Survol de l’accès libre académique
Voici un billet intéressant dans Terra Incognita, qui résume bien le phénomène de l’accès libre.
Voici un billet intéressant dans Terra Incognita, qui résume bien le phénomène de l’accès libre.
La douzième conférence Museums and the Web aura lieu à Montréal, du 9 au 12 avril 2008. Si vous êtes intéréssés, vous avez jusqu’au 30 septembre 2008 pour soumettre une proposition de communication. Selon le communiqué,
Museums and the Web addresses the social, cultural, design, technological, economic, and organizational issues of culture, science and heritage on-line. Taking an international perspective, the MW program reviews and analyzes the issues and impacts of networked cultural, natural and scientific heritage.
Proposals are invited from professionals and researchers in all areas actively exploring the creation, on-line presentation and use of cultural, scientific and heritage content, and its re-use and evaluation.
Par ailleurs, les organisateurs précisent que les conférences précédentes sont accessibles dans Internet.
Olivier Charbonneau, le rédacteur en chef CultureLibre.ca, songe à proposer une conférence sur le thème des politiques sur le droit d’auteur pour les archives libres dans un contexte muséal. Il a d’ailleurs assisté le Musée d’art contemporain de Montréal à ce sujet.
Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) annoncent une nouvelle politique de diffusion libre des recherches effectuées grâce à leurs fonds. Selon le communiqué,
« L’accès en temps opportun et sans restriction aux résultats de la recherche est une caractéristique qui définit la science et qui est essentielle pour faire progresser notre connaissance et notre compréhension de la maladie et de la santé humaines », a déclaré le Dr Alan Bernstein, président des Instituts de recherche en santé du Canada. « Avec l’avènement d’Internet, il est maintenant possible et facile de disséminer aux quatre coins du globe les résultats de la recherche que nous finançons. À titre d’organisme financé par l’État, nous avons la responsabilité de veiller à ce que les progrès réalisés grâce à la recherche en santé soient disponibles à ceux qui en ont besoin et qui peuvent l’utiliser – les chercheurs du monde entier, la population et les responsables des politiques. »
[…]
En vertu de cette nouvelle politique, qui s’appliquera à toutes les subventions accordées après le 1er janvier 2008 qui sont financées en totalité ou en partie par les IRSC, les titulaires de subventions doivent faire tout leur possible pour veiller à ce que leurs articles de recherche examinés par des pairs soient rendus disponibles gratuitement le plus tôt possible après leur publication. Une des solutions serait de déposer l’article dans une archive, comme PubMed Central, ou dans un répertoire de l’établissement du chercheur et/ou de publier les résultats dans une revue à accès libre. De plus en plus de revues répondent déjà à ces exigences et les chercheurs financés par les IRSC sont encouragés à publier leurs articles dans ces revues.
Voir également les commentaires de Heather Morrison, une figure de proue du mouvement canadien de l’accès libre. Bravo à l’Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) pour cette grande percée !
La Fondation pour une bibliothèque globale annonce la publication d’une analyse comparative entre Koha et CDS/ISIS, deux systèmes intégrés de gestion de bibliothèques (SIGB), disponibles en logiciel libre. Selon le communiqué :
L’objectif général de cette étude était de fournir une analyse scientifique afin d’évaluer et de positionner les systèmes intégrés de gestion de bibliothèque (SIGB) libres par rapport à un point de référence reconnu par la communauté des pays en développement. Les SIGB libres sélectionnés pour l’analyse étaient Koha et CDS/ISIS en raison de leur popularité dans le milieu.
L’analyse a été effectuée selon une méthodologie objective. Elle a permis d’analyser chacun des outils en fonction de plus de 700 spécifications et a permis de calculer un taux de finalité, aussi appelé maturité, pour chacun des produits. Les résultats de l’étude sont disponibles sur le site de la Fondation pour une bibliothèque globale (http://www.bibliothequeglobale.org) sous la rubrique « SIGB libres ».
D’ailleurs, c’est dans le cadre du pré-congrès de la section Marketing and Management de l’IFLA (association internationale de bibliothèques), qui a traité justement du lien entre les logiciels libres et les bibliothèques.
La nouvelle livraison de Webology est postée en accès libre dans Internet, avec un numéro spécial sur le Web 2.0.
D’un côté, nous avons l’Internet Archive, un projet de bibliothèque virtuelle, et de l’autre, Alan Turing, un mathématicien anglais du 20e siècle. Comment les deux sont-ils reliés?
Si vous êtes un habitué du web et que vous utilisez des sites sociaux, vous avez sûrement déjà utilisé un «CAPTCHA»de l’anglais «Completely Automated Turing Test To Tell Computers and Humans Apart» (Test Complètement Automatisé de Turing pour Différencier les Ordinateurs et les Humains, tiens, ça donne TCATDOH – comme « t cadeau » !). Ces tests vous présentent une série de caractères brouillés et si vous pouvez les identifier correctement, votre qualité d’humain est confirmée.
Le projet reCAPTCHA tente de joindre de petit jeux à une bonne cause : la numérisation de livres par l’Internet Archive. En effet, puisque les ordinateurs ne peuvent pas identifier tous les mots de livres numérisés, pourquoi ne nas utiliser ces mots brouillés pour des CAPTCHA?
C’est justement ce que le projet reCAPTCHA se propose de faire. Avec plus de 60 millions de CAPTCHA de solutionnés quotidiennement, nous pouvons maintenant combattre le SPAM et valider des mots brouillé!
Nos collègues du Chronicle of Higher Education ont recensé une nouvelle initiative du National Science Foundation, du Public Library of Science, et du San Diego Supercomputing Center qui propose une sorte de YouTube pour les scientifiques.
En effet, SciVee est une archive ouverte où les scientifiques peuvent non seulement placer leurs papiers savants, mais aussi consigner une vidéo expliquant les enjeux d’une manière alternative.
La Coalition for Networked Information (CNI) annonce dans sa liste de diffusion de l’édition la plus récente de CTWatch Quarterly, une revue trimestrielle à propos de lìnfrastructure technologique. Le thème de cette édition : Scholarly Communications and Cyberinfrastructure (la ciberinfrastructure et la communication académique). Voici l’annonce de Clifford Lynch, directeur du CNI :
CTWatch Quarterly has just made available the August 2007 issue, which deals with Scholarly Communications and Cyberinfrastructure, guest edited by Lee Dirks and Tony Hey of Microsoft. It includes articles by a number of distinguished authors, including Paul Ginsparg, Timo Hannay, Herbert Van de Sompel and Carl Lagoze, and Peter Suber , as well as a piece I wrote on the changing shape of the scholarly article. You can find the table of contents, links to individual articles, and a link to download the entire issue as a PDF file at:
http://www.ctwatch.org/quarterly/
Voici le lien direct vers la version PDF du document (76 pages).
L’Association des bibliothèques de recherche du Canada (CARL-ABRC) et SPARC (Scholarly Publishing and Academic Resources Coalition) annoncent la publication d’un « Addenda de l’auteur canadien » de la documentation de SPARC.
Ce nouveau document incorpore les différences canadiennes au droit d’auteur afin d’augmenter la documentation de défense des droits des auteurs académiques, surtout en faveur de l’accès libre à leurs créations. Selon le communiqué,
Selon les ententes traditionnelles de publication, les auteurs doivent souvent concéder des droits exclusifs à l’éditeur. Le nouvel Addenda de l’auteur canadien SPARC permet aux auteurs de conclure une entente plus juste du fait qu’ils conservent certains droits, comme les droits de reproduction, de réutilisation et de présentation publique des articles qu’ils publient à des fins autres que commerciales. Il permettra aux chercheurs canadiens de se conformer aux politiques d’accès public des conseils subventionnaires, comme la Politique sur l’accès aux résultats de la recherche des Instituts de recherche en santé du Canada. L’Addenda est conforme à la loi canadienne sur le droit d’auteur et il s’agit d’une adaptation de la version originale américaine du Author Addendum de SPARC.
« L’ Addenda de l’auteur canadien SPARC permettra aux chercheurs d’avoir une influence et d’obtenir une visibilité maximales pour leurs publications, tout en sachant qu’ils en conservent certains droits importants, » a déclaré Carolynne Presser, présidente du Comité de la communication savante de l’ABRC et directrice des bibliothèques à l’Université du Manitoba.
« L’Addenda est une contribution importante au mouvement international actuel visant à aider les auteurs à rendre leurs articles savants accessibles à tous ceux qui pourraient tirer avantage de leurs découvertes, » a dit la directrice exécutive de SPARC, Heather Joseph. « Le Canada a été un chef de file dans le mouvement visant à élargir l’accès à la recherche et nous avons été heureux de jouer un rôle en collaborant avec l’ABRC à cette initiative importante. »
Une brochure explicative complète l’Addenda. La brochure et l’addenda sont disponibles en français et en anglais sur les sites Web de l’ABRC et de SPARC et ils seront largement diffusés. SPARC, en collaboration avec l’ARL et l’ACRL, a aussi lancé un webcast gratuit pour expliquer les droits d’auteur (Understanding Author Rights). Voir http://www.arl.org/sparc/author pour plus de renseignements.
Voir la page d’information « Addenda de l’auteur canadien » dans le site de l’ABRC pour de plus amples renseignements.
L’édition numérique du journal Le Monde.fr nous propose un article concernant Jamendo, un site d’échange de musique où plus de 7,300 artistes ont déposé des oeuvres en accès libre.