Accès libre | Page 7

Accès libre Québec Universités

L'ACFAS sur la recherche pour le bien commun

L’ACFAS (association d’universitaires francophones du Canada dont je suis membre) publie un mémoire intitulé « Pistes pour une politique de la recherche et de l’innovation axée sur le bien commun » (PDF, 12p). L’objectif est de renseigner le processus d’élaboration de la Politique nationale de recherche et d’innovation du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la technologie du Québec.

Je suis très heureux de voir figurer aux pages 4-5 le point suivant, sous les principes généraux d’une Politique :

2.1.5 Ouverture
Dans l’établissement de cette politique, le gouvernement devrait veiller à l’accessibilité des connaissances pour toutes les composantes de la société, y compris les organismes, les communautés, le milieu associatif et les citoyens.

Ce principe d’ouverture devrait amener le gouvernement à traiter de la question du libre accès, c’est-à-dire de la possibilité d’accéder gratuitement en ligne aux publications et autres productions intellectuelles issues de la recherche financée par des fonds publics.

De plus, le gouvernement devrait être attentif à la préservation de la liberté d’expression des chercheurs travaillant dans les ministères ou dont les travaux sont financés par les fonds publics. Dans ce sens, le gouvernement pourrait adopter une politique commune de communication au sein des différentes instances gouvernementales.

Ce travail découle de la réception de 65 mémoires issus de la communauté de l’ACFAS et d’une rencontre avec le ministère le 12 octobre dernier. Le mémoire représente la réflexion propre de l’ACFAS.

Accès libre Conférence CultureLibre.ca

Appel de communication – colloque de l'ACFAS sur l'accès libre

L’ACFAS a confirmé la tenue d’un colloque thématique intitulé : « La révolution de la science ouverte et de l’accès libre. État des débats et des enjeux. » – le comité scientifique (dont je fais partie) lance un appel de communications via ce formulaire web :

La science ouverte recouvre quatre grands aspects de la pratique scientifique contemporaine : 1) l’accès libre pour tous les internautes à toutes les publications scientifiques arbitrées par les pairs (le libre accès), 2) le partage des données de recherche (la science en ligne), 3) la science collaborative (ou citoyenne) qui intègre des non professionnels de la recherche scientifique dans les projets de recherche et 4) la science 2.0 qui regroupe les réseaux sociaux et blogs où s’expriment de plus en plus les chercheurs, y compris pour présenter et mettre en débat leurs hypothèses.

L’existence même de ces nouvelles pratiques est une révolution par rapport aux pratiques conventionnelles de la science (revues réservées aux abonnés, données protégées ou secrètes, exclusion des non-pairs, confinement à la parole scientifique institutionnelle dans les revues ou les livres). Selon les pays, les universités et les disciplines, cette révolution s’effectue à des vitesses différentes. Par exemple, l’Université de Liège a rendu obligatoire le dépôt des articles de tous ses chercheurs dans son archive ouverte, alors que des universités québécoises n’ont pas encore développé une telle archive. [Lire la suite et proposer une communication]

Le congrès de l’ACFAS rassemble la communauté universitaire francophone du Canada et aura lieu à l’Université Laval à Québec du 6 au 10 mai prochain.

Voici la communication que je propose :

Souvent associé à l’éparpillement et au grégarisme, le blogue peut sembler un outil improbable pour le doctorant, qui rime mieux avec persévérant et isolement. Au delà des apparences, le blogue s’offre comme un outil rédactionnel normalisé mais aussi un moyen d’interaction avec une communauté. Donc, comme tout outil, l’usage dicte l’utilité. Cette présentation se veut une réflexion sur l’utilisation d’un blogue dans le cadre des études doctorales de l’auteur (accessible à www.culturelibre.ca).

De par sa nature, le blogue représente un vecteur nouveau pour transmettre les savoirs universitaires au profit des citoyens branchés. De plus, les résultats et réflexions peuvent y être livrées en amont du processus scientifique et d’obtenir des rétroactions immédiates, ce qui décloisonne le chercheur et ses savoirs. L’accès et la préservation de son contenu sont aussi automatisés. Sans oublier, enfin, l’impact éventuel sur la notoriété du blogueur.

Ainsi, cette communication vise répondre à tous les thèmes du colloque mais, elle s’insère particulièrement sous le thème « Science 2.0 ».

Accès libre Montréal Universités

HÉC Montréal lance 3 cours libres et ouverts

Radio Canada nous informe que l’école universitaire de gestion HÉC Montréal lance trois courts ouverts. Il est possible de suivre les contenus de cours sans payer, ni recevoir de crédit universitaire.

Je n’ai pas beaucoup parlé de la révolution des cours ouverts et libres (ou MOOC pour Massively Open Online Courses) dans ce carnet car je couvre le sujet dans mon autre blogue anglophone OutFind.ca. En fait, je tiens deux blogues car je travaille dans une université anglophone à Montréal et plusieurs sujets d’intérêt n’entrent pas dans la ligne éditoriale de culturelibre.ca.

OutFind.ca (un jeu sur find out, dénicher) couvre les sujets professionnels chers à une bibliothécaire universitaire chargé de services au public: culture de l’information, gouvernance des universités et des bibliothèques et quelques sujets de recherches en bibliothéconomie, comme les jeux vidéos en bibliothèques – Montréal étant ville de jeux vidéo apres tout!

Il faut dire que je tiens 2 autres blogues, mais ils sont plus personnels et anonymes…

Accès libre Médiation Revendication

Manifeste de SavoirCom1

Une belle initiative en Europe, le Manifeste SavoirCom1, qui se résume ainsi:

1. La neutralité de l’Internet est vitale
2. La protection des données personnelles doit être un élément de lutte contre des enclosures
3. Dans la perspective d’une science ouverte au-delà du cercle académique, l’accès libre aux publications scientifiques doit primer face aux phénomènes d’appropriation de la recherche publique.
4. Les ressources éducatives libres sont autant de biens communs informationnels dont il faut encourager le développement.
5. L’ouverture des données publiques dans des conditions qui évitent les enclosures doit favoriser des cercles vertueux.
6. L’usage des logiciels libres est de nature à garantir aux utilisateurs la possibilité d’expérimenter, d’innover, de créer du code informatique ouvert et de qualité.
7. Le partage non marchand d’œuvres protégées doit être possible, et des mécanismes de rémunération alternatifs pour les auteurs doivent être explorés.
8. Le domaine public et les savoirs partagés doivent être encouragés, préservés et soutenus par les politiques publiques.
9. Placer les biens communs au cœur des modèles économiques de l’information.
10. Favoriser la création et le développement des biens communs informationnels sur les territoires.

Voir les explications sur le carnet S.I.Lex.

Accès libre Réforme Revendication

Déclaration de Budapest – 10 ans après

BOAI-10 Tel que l’indique la Soros Foundation aujourd’hui, une coalition étendue de scientifiques, administrateurs et bibliothécaires ont mis à jour la Déclaration de Budapest, dans le cadre du 10e anniversaire de l’initiative d’accès libre aux savoirs universitaires.

La déclaration vise les politiques d’accès libre, l’infrasctructure, les terms d’utilisation et contrats, ainsi quela médiation et la coordination. Le but? Supporter l’accès libre pour les 10 prochaines années!

Accès libre Grande Bretagne Universités

L'accès libre au Royaume-Uni

Research Councils UK (RCUK) nous informe que les projets académiques et savants qu’ils financent devront être publiés dans des revues qui adhèrent à leurs standards d’accès libre et devront aussi indiquer comment les données brutes et autres document pourront être obtenus. Ainsi :

he new policy, which will apply to all qualifying publications being submitted for publication from 1 April 2013, states that peer reviewed research papers which result from research that is wholly or partially funded by the Research Councils:

must be published in journals which are compliant with Research Council policy on Open Access, and;
must include details of the funding that supported the research, and a statement on how the underlying research materials such as data, samples or models can be accessed.
Criteria which journals must fulfill to be compliant with the Research Councils’ Open Access policy are detailed within the policy, but include offering a “pay to publish” option or allowing deposit in a subject or institutional repository after a mandated maximum embargo period. In addition, the policy mandates use of the Creative Commons ‘Attribution’ license (CC-BY), when an Article Processing Charge (APC) is levied. The CC-BY licence allows others to modify, build upon and/or distribute the licensed work (including for commercial purposes) as long as the original author is credited.

Je suis heureux pour les contribuables britanniques de travailler vers l’émergence d’une commune de l’information scientifique nationale.

Accès libre États-Unis France Livre et édition

Ces livres oubliés

En vrac ce matin, deux articles qui ont ponctué mon voyage en train vers le centre-ville:
The Library of Utopia par Nicolas Carr dans le Technology Review, publié par le MIT. L’article présente en détail le projet du Digital Public Library of America (DPLA) sour la gouverne de Robert ­Darnton ainsi que du Berkman Center for Internet and Society de Harvard Law. Très bien monté comme explication.
Culture indisponible par Bernard Lang sur le blogue «Puces Savantes» du Monde Diplomatique. L’auteur présente (et critique!) le nouveau régime pour «accéder» aux oeuvres orphelines en France

Accès libre Creative Commons UNESCO

L'UNESCO lance des principes directeurs de l'accès libre

Principes directeurs pour le développement et la promotion de l'accès libre L’UNESCO annonce la publication de «Principes directeurs pour le développement et la promotion de l’accès libre » (em anglais uniquement pour le moment).

Le document de près de 80 pages contient des pistes de réflexion pour guides des décideurs d’agences gouvernementales sur le sujet de l’accès libre. Selon l’annonce de l’UNESCO :

Le contenu de la publication est organisé selon neuf sections :

Le développement du libre accès à l’information et à la recherche scientifiques,
L’mportance du libre accès,
Les avantages du libre accès,
Modèles économiques,
Droits d’auteurs et licences,
Stratégies de promotion du libre accès,
Cadre politique pour le libre accès, et
Résumé des principes directeurs.

Par ailleurs, la page 40 du rapport indique ce qui suit :

Summary points on copyright
▶ Open Access requires the copyright holder’s consent
▶ Copyright is a bundle of rights
▶ The norm is to sign the whole bundle of rights over to the journal publisher, though it is not necessary to do this in most cases: publishers can go
about their work so long as the author signs over the them the right to publish the work
▶ Authors and other copyright holders (employers and funders) can retain the rights they need to make the work Open Access
▶ A premeditated retention of suicient rights to enable Open Access is the preferable course of action rather than seeking permission postpublication
▶ Licensing scientiic works is good practice because it makes clear to the user what can be done with the work and by that can encourage use
▶ Only a minor part of the Open Access literature is formally licensed at present: this is the case even for Open Access journal content
▶ Creative Commons licensing is best practice because the system is well-understood, provides a suite of licences that cover all needs, and the licences
are machine-readable
▶ Otherwise, legal amendments to copyright law will be necessary in most jurisdictions to enable text-mining and data-mining for material without
an appropriate Creative Commons licence

Accès libre Canada Document numérique Gouvernements

Plan du Canada pour un gouvernement ouvert

Le gouvernement du Canada a publié le 11 avril son Plan d’action du Canada pour un gouvernement ouvert, qui s’articule autour de trous volets :l’information ouverte; les données ouvertes ; et le dialogue ouvert.

À noter, sous le chapitre «nos engagements», cette infographie très intéressante (constatez le rôle de la bibliothèque virtuelle) :

Plan d'action du Canada pour un gouvernement ouvert, Nos engagements

Je vous propose (tout comme Michael Geist) cette excellente analyse de David Eaves.