Organisations | Page 61

Internet Québec

Déflation de la blogosphère ?

Le Centre francophone d’informatisation des organisations (CEFRIO) annonce la publication de l’édition 2008 de son recensement annuel de l’utilisation d’Internet des Québécois.

Intitulée NETendances cette étude analyse l’évolution de l’utilisation d’Internet au Québec depuis 1999. Le rapport complet est payant, mais certains détails sont révélés :

au cours du mois précédent la collecte de janvier 2009, 18,7 % des Québécois ont acheté un bien ou un service en ligne, 41,4 % ont effectué des opérations bancaires sur Internet alors qu’une minorité ont effectué des placements financiers (4,1 %) ou acheté de l’assurance (0,8 %). Globalement, 45,8 % des adultes du Québec auraient effectué au moins une de ces activités transactionnelles au cours du dernier mois.

Mercredi le 1 avril 2009, Fabien Deglise nous propose une analyse en page A4 du Quotidien Montréalais Le Devoir, et précise que :

19 % des adultes québécois ont consulté un blogue, contre 26 % un an plus tôt. Ce désintérêt pour la blogosphère semble aussi frapper les créateurs de contenus dans ces environnements. Ainsi, 5,5 % des mêmes adultes ont alimenté l’an dernier un blogue, contre 8,3 % en 2007.

Il faudra attendre à l’an prochain pour savoir si la tendance se maintient…

Accès libre États-Unis Gouvernements Rapport et étude

Top 10 documents gouvernementaux

Le Center for Democracy & Technology (CDT) et OpenTheGovernment.org annoncent le lancement d’un rapport qui recense les 10 catégories de documents les plus demandés provenants du gouvernement des USA. Intitulée, “Show Us The Data: The Most Wanted Government Documents” (PDF, 32 p, en), ce document indique que les 10 documents sont comme suit:

1. All Congressional Research Service Reports
2. Information about the use of TARP and bailout funds
3. Open and accessible federal court documents through the PACER system
4. Current federal contractor projects
5. Court settlements involving federal agencies
6. Access to comprehensive information about legislation and congressional actions via THOMAS or public access to Legislative Information Service
7. Online access to electronic campaign disclosures
8. Daily schedules of the president and cabinet officials
9. Personal financial disclosures from policymakers across government
10. State Medicaid plans and waivers.

Voir aussi le billet diffusé sur le site d’ARMA International, une association international de professionnels de l’information.

Merci à Catherine Roy pour le tuyau!

Francophonie Jeux vidéos Loi ou règlement Québec

Jouez en français au Québec

à compter du 1er avril prochain, l’Office québécois de la langue française imposera des règles sur la diffusion des jeux vidéos au Québec. En effet, si une version française existe dans le monde, elle devra l’être au Québec.

Depuis le 10 septembre 2007, l’OQLF et l’Association canadienne du logiciel de divertissement ont lancé un projet sur le sujet, comme le précise cet article tiré des archives du quotidien montréalais Le Devoir (17 août 2007).

De plus, l’initiative comporte d’autres aspects forts intéressants. On connait bien l’OQLF pour son dictionnaire multilingue www.granddictionnaire.com, particulièrement utile pour les néologismes technologiques. Et bien, voici que l’agence du gouvernement québécois propose une terminologie pour assister à la traduction de jeux.

Aussi, le site d’actualité technologiques Branchez-Vous propose maintenant un portail d’information sur les jeux en français : http://jouezenfrancais.branchez-vous.com/, un complément à son portail www.jouez.com (http://jouez.branchez-vous.com/).

Pour plus de détails, visitez www.oqlf.gouv.qc.ca/jeuxvideo.

Contenu culturel Montréal Web 2.0

À lire : Sismographe

Les journalistes du quotidien montréalais Le Devoir nous proposent un nouveau carnet collectif, Sismographe : cultures en mutation à l’adresse http://carnetsdudevoir.com. Voici son petit texte introductif :

La production, la diffusion et la consommation de la culture se transforment radicalement. Musique téléchargée, cinéma ou opéra numériques, livres dématérialisés, vente aux enchères ou télé sur internet, médias et industries culturelles en crise: ce blogue collectif des journalistes du Devoir propose de sonder les espaces culturels en mutation pour enregistrer les bouleversements en cours

Livre et édition Montréal Universités

La micro-édition à l'Université McGill

Selon Isabelle Paré du Devoir (28-29 mars 2009, page F2, page fermée), les bibliothèques de l’Université McGill se doteront d’une machine « Expresso » qui imprime des livres entiers sur demande cet été. Ce réseau serait le 3e au Canada de se doter d’une telle machine.

à lire à ce sujet, le billet sur le site Sismographe, le nouveau blogue des journalistes du quotidien montréalais Le Devoir, à propos des mutations aux industries de la culture.

Bibliographie Critique Web 2.0

Et si Internet tue la culture ?

C’est justement la question à laquelle Andrew Keen tente de répondre dans son essai Le culte de l’am@teur : Comment Internet tue notre culture, traduit de l’américain par Jacques-Gilles Laberge aux Éditions de l’Homme.

Louis Cornellier, dans l’édition du samedi 28 et du dimanche 29 mars 2009 du quotidien montréalais Le Devoir, en page F8, passe le livre en critique et précise que :

Andrew Keen, lui, a déjà eu le temps de dégriser. Le jugement qu’il porte sur les impacts de ce nouvel âge du numérique est dévastateur. MySpace et Facebook auraient créé «une culture du narcissisme numérique», Wikipédia minerait l’autorité des enseignants et des experts, YouTube, «par l’inanité et l’absurdité de son contenu», aurait engendré une génération «davantage intéressée à s’exprimer elle-même qu’à connaître le monde réel», et le règne des blogues insensibiliserait «les jeunes aux voix des spécialistes informés et des journalistes professionnels». Keen conclut donc à «une cité numérique d’une médiocrité prodigieuse» qui contribue «à répandre le dilettantisme, le fiel et le mensonge au sein de nos sociétés». L’a-mateurisme, désormais, remplacerait l’expérience, le savoir et le talent, «une nouvelle attitude qui menace l’avenir de nos institutions culturelles».

Amériques - Autres Commerce et Compagnies Propriété intellectuelle Rapport et étude

La propriété intellectuelle pour le développement

L’International Centre for Trade and Sustainable Development (ICTSD) annonce le lancement d’une nouvelle étude intitulée The Global Debate on the Enforcement of Intellectual Property Rights and Developing Countries. L’étude de 99 pages en anglais offre la perspective de deux professeurs, Carsten Fink qui évalue les aspects économiques de la propriété intellectuelle et Carlos Correa évalue l’impact du renforcement de la propriété intellectuelle pour les pays en voie de développement.

L’étude The Global Debate on the Enforcement of Intellectual Property Rights and Developing Countries est disponible en format PDF.

Bibliothécaire Critique Google Numérisation

Unir les bibliothécaires (ou qui a peur de Google?)

Guilaine Beaudry signe un billet dans les pages du quotidien montréalais Le Devoir qui critique l’initiative de numérisation de livres du géant d’internet Google. La présidente de la Corporation des bibliothécaires professionnels du Québec (CBPQ), groupe dont notre rédacteur en chef est membre, lance un haro sur les activités commerciales sur les collections de bibliothèques :

Les trésors documentaires des collections des bibliothèques constituent une véritable caverne d’Ali Baba dont seul Google peut présentement déclamer le sésame pour en exploiter le capital économique. Il faut bien reconnaître la puissance d’un géant de seulement quelques années qui constitue une collection de livres à dimension titanesque sans payer un sou pour obtenir son fonds de commerce. C’est comme si la fourmi venait de se faire ravir ses réserves par la cigale. Devant telle situation, on peut avoir envie de voir se rallier les bibliothécaires et de lancer: «Bibliothèques du monde entier, unissez-vous!»

Malgré le fait que Google propose un contrat non-exclusif de numérisation, il semblerait que les professionnels de l’information auraient à gagner de proposer leurs propres initiatives, comme le projet Europeana.eu et le Réseau francophone des bibliothèques nationales numériques.

En fait, la seule possession d’un fichier numérique, qu’il soit issu d’une oeuvre dans le domaine public ou encore sous droit d’auteur, semble créer une nouvelle sorte de droit, la licence de diffusion. Il s’agit là de la source de l’inquiétude de Mme Beaudry.