Information et savoirs | Page 57

Conférence Internet Québec

La grille mondiale

Dans le cadre d’une conférence du CRIM le 15 février prochain, Stanley Litow, président de la Fondation internationale IBM (140 millions de dollars par année) et vice-président, Relations avec la communauté mondiale, prononcera une conférence sur le projet World Community Grid. Selon le site du projet,

La recherche scientifique a besoin d’effectuer des calculs de plus en plus complexes pour résoudre les grands problèmes humanitaires de notre époque. Ces calculs peuvent durer des centaines d’années sans une puissance de calcul informatique adaptée. La mission de World Community Grid est donc de mutualiser la puissance de calcul inutilisée de tous les PC et de créer la plus vaste grille de calcul scientifique au service de l’humanité.

Commerce et Compagnies Contenu culturel Québec Standards

Standards culturels

L’Observatoire de la culture et des communications du Québec annonce la diffusion de la première partie de la publication Système d’indicateurs de la culture et des communications du Québec.

Cette première partie présente les principes théoriques et méthodologiques qui ont guidé l’établissement de 14 indicateurs prioritaires. Ceux-ci ont pour but de mesurer les grandes tendances de développement culturel de la société québécoise.

Vous pouvez consulter ces données à l’adresse : Communiqué de presse ; PublicationSystème d’indicateurs de la culture et des communications du Québec

Logiciel à code source libre Rapport et étude UNESCO

Le libre pour le développement

L’UNESCO annonce la publication d’un recueil de cas (en anglais) qui concenrent l’utilisation de logiciels libres dans le contexte de développement durable.
Référence bibliographique :
Breaking Barriers: The Potential of Free and Open Source Software for Sustainable Human Development – A Compilation of Case Studies from Across the World. Auteur : Nah Soo Hoe.
Bangkok, UNDP-APDIP, Elsevier, 2006. 103 pages
ISBN : 81-312-0631-9

Conférence Crimes Internet Musique Utilisation équitable

La musique dans tous ces états

Le Groupe de recherche en droit international et comparé de la consommation (GREDICC) de l’UQAM annonce la conférence suivante le 8 février 2007 prochain, à 16h :

Les Beaux jeudis du droit de la consommation proposent cette année comme thème directeur « Le droit de la consommation sous influences ». À l’heure de la mondialisation, le droit de la protection du consommateur ne se développe pas en vase clos et connaît des influences externes et internes indéniables que feront ressortir, chacun à leur manière et dans leur perspective propre, les conférenciers invités.

Le professeur Georges Azzaria a cordialement accepté notre invitation pour le 8 février prochain avec une communication au thème et au titre accrocheurs: « L’avare et l’intangible : à propos du téléchargement d’oeuvres sur Internet »

Le thème:
Le téléchargement illégal d’oeuvres alimente un débat dont les origines remontent à l’apparition même du droit d’auteur. Entre la protection des intérêts des auteurs et le droit du public d’avoir accès aux oeuvres, se croisent des discours qui proposent une lecture différente de la notion de propriété.

Cette conférence analyse l’état de la question sous l’angle des notions de « biens de consommation » et de « consommateur », en insistant sur les transformations que les pratiques des internautes leur font aujourd’hui subir. La propriété intangible qui fonde le droit d’auteur doit-elle être repensée ou l’internaute est-il simplement devenu un consommateur avare ?

Le conférencier:
Georges Azzaria est avocat, docteur en droit et professeur agrégé à la Faculté de droit de l’Université Laval. Spécialiste du droit d’auteur, il compte à son actif plusieurs publications dans ce domaine, en plus d’être membre de plusieurs organismes et associations voués à la culture artistique.

Ne manquez pas cette conférence à partir de 16h00 le 8 février 2007 prochain, au local A-1715 – entrée par le 400 Ste-Catherine est.

Accès libre Anniversaire Bibliothèques Document numérique Information et savoirs

La perle rare et l’accès libre

Les responsables du projet OAIster (jeu de mots signifiant « huitre » en anglais) annonce qu’il existe maintenant plus de 10 millions d’enregistrements. Cette initiative de l’University of Michigan est en réalité un cadre de partage de métadonnées de documents numériques en accès libre, versés dans des dépôts institutionnels locaux. Toutes nos félicitations aux organisateurs du projet !

Accès libre Commerce et Compagnies Europe Information et savoirs Livre et édition Pétition Ridicule Universités

Alerte au sophisme !

La course à l’accès libre (open access) ne laisse pas indifférent, si l’on en juge d’un article récent de la vénérable revue Nature, qui est corroboré par la version web du Scientific American. Des groupes d’éditeurs scientifiques américains auraient retenus les services d’un maître du PR, les « Press Relations » ou relations médiatiques, afin de traîner dans la boue le mouvement en faveur l’accès libre à la science financée par les subventions étatiques.

L’article de Nature évoque quelques propositions lancées par le guru du spin, comme prétendre que l’accès libre à la science, surtout celle financée par les deniers publics, équivaut à de la censure. Pourquoi ? Entre autres belles formules étourdissantes dudit guru, seuls les éditeurs commerciaux seraient en mesure d’assurer un système efficace de revue par les pairs, mécanisme à la base de l’édition académique.

Bien sûr, le guru du spin contourne complètement le fait que les éditeurs commerciaux se voient assigner GRATUITEMENT les droits d’auteurs sur les textes qu’ils diffusent, malgré le fait que leur création est financée par l’argent du public. Souvent, les scientifiques participent BÉNÉVOLEMENT au processus de revue par les pairs.

L’intérêt des éditeurs commerciaux dans l’acquisition gratuite de ce monopole leur donne une position dominante sur le marché de l’information académique. Qui dit monopole dans l’accès à la science, dit invariablement censure économique puisque les éditeurs privés sont redevable UNIQUEMENT à leurs actionnaires en quête de profits. Comme quoi, le citoyen doit s’armer contre ces détournements sémantiques !

Nous ne sommes pas contre l’édition commerciale savante, loin de là. Il s’agit d’une composante nécessaire pour la diffusion de la connaissance humaine, particulièrement pour la distribution des revues en format papier. Grâce aux nouvelles technologies, de nouveaux modèles sont apparus et il convient d’établir un débat social ouvert et robuste sur cette question, particulièrement en lien avec la mission universitaire prise au sens large. Certains pourront voir dans l’effort des éditeurs commerciaux relevé par la revue Nature une stratégie douteuse sur le plan social.

Nous proposons au cybercitoyen en quête de justice informationnelle de signer la pétition présentée au Parlement européen, en faveur de l’accès libre à la science financée par les fonds publics. Elle est également présentée sur le site Cordis.