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Ces pages furent créées dans le passé et je ne veux ni les diffuser, ni les effacer.
Conférence Montréal Propriété intellectuelle
Les licences à l'étude le 26 avril
Olivier Charbonneau 2012-04-16
La Licensing Executives Society nous propose une journée d’études sur les licences le 26 avril prochain à Montréal (en anglais uniquement, il me semble) :
This one-day course provides a survey of the basics of intellectual property (IP) and licensing. It builds a practical understanding of core IP and licensing concepts from both the business and legal perspectives. Each course, taught by both legal and business experts working as a team, is divided into five topics with examples, exercises and interaction between instructors and fellow students. Topics include: Introduction to IP; Basics of IP Commercialization & Licensing; Determining Reasonable License Fees & Royalty; Managing Risks; and a Licensing Case Study.
En plus, le 26 avril est la journée mondiale de la propriété intellectuelle.
Conférence Montréal
Un autre TEDx à Montréal!
Olivier Charbonneau 2012-04-16
Après le TEDxUdeM du 11 mars dernier, voici un autre TEDx à Montréal, le samedi 5 mai prochain au Monument National.
Plusieurs « chic types » du monde du libre, du livre ou des données y seront, dont Jonathan Brun, Hugh McGuire, Jake Porway et bien d’autres! Désolé de ne pouvoir y aller…
Accès libre Livre et édition
Index de livres académiques libres
Olivier Charbonneau 2012-04-16
Après le Directory of Open Access Journals (DOAJ), voici le Directory of Open Access Books, qui se spécialise sur les monographies revues par les pairs.
Voici une petite recherche sur les livres concernant le droit d’auteur.
Google
Google mesure pour vous
Olivier Charbonneau 2012-04-16
Après Google Search Insights (qui offre une vitrine sur le nombre de fois que les Internautes emploie un terme pour une recherche dans l’engin), voilà Google Scholar Metrics.
Le moteur de recherche propose donc de mesurer la « popularité » de certaines revues savantes en plusieurs langues (voir la liste en Français) en fonction de son «Indice H» :
[Selon Wikipedia] L’indice h (ou indice de Hirsch) est un indice essayant de quantifier la productivité scientifique et l’impact d’un scientifique en fonction du niveau de citation de ses publications. Il peut aussi s’appliquer à un groupe de scientifiques, tel qu’un département, une université ou un pays. […]
Accès libre Canada Document numérique Gouvernements
Plan du Canada pour un gouvernement ouvert
Olivier Charbonneau 2012-04-16
Le gouvernement du Canada a publié le 11 avril son Plan d’action du Canada pour un gouvernement ouvert, qui s’articule autour de trous volets :l’information ouverte; les données ouvertes ; et le dialogue ouvert.
À noter, sous le chapitre «nos engagements», cette infographie très intéressante (constatez le rôle de la bibliothèque virtuelle) :
Je vous propose (tout comme Michael Geist) cette excellente analyse de David Eaves.
Droit d'auteur Jugement Professeur Québec Universités
Droit d'auteur sur les matériels de cours
Olivier Charbonneau 2012-04-16
Me France Rivard propose, via le blogue de la SOQUIJ (relève du ministre de la Justice du Québec et se finance par la vente d’outils juridiques) un sommaire d’un jugement qui traite de la possession des droits d’auteur sur le matériel pédagogique d’un ex-chargé de cours.
Référence au jugement :
Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval (FNEEQ-CSN) et Université Laval (Daniel Doucet), (T.A., 2012-01-31), SOQUIJ AZ-50833549, 2012EXPT-645, D.T.E. 2012T-210.
(pas encore sur CANLII).
Éducation France Internet Livre et édition
Bande dessinée numérique
Olivier Charbonneau 2012-04-16
À lire, le dossier de THOR.edu (éducation à distance) sur la bande dessinée en éducation (en général) et en particulier, cet article sur la bd numérique.
Bibliothèques Livre et édition Québec
Combien de livres au Québec?
Olivier Charbonneau 2012-04-13
Un article dans le Soleil de Québec m’a lancé dans une folle recherche recherche dans Internet – pas très longue, mais très intéressante :
Dans un marché où il se vend pour 800 millions de livres neufs par an au Québec, le livre numérique commence à se tailler une place. Petite pour l’instant au Québec comparé à ce qui se passe aux États-Unis. Mais 800 millions $, c’est plus que le marché de la musique ou celui des arts de la scène.
«Depuis 2010, les ventes de livres numériques quadruplent chaque année. De 1 % en 2011, elles seront de 4 % au moins en 2012, affirme Clément Laberge, vice-président des services d’édition numérique chez De Marque. Un éditeur a fait la moitié de son chiffre d’affaires annuel dans les trois premiers mois de l’année.»
Les mots introductifs sont du journaliste Yves Therrien, qui cite ensuite Clément Laberge, le tsar du livre électronique au Québec (et un très chic type), il se serait vendu 800 millions de dollars de livres au Québec. Citation required dirait Wikipedia. Go le bibliothécaire…
Premier arrêt, les Statistiques de l’édition au Québec en 2010 de BAnQ, tiré des données du dépôt légal. J’avoue que je savais que le chiffre ne se trouvait pas dans ce document, mais j’ai vu passer une note concernant ce nouveau rapport dans mon fil twitter, alors je n’ai pas pu m’empêcher de le parcourir rapidement. Mais quand même, 6
978 titres de livres et 2
583 «brochures» furent produites au Québec en 2010 (p. 7).
Ensuite, je me suis lancé vers l’Observatoire de la culture et des communications (OCCQ) de l’Institut de la statistique du Québec. Là, se trouve le tableau de Ventes finales de livres neufs selon la catégorie de point de vente, Québec, janvier à décembre 2010 et janvier à décembre 2011, qui ventile les ventes par mois pour l’endroit où le livre s’est vendu (librairie, éditeur, etc.) – résultat : 753
970
072$ pour 2011 – un arrondissement grossier mais assez proche (c’est quoi 50 millions de $ entre amis?) On parlait de 790
618
791$ en 2010 par contre, une chute de près de 5%.
Curieux, je persiste. Quel est l’apport des bibliothèques dans ces données ? Encore selon l’OCCQ, les bibliothèques publiques de la belle province ont dépensé $32
397
793 en 2009 cette fois.
Ensuite, la CRÉPUQ (Conférence des recteurs et principaux universitaires du Québec) indique que les bibliothèques universitaires ont dépensé $59
814
638 en «ressources documentaires», dont $18
331
126 en ressources papier ($8
253
060 pour les livres papier) et la balance pour le numérique (selon la CRÉPUQ, Statistiques générales des bibliothèques universitaires québécoises 2009-2010 Section II. Tableau 5 Répartition des dépenses de fonctionnement des bibliothèques selon la nature des dépenses & Tableau 7 Répartition des dépenses en ressources documentaires
imprimées et autres supports physiques).
De plus, Statistiques Canada nous apprend que le ménage moyen québécois dépense environ 196$ par année en livres (225$ pour le ménage médian) en 2009, bien moins que la moyenne Canadienne qui s’établit à 232$ de dollars en moyenne par ménage et 240$ pour le ménage médian.
Statistique Canada. Tableau 203-0011 – Enquête sur les dépenses des ménages (EDM), dépenses des ménages au titre du matériel de lecture, selon les provinces et territoires, annuel, CANSIM (base de données).
Voilà qui est plus précis !
Canada Droit d'auteur Médiation
Quelques lectures pour réfléchir au droit d'auteur
Olivier Charbonneau 2012-04-13
Voici quelques lectures essentielles à comprendre le droit d’auteur au Canada :
Pour débuter, il y a Le guide des droits d’auteur d’Industrie Canada, utile pour introduire les concepts de base.
Ensuite, je suggère fortement aux bibliothécaires de lire «l’arrêt CCH» de la Cour suprême du Canada:
CCH Canadienne Ltée c. Barreau du Haut-Canada, 2004 CSC 13 (CanLII), [2004] 1 RCS 339, http://canlii.ca/t/1glnw consulté le 2012-04-13
En fait, si vous ne voulez que lire une seule chose, le jugement CCH, surtout les 10-15 premières pages, est un excellent résumé des enjeux et des solutions, dont le texte est accessible par un public éclairé et non-juridique.
En lisant l’arrêt CCH, vous pouvez vous référer au texte de la Loi sur le droit d’auteur.
Aussi, j’ai créé une petite foire aux questions intitulée Théorie de l’oignon, que j’ai tenté d’étoffer dans un guide sur l’utilisation d’oeuvre protégées (que je n’ai jamais complété).
Il y a aussi le Copyright for Librarians un très bon guide résultant des travaux de juristes et bibliothécaires au niveau international.
Finalement, voir ce billet intitulé Recette générale du droit d’auteur pour bibliothécaires, qui représente la «suite» de la théorie de l’oignon.
C’est un bon début pour le moment.
Canada Musique
Exécuter de la musique en public
Olivier Charbonneau 2012-04-13
je suis bibliothécaire, pas avocat, et ce qui suit constitue ma compréhension d’un sujet complexe, partagée pour des fins de discussion uniquement (bla, bla, bla)
Si jamais vous prévoyez un concert amateur ou un événement public d’envergure où vous prévoyez « jouer de la musique » en public, sachez que le droit d’exécuter de la musique en public est réservé au titulaire du droit d’auteur. Il faut donc demander permission.
Ceci dit, il se peut que l’endroit où vous allez réaliser l’événement dispose déjà d’une licence d’exécution de musique en public (c’est souvent le cas avec les salles de réception par exemple). Renseignez-vous auprès de vos partenaires – il se peut que vous soyez déjà couvert par une licence d’exécution de musique en public.
Par ailleurs, il existe certaines exceptions pour exécuter la musique sur les lieux d’un établissement d’enseignement, comme le précise l’article 29.5 de la Loi sur le droit d’auteur du Canada. Il est important de respecter toutes les modalités des articles concernant les exceptions du droit d’auteur.
Finalement, une façon simple pour obtenir la permission «en vrac» consiste à signer une licence avec une société de gestion collective du droit d’auteur, homologuée par la Commission du droit d’auteur du Canada. Chaque Société est responsable d’un répertoire d’oeuvres pour un usage précis. Pour la musique, il semble que la SOCAN soit la seule Société de gestion collective qui gère les droits d’exécution au public de musique au Canada – est-ce que je me trompe ? Il me semble qu’il n’y en a pas d’autres…