Rapport et étude | Page 4

IFLA Livre et édition LLD Rapport et étude

Études sur les livrels (2)

Voici deux rapports parus depuis les derniers jours:

– Un rapport de l’IFLA (association internationale des bibliothèques) sur le prêt numérique (eLeanding) :

Issues addressed in the updated eLending paper include:
– In acknowledgement of the differing interpretations of what is an eBook, reflected in the vastly differing holdings and use statistics reported by libraries, definitions of “eBook” and “eLending” are proposed.
– Recent trends in the publishing and distribution of ebooks are reviewed
– Library advocacy efforts with publishers and governments are described
– Relevant court rulings on digital exhaustion governing how libraries can acquire and deploy eBooks are analysed.

De plus, BookNet Canada annonce la publication par le Book Industry Study Group (BISG) d’un rapport intitulé Digital Books and the New Subscription Economy – disponible pour quelques centaines de dollars. Mais la table des matières est disponible gratuitement :

Diversité culturelle Francophonie Municipalités Rapport et étude UNESCO

Le numérique et la diversité culturelle

J’avais noté l’article du 22 mai dernier de Christian Rioux dans les pages du Devoir intitulé La diversité culturelle à l’ère du numérique : Faut-il adapter la convention de l’UNESCO pour éviter le « trou noir » ? qui semble reproduit en partie sur le site de la Fédération internationale des coalitions pour la diversité culturelle :

Dans un rapport remis cette semaine à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’ancienne ministre québécoise Louise Beaudoin plaide pour que l’on adapte à l’ère du numérique la Convention sur la diversité culturelle de l’UNESCO. Cette convention adoptée à l’initiative du Québec, de la France et du Canada il y aura bientôt dix ans et qui affirme le droit des États de protéger leur culture par les lois et des réglementations, a besoin d’être complétée afin de tenir compte des nouveaux modes de diffusion, estime l’ancienne ministre de la Culture et des Relations internationales du Québec.

J’ai tenté de mettre la main sur ce rapport, mais il ne semble pas être sur Internet. Si vous avez connaissance de ce rapport, svp me le signaler. N’est-il pas ironique que l’Organisation internationale de la francophonie se questionne sur le numérique mais n’est pas foutue de mettre un rapport d’une telle envergure dans Internet !?!

Dans l’intérim, je suis tombé sur les rapports suivants :
– Décembre 2013 via l’UNESCO: «La mise en œuvre de la Convention sur la protection et la promotion de  la  diversité  des  expressions  culturelles  à  l’ère  numérique : enjeux, actions prioritaires et recommandations» préparé par le Réseau international des Juristes pour la Diversité des expressions culturelles  (RIJDEC).  
– Mai 2013: Pierre Lescure a remis au Président de la République (France) et à la ministre de la Culture et de la Communication son rapport sur la politique culturelle à l’ère des contenus numériques : 80 propositions concernant le cinéma, la musique, la télévision, le livre, les jeux vidéos, le net et ses bons usages.
– la Valise culturelle pour l’élu municipal.

Canada Livre et édition Rapport et étude

Quelques rapports sur le livre au ROC

Saviez-vous que le lecteur moyen au ROC (une expression canadienne pour « Rest of Canada » ou le Canada, moins le Québec) est en fait une lectrice (60% de ceux qui lisent des livres sont des femmes), que les livrels représentent 17% du marché et que plus du quart des éditeurs canadiens ne vendent pas de livres électroniques aux bibliothèques ?

Voici quelques statistiques glanées de BookNet Canada, une association du milieu du livre anglo-canadienne. En particulier, soulignons ce sondage des lecteurs de livres en bibliothèque (à savoir si les usagers de bibliothèques lisent des auteurs canadiens), cet état des lieux de l’édition numérique ainsi qu’une infographie sur les lecteurs canadiens (proposant un sommaire de ces rapports payants).

Internet Québec Rapport et étude

Enquête NETendances du CEFRIO

Le CEFRIO vient de diffuser l’enquête annuelle NETendances, qui mesure l’utilisation d’internet des québécois. Cette année, entre autres sujets, il est beaucoup question d’internet comme source d’information. Voir ce billet sur le blogue du CEFRIO :
Plus d’un internaute québécois sur deux suit de l’information en temps réel sur Internet:

L’enquête NETendances du CEFRIO mesure cette année une nouvelle habitude d’utilisation d’Internet au Québec : le suivi d’information en temps réel sur Internet. Les données de l’enquête permettent de constater que plus d’un internaute québécois sur deux (59 %) suit de l’information en temps réel sur Internet, que ce soit à partir d’un fil d’actualité, d’un site Web, de notifications, d’une application mobile ou d’un média social comme Twitter. Parmi les types d’actualités suivis en temps réel sur Internet, on note les nouvelles issues de l’actualité (44 % des internautes), les résultats sportifs (28 %), les événements culturels (26 %), les résultats d’élection (22 %), l’information boursière ou financière (14 %).

Contenu culturel États-Unis Rapport et étude Vie privée et anonymat

Internet et tous ses secrets

Deux nouvelles ce matin convergent autour du thème du contrôle d’internet.

Le site OpenMedia.org relate le contenu de l’accord de libre-échange du Partenariat transpacifique et indique que plusieurs dispositions visent le contrôle du contenu Internet (les sources sont, entre autres Wikileaks, l’EFF et PublicKnowledge). Voir aussi Michael Geist à ce sujet.

Par ailleurs, le Berkman Center de Harvard (droit d’internet) annonce la publication d’une étude sur les moyens de mesurer l’activité numérique afin de renseigner les politiques publiques. Il s’agit d’un rapport issu de l’initiative de recherche nommée The Net Monitor.

Canada Livre et édition Médiation Québec Rapport et étude

Et si on doublait le nombre de lecteurs au Québec ?

Un article hier de La Presse + relève des études statistiques qui montrent que plus de la moitié des québécois n’ont pas les compétences en lecture nécessaires pour pleinement prendre part dans la société – et encore moins pour lire notre littérature nationale. Seuls le Nouveau Brunswick et Terre-Neuve font pire.

Selon Alain Dubuc :

19 % des Québécois sont au bas de l’échelle, ce qui donne 1,2 millions d’adultes qui, sans être analphabètes, ne peuvent décoder que des textes extrêmement simples. Cette proportion est très élevée. Elle n’est que de 15 % en Ontario, de 12,8 % en Australie, de 11,9 % aux Pays-Bas, ce qui place le Québec 20e sur 22 à l’échelle internationale devant l’Italie et l’Espagne.

On retrouve aussi au Québec une proportion élevée de citoyens, 34 %, qui sont au niveau 2, fonctionnels mais pas assez pour vraiment s’épanouir dans une société moderne. C’est ainsi que le Québec compte 53 % de ces citoyens qui n’ont pas les compétences souhaitables, soit 3,4 millions de personnes. Encore là, en tête de queue canadienne.

Cet écran a été partagé à partir de La Presse+
Édition du 11 novembre 2013, section DÉBATS, écran 4

L’article cite deux études, le Programme pour l’évaluation internationale des compétences des adultes (PEICA) del’OCDE ainsi qu’un rapport sur la littératie daté septembre du Conseil supérieur de l’éducation (pdf).

Et voici une idée : s’il y avait une institution publique, disponible sur tout le territoire, qui rend accessible la lecture et des services de pointe pour épauler l’accessibilité de la lecture et de la culture ? Serions-nous prêts à la financer et à lui donner les moyens humains, technologiques et juridique de réussir cette mission ?

Je me demande comment se porterai le milieu du livre si nous étions capable de doubler le nombre de lecteurs dans la Belle Province ?

Ajout le 2013-11-13 : À lire, cet excellent point de vue d’Éric Samson sur le blogue d’Urbania.

Accès à l'information Information et savoirs Québec Rapport et étude

La science et les Québécois(ses)

L’Association Science et bien commun lance une enquête par Internet sur la perception de la science par les québécois. Selon l’association dont je suis membre :

Ce grand questionnaire web, réalisé de manière collaborative, couvre quatre grands thèmes : 1) l’intérêt des répondants pour les sciences, 2) leur perception de ce que sont les sciences et les scientifiques, 3) leur accès à l’information scientifique et 4) leur position sur les rapports entre la science, les citoyens et le gouvernement. Toutes les sciences enseignées à l’université sont concernées : de la nature, du vivant, sociales et humaines, technologies, etc. Répondre à ces 40 questions (en 30 minutes environ) offre une occasion de réfléchir de manière approfondie à notre rapport à la science, tout en contribuant à tracer un portrait global de la situation québécoise qui saura éclairer autant les médias scientifiques que les autorités publiques et les chercheurs en études sociales des sciences. Plusieurs questions permettront des comparaisons internationales.

Il est possible d’y participer d’ici au 7 novembre prochain.

Commerce et Compagnies Critique Droit d'auteur Grande Bretagne Jeux vidéos LLD Rapport et étude

La piraterie aide les industries culturelles

Une étude universitaire lancée par le département de communication de la prestigieuse London School of Economics & Political Science contredit le message de l’industrie culturelle quant à la nécessité du renforcement des peines de contrefaçon en droit d’auteur. La piraterie aide leurs affaires :

The report shows that the gaming, film and publishing industries are growing and new business models are emerging based on digital sharing.

For some in the creative industries, copyright infringement may actually be helping boost their revenues, the report finds.

Industry data shows that while the music industry has stagnated somewhat in the last four years, since 1998 it has experienced overall growth with internet-based revenues as a significant component since 2004. In the UK, online sales now exceed CDs or vinyl as a percentage of total revenue for recorded music.

L’étude, intitulée Copyright & Creation: A Case for Promoting Inclusive Online Sharing (par Bart Cammaerts, Robin Mansell, Bingchun Meng du London School of Economics and Political Science, Department of Media and Communications) propose des recommendations pour écarter le recours à une réponse graduée en Grande-Bretagne. L’étude est disponible gratuitement dans Internet.