAT) au 1195 boul. St-Laurent.
Nous saluons bien bas cette excellente initiative du groupe Media@McGill ainsi que de l’Institut d’études canadiennes de McGill.
Europe Internet Musique Réforme
Partager à l’italienne
Olivier Charbonneau 2008-02-04
Selon Ars Technica, il serait maintenant légal d’échanger de la musique via Internet en Italie. L’article précise quelques autres avancées pour le droit des usagers en Europe.
Accès libre Canada Livre et édition Professeur Questions Lecteurs Universités
Négocier un contrat d’édition académique
Olivier Charbonneau 2008-01-24
Une collègue, soucieuse de verser son ébauche d’article académique dans une archive ouverte, nous a contacté quant aux mécanismes de négociations avec un éditeur pour s’assurer que cela soit fait dans les règles de l’art. Voici quelques réflexions :
Avant tout, précisons que nous ne sommes pas avocat et que cette communication est fournie pour des fins de discussion uniquement. Par ailleurs, nous répondons en termes généraux et ceci ne constitue pas un avis juridique. Veuillez consulter un avocat pour des détails juridiques.
En ce qui concerne la création de votre article, l’article 13 de la loi sur le droit d’auteur est très clair: » 13. (1) Sous réserve des autres dispositions de la présente loi, l’auteur d’une oeuvre est le premier titulaire du droit d’auteur sur cette oeuvre. » Les auteures et auteurs de l’article sont les détenteurs originaux du droit d’auteur. Le cas d’exception principal survient lorsque le travail fut effectué dans le cadre d’un emploi.
En effet, si le document fut créé dans le cadre d’un emploi, la loi précise que l’employeur détient les droits sur l’œuvre, à moins qu’une disposition contraire, stipulée dans un contrat, ne s’applique :
13 (3) Lorsque l’auteur est employé par une autre personne en vertu d’un contrat de louage de service ou d’apprentissage, et que l’oeuvre est exécutée dans l’exercice de cet emploi, l’employeur est, à moins de stipulation contraire, le premier titulaire du droit d’auteur; mais lorsque l’oeuvre est un article ou une autre contribution, à un journal, à une revue ou à un périodique du même genre, l’auteur, en l’absence de convention contraire, est réputé posséder le droit d’interdire la publication de cette oeuvre ailleurs que dans un journal, une revue ou un périodique semblable.
Constatez que dans le cas d’un article produit dans le cadre d’un emploi, l’auteur a le droit d’en interdire la publication uniquement si le « genre » de périodique ne lui plaît pas. Un bien petit droit de contrôle pour l’auteur, vous en conviendrez.
Donc, une loi, un règlement ou tout autre régime contractuel individuel ou collectif peut préciser l’assignation du droit d’auteur dans des situations précises. Par exemple, plusieurs syndicats de professeurs universitaires tentent de négocier des clauses à cet effet dans leurs conventions collectives. Aussi, les étudiants universitaires ont à gagner de se renseigner sur le règlement internet applicable à leurs productions, comme ce fut le cas de la FAÉCUM récemment. Ainsi, le régime contractuel applicable à chaque auteur revêt une importance capitale.
Maintenant, lorsqu’un article est soumis à un éditeur, les auteurs sont assujettis au contrat d’édition. CE CONTRAT EST NÉGOCIABLE, mais l’éditeur à le gros bout du bâton puisqu’il peut toujours refuser la publication. Certains éditeurs sont plus flexibles que d’autres en ce qui concerne les archives ouverte.
Nous vous invitons fortement à privilégier les éditeurs qui détiennent une cote « verte » dans le système RoMEO du groupe SHERPA. Ce groupe britannique recense les pratiques contractuelles d’éditeurs en ce qui concerne le versement d’articles dans des archives ouvertes. C’est à dire que certains éditeurs sont déjà comfortables avec le versement d’articles dans des archives ouvertes.
Plusieurs éditeurs informent leurs auteurs potentiels de leurs pratiques contractuelles directement à partir de leur site Intenret. Il faut toujours vérifier si l’information fournie dans RoMEO du groupe SHERPA sont à jour en validant avec le site de l’éditeur.
Dans le cas où l’éditeur est défavorable aux archives ouvertes, l’Association des bibliothèques de recherche du Canada propose un « addenda » générique au contrat d’édition que les auteurs canadiens peuvent envoyer à leur éditeur pour faciliter la négociation du contrat d’édition au profit du versement dudit article dans une archive ouverte. L’Addenda se trouve dans le site de l’ABRC en format PDF, ainsi qu’un dépliant d’information.
En fait, il s’agit d’une version canadienne de l’addenda du Scholarly Publishing and Academic Resources Coalition, affilié à la American Library Association (ALA).
Pour tout dire, les auteurs d’articles académiques ont le droit de négocier où et comment leurs articles sont publiés. Si le travail est effectué dans le cadre d’un emploi, il est important de se renseigner si l’employeur détient les droits d’auteur ou si l’auteur a pu les conserver. Certains éditeurs sont favorables au versement des articles (pré-publication ou post-publication) dans les archives ouvertes. Pour ceux qui ne le sont pas, vous disposez d’outils, comme le contrat type de l’ABRC, pour faciliter la négociation finale du contrat d’édition.
Il ne faut pas avoir peur de choisir un éditeur qui partage votre vision du rôle social des universitaires et l’importance des archives ouvertes !