Le Bureau du droit d’auteur de l’University of Alberta a lancé en janvier une nouvelle version de son ordinogramme (J’aime cette traduction pour flow chart) pour déterminer si toute oeuvre sujette au droit d’auteur se retrouve dans le domaine public (c’est à dire que le droit de propriété patrimonial est expiré).
La version originale se trouve dans l’onglet « outils » du portail d’information de nos collègues albertains.
Je suis heureux de vous signaler cet atelier du 7 février prochain à la Ville de Québec:
Donnant suite à une première édition tenue en 2010, la Fabrique du numérique se veut une journée de réflexion pour l’innovation éditoriale. Le tout se déroulera le 7 février prochain au Camp (125 boul. Charest Est, Québec, 2e étage).
Elle est destinée à tous les acteurs intéressés par le rôle du numérique dans les pratiques de création, d’édition littéraire et savante au Québec. L’événement ouvre ses portes aux éditeurs, créateurs, bibliothécaires, chercheurs et étudiants qui ont à cœur la discussion et la concertation autour de ces enjeux.
La Fabrique, c’est l’occasion de réfléchir ensemble aux possibilités du livre en contexte numérique. — Quelles sont les avenues prometteuses? Quels sont les exemples inspirants, les chantiers à connaître et à suivre? — Comment planifier le travail éditorial, à l’intersection de nouveaux métiers à combiner et devant le défi de développements technologiques inédits?
La Fabrique, ce sont de courtes présentations et des moments d’échange autour de trois thèmes, puis une réflexion collective pour nous outiller en vue de produire le livre de demain.
Pour consulter le programme, voir la pièce jointe!
À noter qu’il est important de s’inscrire en complétant le formulaire en ligne: https://bit.ly/fab2020.
La journée sera suivie d’un 5 à 7 aux Éditions Alto (280, rue Saint-Joseph Est).
La Fabrique du numérique est un événement organisé par René Audet (Laboratoire Ex Situ / Littérature québécoise mobile) Véronique Fontaine (Fonfon / Association nationale des éditeurs de livres) et Christiane Vadnais (Alto).
* Rappel: N’oubliez pas de vous inscrire en complétant le formulaire en ligne pour aider l’équipe à planifier la logistique de l’événement: https://bit.ly/fab2020
J’ai adoré ce documentaire de 45 minutes environ, relatant les déboires d’une compagnie vouée à la préservation des jeux vidéo anciens.
GOG.com est l’initiative d’une compagnie polonaise qui a connu un monde sans droit d’auteur: la conversion de son pays d’un système communiste à celui capitaliste. Fort de ses réussites à titre de distributeur local de certains titres populaires des dernières décennies, la compagnie décide de se lancer dans la conversion et diffusion de jeux vidéo sur d’anciennes plate-formes. Il semble que retracer les droits sur les jeux fut tout aussi compliqué que convertir ceux-ci aux plate-formes actuelles. Une excellente formation en droit d’auteur pour ce qui est de retracer les droits sur un corpus patrimonial dans un contexte d’exploitation commercial.
Ce documentaire fut réalisé par Noclip, une initiative sociofinancée qui vise à créer parler de jeux vidéo. Voir leur canal sur Youtube.
Une amie m’a fait remarqué que je n’ai pas blogué depuis quelques mois. «Est-ce que ton carnet est mort?» a-t-elle demandé…
Non, non, ne vous en faites pas, j’ai beaucoup de choses à dire. Encore et toujours. Ceci dit, je peinais à m’assoir à l’ordinateur, je me sentais fatigué après mes journées de travail, même la lecture m’épuisait après quelques minutes. Je croyais que j’étais malade… jusqu’à ce que je visite l’optométriste pour une visite de routine avec mes filles.
Je suis maintenant l’heureux propriétaire de lentilles correctrices, mes « lunettes de vieux » que je porte sur le bout du nez, pour corriger le durcissement naturel de la lentille cornéenne humaine dû au vieillissement…
Alors, maintenant que j’ai corrigé ce « manque de vision » je peux reprendre la plume sans m’épuiser !
La Federal Trade Commission, l’agence nationale en charge du commerce aux États-Unis a dévoilé un nouveau cadre de gouvernance pour les influenceurs du web et autres célébrités. Pour assurer une seine concurrence dans le marché, il faut dévoiler ses liens commerciaux avec les entités que nous endossons. Je vous invite à visiter la foire aux questions pour les influenceurs de la FTC pour de plus amples renseignements.
À cet effet, je déclare solennellement que je suis lâchement au solde de l’Université Concordia depuis le tout début de ce carnet. Il s’agit d’une corporation privée de droit public vouée à l’éradication de l’ignorance par l’enseignement. À titre de bibliothécaire, je prône le libre accès au savoir par le biais de marchés bien calibrés et fluides.
Je propose certaines ressources sur les communs via ce billet daté de 2015 et ces notes de présentation de l’an dernier. Voici quelques ressources additionnelles à consulter:
Hess, Charlotte and Elenor Ostrom. 2007. “A Framework for Analyzing the Knowledge Commons” In Understanding Knowledge as a Commons: From Theory to Practice, edited by Charlotte Hess and Elinor Ostrom, 41-81. MIT Press. URL: https://clues.concordia.ca/record=b3085147
La Digital Library of the Commons (DLC) est une bibliothèque virtuelle compilant des ressources documentaires sur les communs. URL: https://dlc.dlib.indiana.edu/dlc/
Petite note pour mentionner une recension de balados pour les enfants (le terme québécois pour podcasts est baladodiffusion) sur mon site d’économie familiale. Il s’agit, bien sûr, de contenu en libre accès. J’ai regardé brièvement et il n’y a pas beaucoup de détails concernant les droits d’utilisation associés avec ce matériel accessible librement dans internet mais protégé par droit d’auteur.
À lire, ce mémoire déposé conjointement par les plus grosses associations de bibliothèques des États-Unis, concernant la numérisation patrimoniale. Voici la table des matières:
Source: Infojustice.org pour plus de détails. Ce mémoire, ainsi que tous les autres acheminés à SCOTUS (acronyme pour les initiés qui désigne Supreme Court of the Unites States), sont disponibles sur cette page:
Il s’agit d’un litige portant sur l’immunité du souverain (pour le Canada, on parlerait de l’immunité de la couronne) dans le cas de l’utilisation d’un droit d’auteur.
Non, le blogueur que je suis n’est pas mort… j’ai simplement été occupé à nourrir mes autres carnets et, incidemment, à survivre à ma 17e rentrée universitaire.
Outre mon carnet de « travail » OutFind.ca (en anglais, car c’est ma langue de travail et celle de ma communauté), je tiens quelques autres carnets personnels. Le plus ancien est mon blogue d’économie familiale, BobMange.ca (prononcez Bob mange ça). J’y diffuse des recettes, notes de cuisine et quelques autres éléments reliés à ma vie de parent. Le plus récent est Nigog.ca, un carnet voué au plein-air, surtout la voile, la chasse, la pêche, la randonnée et le camping plus ou moins sauvage.
Jadis, je mettais tout sur BobMange.ca mais je trouve difficile de maintenir une ligne éditoriale claire entre tous ces sites. J’ai aussi une idée en arrière de la tête pour tous ces sites internet mais pour le moment, je me contente de les alimenter par mes hobbies et autres activités.
Décidément, mes lectures estivales ont un fil rouge tissé serré autour d’un écrin débordant de numérique. Outre la chronique des dernières semaines qui alimente mes réflexions, j’ai déniché certaines perles de science fiction pour également nourrir mes rêves. Je me suis offert certaines digressions estivales sans trop errer à l’extérieur de mon champ d’intérêt.
Je viens de boucler la lecture du plus récent roman de Cassie Lessard, La valeur de l’inconnue, qui m’a beaucoup plus. Tisser un univers en science fiction c’est comme le choix de la palette de couleurs en bande dessinée : il est facile de tomber dans le connu (ligne claire!) mais l’oeuvre gagne lorsque la créatrisse sort des sentiers battus. Lessard offre un roman que j’ai dévoré, explorant l’univers quantique dans la fibre même du récit. Je suis convaincu que j’y verrai une autre oeuvre lorsque je m’y frotterai à nouveau – car ce roman nécessitera une autre lecture.
Sur un autre ordre d’idées, j’ai aussi succombé pour cette biographie bien particulière, qui explore la vie tumultueuse du « Zéro » dans la société occidentale. J’ai déniché la traduction du volume de Seife à ma bibliothèque publique et j’ai particulièrement aimé le traitement de l’histoire des mathématiques selon la perspective du concept du néant. J’ai jadis étudié les « maths dures » au Cégep (en Terminale/Bac+1 pour nos amis de l’hexagone qui ne connaissent pas le Québec) mais je me demande ce que ma vie aurait été si j’avais pris le soin d’apprendre les maths par l’ornière de ses débats intellectuels et de ses impacts sociaux… en fait, je suspecte que tous ceux et, surtout celles, qui nécessitent d’une appropriation intellectuelle par le biais des relations interpersonnelles, les jeux de coulisses et autres rebondissements humains.
Et, j’ai quelques livres qui attendent patiemment, tel un rayon lumineux de littérature, capté au passage dans une librairie près de chez vous. Finalement, je vous laisse avec une « pile de lecture » dénichée à ma bibliothèque publique… ma lourde tâche se transporte dans des sacs réutilisables bien renforcés… peut-être que dans un univers parallèle, le Moi-prime a une masse assez sévère pour courber l’a matrice d’espace-temps pour aspirer une infinité de temps !