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Commerce et Compagnies Contenu culturel Québec Standards

Standards culturels

L’Observatoire de la culture et des communications du Québec annonce la diffusion de la première partie de la publication Système d’indicateurs de la culture et des communications du Québec.

Cette première partie présente les principes théoriques et méthodologiques qui ont guidé l’établissement de 14 indicateurs prioritaires. Ceux-ci ont pour but de mesurer les grandes tendances de développement culturel de la société québécoise.

Vous pouvez consulter ces données à l’adresse : Communiqué de presse ; PublicationSystème d’indicateurs de la culture et des communications du Québec

Accès libre Commerce et Compagnies Europe Information et savoirs Livre et édition Pétition Ridicule Universités

Alerte au sophisme !

La course à l’accès libre (open access) ne laisse pas indifférent, si l’on en juge d’un article récent de la vénérable revue Nature, qui est corroboré par la version web du Scientific American. Des groupes d’éditeurs scientifiques américains auraient retenus les services d’un maître du PR, les « Press Relations » ou relations médiatiques, afin de traîner dans la boue le mouvement en faveur l’accès libre à la science financée par les subventions étatiques.

L’article de Nature évoque quelques propositions lancées par le guru du spin, comme prétendre que l’accès libre à la science, surtout celle financée par les deniers publics, équivaut à de la censure. Pourquoi ? Entre autres belles formules étourdissantes dudit guru, seuls les éditeurs commerciaux seraient en mesure d’assurer un système efficace de revue par les pairs, mécanisme à la base de l’édition académique.

Bien sûr, le guru du spin contourne complètement le fait que les éditeurs commerciaux se voient assigner GRATUITEMENT les droits d’auteurs sur les textes qu’ils diffusent, malgré le fait que leur création est financée par l’argent du public. Souvent, les scientifiques participent BÉNÉVOLEMENT au processus de revue par les pairs.

L’intérêt des éditeurs commerciaux dans l’acquisition gratuite de ce monopole leur donne une position dominante sur le marché de l’information académique. Qui dit monopole dans l’accès à la science, dit invariablement censure économique puisque les éditeurs privés sont redevable UNIQUEMENT à leurs actionnaires en quête de profits. Comme quoi, le citoyen doit s’armer contre ces détournements sémantiques !

Nous ne sommes pas contre l’édition commerciale savante, loin de là. Il s’agit d’une composante nécessaire pour la diffusion de la connaissance humaine, particulièrement pour la distribution des revues en format papier. Grâce aux nouvelles technologies, de nouveaux modèles sont apparus et il convient d’établir un débat social ouvert et robuste sur cette question, particulièrement en lien avec la mission universitaire prise au sens large. Certains pourront voir dans l’effort des éditeurs commerciaux relevé par la revue Nature une stratégie douteuse sur le plan social.

Nous proposons au cybercitoyen en quête de justice informationnelle de signer la pétition présentée au Parlement européen, en faveur de l’accès libre à la science financée par les fonds publics. Elle est également présentée sur le site Cordis.

Droit d'auteur Google Québec

Google à Montréal !?!

Un article du quotidien montréalais Le Devoir (2007-01-26, p. A7) indique que Google, multinationale du web avec ses 9400 employés et 7.4 milliards US de chiffre d’affaire en 2006, est en recrutement pour ses bureaux de Montréal. Par ailleurs, l’article indique que l’engin de recherche #1 du Web serait à la recherche d’espaces à bureaux de 100,000 pieds carrés (30 480 mètres pour les métriques d’entre vous).

Si jamais les recruteurs passent par CultureLibre.ca, nous avons déjà consigné le CV de notre Rédacteur-en-chef, Olivier Charbonneau, dans cet humble carnet 😉

Accès à l'information Canada Commerce et Compagnies Données géospatiales Gouvernements Livre et édition Revendication

Ne pas predre le nord…

Félicitations à tous les citoyens qui ont oeuvré à sauver le programme d’impression de cartes canadiennes !

En effet, le gouvernement a finalement conservé ce programme important pour la communauté de la géomatique. Voici un commentaire d’un député à la chambre des communes le 28 novembre 2006 dernier :

M. Pierre Lemieux (Glengarry—Prescott—Russell, PCC):
Monsieur le Président, récemment, le ministre des Ressources naturelles a protégé le droit des Canadiens d’avoir accès à des cartes topographiques sur papier, car l’ancien gouvernement n’a pas fait son travail dans le secteur de la cartographie.

Le Canada a des antécédents remarquables en cartographie et il est un chef de file mondial en géomatique. Notre pays est actuellement reconnu dans le monde entier pour sa technologie géospatiale novatrice, qui repose sur ce que le Canada fait depuis probablement le plus longtemps, à savoir l’exploration terrestre.

Dès que le ministre a été informé de la décision de l’ancien gouvernement de fermer le Bureau des cartes du Canada, il s’est engagé à sauver le programme. Ce faisant, non seulement notre ministre a fait en sorte qu’on puisse continuer d’avoir accès aux cartes, mais il a également accru la sensibilisation à l’importance des cartes pour les collectivités rurales ou éloignées, ainsi que pour la souveraineté, l’infrastructure, le tourisme, l’enseignement, la défense nationale et bien d’autres secteurs.

Les cartes sont importantes. Elles font partie intégrante non seulement de notre patrimoine, mais aussi de notre économie d’aujourd’hui et de demain.

La Chambre félicite et remercie le ministre et le nouveau gouvernement du Canada d’avoir veillé à ce que le Canada demeure sur la carte.

Bibliographie Commerce et Compagnies Livre et édition

La richesse de la lecture

Selon The Economist (2006-12-23, p.48), l’OCDE indique que l’amour de la lecture prédispose l’enfant au succès futur et ce, plus qu’avoir des parents riches et bien éduqués. Sans savoir à quelle étude The Economist fait référence exactement, nous vous proposons un lien vers l’étude intitulée Regards sur l’éducation (OCDE, 2006).

Les amoureux de la lecture disposent de plusieurs sources d’information pour des statistiques et analyses du livre, de la lecture et de son impact social. Outre les études de l’OCDE, voici quelques autres sources pertinentes…

Sources gouvernementales :

Associations et groupes (locaux, provinciaux, nationaux et internationaux) :

Ceci dit, il ne faut pas manquer les articles de périodiques et autres sources journalistiques.

Canada Commerce et Compagnies Conférence Droits des citoyens Neutralité Standards

Neutralité du réseau Internet

Si vous êtes à Ottawa le 7 février 2007 prochain en soirée, il ne faut pas manquer la table ronde (en anglais) réunissant Michael Geist (Chaire de recherche du Canada sur le droit d’internet et du commerce électronique, University d’Ottawa, Ren Bucholz (Electronic Frontier Foundation Policy Coordinator, Americas) et Andrew Clement (Professeur, Faculty of Information Studies, University of Toronto; Principal Investigator, Canadian Research Alliance for Community Innovation and Networking). Pippa Lawson (Executive Director, Canadian Internet Policy and Public Interest Clinic (CIPPIC) at the University of Ottawa) sera la modératrice.

Voir les détails dans le carnet de nos amis à LibrarianActivist.org.
Affiche de la table ronde sur la neutralité du réseau

Voici le texte des organisatrices :

La neutralité du réseau: une discussion publique sur l’avenir de l’Internet au Canada

Le mardi 6 février, 2007, 19h00
Entrée: Gratuite
L’auditorium de la Bibliothèque publique d’Ottawa
120 Metcalfe St.

Modéré par Pippa Lawson, Directrice générale, Clinique d’intérêt publique et de politique internet du Canada (CIPPIC), Université d’Ottawa

Panélistes:
* Michael Geist: Professeur en droit, chaire de recherche du Canada en droit d’Internet et du commerce électronique, Université d’Ottawa
* Ren Bucholz: Electronic Frontier Foundation, Policy Coordinator, Americas
* Andrew Clement: Professeur, Faculty of Information Studies, University of Toronto;
Chercheur principal, Canadian Research Alliance for Community Innovation and Networking

Venez vous joindre à nous pour une discussion publique de grande importance sur l’avenir de l’Internet au Canada. La neutralité du réseau (Network Neutrality) est devenu un sujet chaud aux Etats-Unis lorsque les câblodistributeurs et les compagnies de téléphones (les propriétaires des « tuyaux » de l’Internet) ont déclaré qu’ils espéraient « réserver une part de la bande passante à leurs propres services, mais aussi de favoriser l’accès à certains services contre rémunération. », selon Tim Wu dans un article paru dans le magazine Slate ( http://www.slate.com/id/2140850/fr/rss/ ). Cette marchandisation de l’Internet créera un système à deux vitesses où les grandes entreprises, ayant la possibilité de payer pour des services en sus, pourront livrer leur contenu aux utilisateurs plus rapidement. En contre partie, il sera plus difficile pour les Internautes d’accéder au contenu des plus petits producteurs d’information (par exemple, les blogues) si ces derniers ne sont pas en mesure de payer la surcharge imposée par les opérateurs du réseau (i.e. les câblodistributeurs et les compagnies de téléphones). Entre temps, les Internautes pourront être restreint à utiliser seulement certains logiciels et devront payer plus cher pour avoir accès aux services spécialisés offerts par les opérateurs du réseau.

La neutralité du réseau fait parler d’elle au Canada depuis au moins deux ans, mais l’intérêt pour le sujet à été renouvelé lorsque le Groupe d’étude sur le cadre réglementaire des télécommunications (mandaté par le gouvernement du Canada) a soumis sont rapport final en Mars 2006. Le gouvernement qui désire changer de fond en comble la réglementation sur les télécommunications, pourrait prendre certaines décisions qui iront à l’encontre de la neutralité du réseau. Du côté des Etats-Unis, le sujet se fait débattre au Congrès, mais les défendeurs de la neutralité du réseau y ont déjà perdu quelques batailles de taille. Il est donc important à ce stade de tenir des débats publics avant que quelconque décision soit prise au Canada.

Nous allons inviter des gens de tous les horizons à cette discussion et plus particulièrement les politiciens, en espérant que les décideurs politiques pourront voir l’importance de la neutralité du réseau pour les Canadiens et les Canadiennes. Nous espérons pouvoir démontrer qu’il est primordial de faire une séparation entre les opérateurs du réseau (i.e. les Vidéotron et Bell de ce monde, par exemple) et le contenu du réseau afin de conserver la neutralité qui a fait de l’Internet un exemple idéal de la démocratie et de l’innovation. Nous ne voulons pas voir l’Internet se transformer dans un médium contrôlé par des intérêts privés. Mais le danger existe déjà. Par exemple, en 2005, la compagnie Telus (pourvoyeur de services Internet) étant en négociation syndicale, a décidé de bloquer le site « Voices for Change » de son syndicat, le « Telecommunications Workers Union ». Voici qu’un exemple de ce que pourrait devenir un Internet contrôlé par des intérêts privés.

Afin d’avoir plus d’information sur ce sujet, n’hésitez pas à consulter les sites suivants:

La neutralité du réseau, pour quoi faire ?:

http://www.malaiac.net/net-news/76-neutralite-reseau-internet.html

Battle over ‘net neutrality’ arrives in Canada

The Telecom Policy Review: The Rest of the Story

The Alternative Telecommunications Policy Forum

Net Neutrality in Canada

Si vous ne pouvez pas vous joindre à nous, une vidéo sera disponible après l’évènement. Un nouveau message sera envoyé à cet effet indiquant l’adresse Internet de la vidéo.

Au plaisir de vous voir! N’hésitez à nous contacter si vous avez des questions, des commentaires ou des suggestions.

Sabina Iseli-Otto et Danielle Dennie , bibliothécaires.

Par ailleurs, peur ceux qui désirent en savoir plus, nous vous invitons à visionner cette vidéo dans le site de la Public Broadcasting System (PBS), un réseau étatunien privé financé par des contributions directe des citoyens.

Commerce et Compagnies Contenu culturel États-Unis Gouvernements Patrimoine Rapport et étude

Système étasunien de la culture démistifié

Le site CultureScope de l’Observatoire culturel canadien nous propose l’étude suivante : Politiques culturelles 101 : L’écosystème étatsunien démythifié (PDF), dont voici le résumé :

Sans ministère de la Culture, comment les États-Unis peuvent-ils s’occuper de la culture? Ont-ils même des politiques culturelles? Madame Aimee Fullman, autrefois du Centre des arts et de la culture à Washington, examine les mythes les plus populaires concernant l’écosystème américain des politiques culturelles.

Notez, par ailleurs, que le centre a tenu une conférence il y a environ un mois à ce sujet.