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Conférence Crimes Internet Musique Utilisation équitable

La musique dans tous ces états

Le Groupe de recherche en droit international et comparé de la consommation (GREDICC) de l’UQAM annonce la conférence suivante le 8 février 2007 prochain, à 16h :

Les Beaux jeudis du droit de la consommation proposent cette année comme thème directeur « Le droit de la consommation sous influences ». À l’heure de la mondialisation, le droit de la protection du consommateur ne se développe pas en vase clos et connaît des influences externes et internes indéniables que feront ressortir, chacun à leur manière et dans leur perspective propre, les conférenciers invités.

Le professeur Georges Azzaria a cordialement accepté notre invitation pour le 8 février prochain avec une communication au thème et au titre accrocheurs: « L’avare et l’intangible : à propos du téléchargement d’oeuvres sur Internet »

Le thème:
Le téléchargement illégal d’oeuvres alimente un débat dont les origines remontent à l’apparition même du droit d’auteur. Entre la protection des intérêts des auteurs et le droit du public d’avoir accès aux oeuvres, se croisent des discours qui proposent une lecture différente de la notion de propriété.

Cette conférence analyse l’état de la question sous l’angle des notions de « biens de consommation » et de « consommateur », en insistant sur les transformations que les pratiques des internautes leur font aujourd’hui subir. La propriété intangible qui fonde le droit d’auteur doit-elle être repensée ou l’internaute est-il simplement devenu un consommateur avare ?

Le conférencier:
Georges Azzaria est avocat, docteur en droit et professeur agrégé à la Faculté de droit de l’Université Laval. Spécialiste du droit d’auteur, il compte à son actif plusieurs publications dans ce domaine, en plus d’être membre de plusieurs organismes et associations voués à la culture artistique.

Ne manquez pas cette conférence à partir de 16h00 le 8 février 2007 prochain, au local A-1715 – entrée par le 400 Ste-Catherine est.

Accès libre Anniversaire Bibliothèques Document numérique Information et savoirs

La perle rare et l’accès libre

Les responsables du projet OAIster (jeu de mots signifiant « huitre » en anglais) annonce qu’il existe maintenant plus de 10 millions d’enregistrements. Cette initiative de l’University of Michigan est en réalité un cadre de partage de métadonnées de documents numériques en accès libre, versés dans des dépôts institutionnels locaux. Toutes nos félicitations aux organisateurs du projet !

Accès libre Commerce et Compagnies Europe Information et savoirs Livre et édition Pétition Ridicule Universités

Alerte au sophisme !

La course à l’accès libre (open access) ne laisse pas indifférent, si l’on en juge d’un article récent de la vénérable revue Nature, qui est corroboré par la version web du Scientific American. Des groupes d’éditeurs scientifiques américains auraient retenus les services d’un maître du PR, les « Press Relations » ou relations médiatiques, afin de traîner dans la boue le mouvement en faveur l’accès libre à la science financée par les subventions étatiques.

L’article de Nature évoque quelques propositions lancées par le guru du spin, comme prétendre que l’accès libre à la science, surtout celle financée par les deniers publics, équivaut à de la censure. Pourquoi ? Entre autres belles formules étourdissantes dudit guru, seuls les éditeurs commerciaux seraient en mesure d’assurer un système efficace de revue par les pairs, mécanisme à la base de l’édition académique.

Bien sûr, le guru du spin contourne complètement le fait que les éditeurs commerciaux se voient assigner GRATUITEMENT les droits d’auteurs sur les textes qu’ils diffusent, malgré le fait que leur création est financée par l’argent du public. Souvent, les scientifiques participent BÉNÉVOLEMENT au processus de revue par les pairs.

L’intérêt des éditeurs commerciaux dans l’acquisition gratuite de ce monopole leur donne une position dominante sur le marché de l’information académique. Qui dit monopole dans l’accès à la science, dit invariablement censure économique puisque les éditeurs privés sont redevable UNIQUEMENT à leurs actionnaires en quête de profits. Comme quoi, le citoyen doit s’armer contre ces détournements sémantiques !

Nous ne sommes pas contre l’édition commerciale savante, loin de là. Il s’agit d’une composante nécessaire pour la diffusion de la connaissance humaine, particulièrement pour la distribution des revues en format papier. Grâce aux nouvelles technologies, de nouveaux modèles sont apparus et il convient d’établir un débat social ouvert et robuste sur cette question, particulièrement en lien avec la mission universitaire prise au sens large. Certains pourront voir dans l’effort des éditeurs commerciaux relevé par la revue Nature une stratégie douteuse sur le plan social.

Nous proposons au cybercitoyen en quête de justice informationnelle de signer la pétition présentée au Parlement européen, en faveur de l’accès libre à la science financée par les fonds publics. Elle est également présentée sur le site Cordis.

Droit d'auteur Google Québec

Google à Montréal !?!

Un article du quotidien montréalais Le Devoir (2007-01-26, p. A7) indique que Google, multinationale du web avec ses 9400 employés et 7.4 milliards US de chiffre d’affaire en 2006, est en recrutement pour ses bureaux de Montréal. Par ailleurs, l’article indique que l’engin de recherche #1 du Web serait à la recherche d’espaces à bureaux de 100,000 pieds carrés (30 480 mètres pour les métriques d’entre vous).

Si jamais les recruteurs passent par CultureLibre.ca, nous avons déjà consigné le CV de notre Rédacteur-en-chef, Olivier Charbonneau, dans cet humble carnet 😉

Canada Créateur Diversité culturelle Liberté d'expression Revendication

Une fondation, un manifeste et l’art dans la ville

Ce 18 janvier 2007 dernier au Café des éclusiers, lieu bien branché de la métropole québécoise, fut lancé le Manifeste de la nouvelle Fondation Musagetes. Selon l’information disponible dans le site de Culture Montréal, un organisme de défense et promotion de la culture,
Manifeste de la Fondation Musagetes en format PDF

Musagetes est une nouvelle fondation établie au Canada, ouverte sur le monde et qui se préoccupe des arts, de la création et de la vie communautaire.
La Fondation Musagetes s’intéresse au rôle que peut jouer l’art pour combler les lignes de faille et les problèmes de plus en plus complexes qui minent la société actuelle, notamment :

  • la préséance de l’instrumentalisme qui calcule le coût de toutes choses tout en en ignorant la valeur;
  • le recours à l’économie comme unique instrument de mesure de la valeur;
  • l’érosion du sentiment de « communauté » dans un monde dominé par l’individualisme et la crainte de l’« autre »;
  • le manque d’intérêt, et même un certain mépris, pour tout ce qui est intangible et difficilement mesurable : les valeurs intrinsèques, les sentiments humains, l’esprit d’invention et d’imagination, la vie de l’esprit.

Le texte complet de la déclaration est disponible en format HTML et PDF. Par ailleurs, tous et chacun sont invités à appuyer l’initiative, chose que nous nous sommes empressés de faire !

Canada Conférence Écoles Films Universités Usages

Les films à l’école

Une collègue nous a fait suivre la notification d’une conférence qui a l’air très intéressante, explorant le thème de la gestion des collections médiatiques ainsi que des questions de droit d’auteur, du 25 au 26 avril 2007 à Vancouver-Nord (CB). Cette conférence est tenue sous l’égide de AEMAC, l’Advanced Education Media Acquisitions Centre, un consortium d’institutions de l’ouest canadien.

Accès à l'information Rapport et étude Réforme UNESCO Universités

Le pouvoir de la connaissance

L’UNESCO annonce la publication d’un nouveau document (en anglais), selon le site :

intitulé “Knowledge, Power and Dissent. Critical Perspectives on Higher Education and Research in Knowledge Society” vient de paraître dans la collection L’éducation en devenir. L’ouvrage propose une analyse critique de l’enseignement supérieur et de la recherche dans la société du savoir, ainsi que des pistes pour assurer un développement humain durable.

Accès à l'information Canada Commerce et Compagnies Données géospatiales Gouvernements Livre et édition Revendication

Ne pas predre le nord…

Félicitations à tous les citoyens qui ont oeuvré à sauver le programme d’impression de cartes canadiennes !

En effet, le gouvernement a finalement conservé ce programme important pour la communauté de la géomatique. Voici un commentaire d’un député à la chambre des communes le 28 novembre 2006 dernier :

M. Pierre Lemieux (Glengarry—Prescott—Russell, PCC):
Monsieur le Président, récemment, le ministre des Ressources naturelles a protégé le droit des Canadiens d’avoir accès à des cartes topographiques sur papier, car l’ancien gouvernement n’a pas fait son travail dans le secteur de la cartographie.

Le Canada a des antécédents remarquables en cartographie et il est un chef de file mondial en géomatique. Notre pays est actuellement reconnu dans le monde entier pour sa technologie géospatiale novatrice, qui repose sur ce que le Canada fait depuis probablement le plus longtemps, à savoir l’exploration terrestre.

Dès que le ministre a été informé de la décision de l’ancien gouvernement de fermer le Bureau des cartes du Canada, il s’est engagé à sauver le programme. Ce faisant, non seulement notre ministre a fait en sorte qu’on puisse continuer d’avoir accès aux cartes, mais il a également accru la sensibilisation à l’importance des cartes pour les collectivités rurales ou éloignées, ainsi que pour la souveraineté, l’infrastructure, le tourisme, l’enseignement, la défense nationale et bien d’autres secteurs.

Les cartes sont importantes. Elles font partie intégrante non seulement de notre patrimoine, mais aussi de notre économie d’aujourd’hui et de demain.

La Chambre félicite et remercie le ministre et le nouveau gouvernement du Canada d’avoir veillé à ce que le Canada demeure sur la carte.