Commerce et Compagnies | Page 18
La vente des livres en revue
Selon un communiqué de presse , l’Observatoire de la culture et des communications du Québec annonce la publication du
bulletin no 30 de Statistiques en bref. Ce numéro présente une analyse des ventes de livres intitulée Ventes de livres en 2006 : retour à la normale. On y constate un net ralentissement des ventes de livres neufs par rapport à 2005, année où, rappelons-le, la croissance avait atteint un niveau record. Ce ralentissement est surtout attribuable à la stabilité des ventes directes des éditeurs de manuels scolaires. Par ailleurs, on constate que les librairies indépendantes ont vu leur part de marché perdre 3 points de pourcentage.
Et s’il n’y avait plus de droit d’auteur ?
Article publié dans le Vancouver Sun le 4 juin 2007 par Jacob Tummon.
État des films
AUSTIN, Texas, June 1 (AScribe Newswire) — The University of Texas at Austin’s Harry Ransom Humanities Research Center and the Reading University Library have created Firms Out of Business (FOB), an online database containing the names and addresses of copyright holders or contact persons for out-of-business printing and publishing firms, magazines, literary agencies and similar organizations that have archives housed in libraries and archives in North America and the United Kingdom.
FOB can be accessed at http://www.fob-file.com.
FOB is a companion project to the Writers, Artists and Their Copyright Holders (WATCH), an online database containing the names and addresses of copyright holders or contact persons for authors and artists. The WATCH file is accessible at http://www.watch-file.com.
The objective of both projects is to provide information to scholars and researchers about whom to contact for permission to publish text and images that have copyright protection.
Le pouvoir d’Hollywood
Dr. Geist nous propose une vidéo exposant comment le lobby d’Hollywood a influancé les politiciens canadiens. Il sera bientôt criminel d’enregistrer grâce à une caméra personnelle les films sur grand écran. Voici la vidéo dans YouTube :
L’alliance maximaliste
Un nouveau groupe indistriel est formé aux USA, The Copyright Alliance, voué au renforcement de l’industrie employant le copyright pour enrichir leurs actionnaires.
Le droit d’auteur comme conte de fée
Un excellent exemple d’appropriation artistique pour expliquer le droit d’auteur selon la perspective des USA. Mais attention, l’enseignement (comme type d’usage) n’est pas spécifiquement nommé comme « utilisation équitable » au Canada. Enfin bref, voici la vidéo :
L’ordinateur de demain
Voici l’ordinateur de demain, sans clavier ni souris, de nos amis de Microsoft:
Consultation du Conseil des arts
C’est ainsi que le directeur du Conseil, Bob Sirman, invite tous et chacun à lire le document de consultation (Un avenir en création : Une invitation à collaborer à l’élaboration de notre plan stratégique), puis de répondre à un questionnaire avant le 16 juin 2007.
Selon les dires de Mr. Sirman :
Ce printemps, j’ai annoncé que le Conseil des Arts du Canada avait amorcé une initiative de planification stratégique qui servira de base à son plan d’entreprise de 2008 à 2011. À l’aide du plan stratégique, le Conseil pourra déterminer ce sur quoi il devrait concentrer son énergie et ses ressources dans l’avenir immédiat. Par la même occasion, l’organisme pourra établir une orientation à plus long terme qui aura pour but de placer les arts au cœur de la vie des Canadiennes et des Canadiens et de lui permettre de mieux soutenir l’évolution continue des arts.
Colloque sur le logiciel libre
Une invitation est lancée pour participer à un colloque interdisciplinaire intitulé : « Cultures libres, innovations en réseau : Le (logiciel) libre comme phénomène technique et social » qui aura lieu les 17 et 18 septembre 2007 à l’ Université du Québec à Montréal. Par ailleurs, l’échéance pour les propositions est fixée au 1er juin 2007.
Cet événement aura lieu dans le cadre de l’édition 2007 de la Semaine québécoise de l’informatique libre.
Selon l’annonce lancée par courriel :
L’expression « logiciel libre » fait référence à la liberté pour tous d’exécuter, de copier, de distribuer, d’étudier, de modifier et d’améliorer le logiciel. Alors qu’en anglais, l’expression Free Software souffre d’une ambiguïté entre le sens « logiciel libre de droit » et « logiciel gratuit », l’expression Open source apparaît en 1998 pour appuyer notamment les avantages techniques et économiques du maintien du libre accès au code source. Par extension, on parle de contenu libre pour des documents dont le contenu est librement consultable et copiable, voire parfois modifiables par tout le monde, comme Wikipedia. Le libre constitue ainsi un phénomène technique et social.
Sur le plan technique, le développement des logiciels libres se distingue des processus de développement plus « traditionnels » par le rôle de la communauté. Les utilisateurs sont conviés à participer au développement. Les principaux succès de ce paradigme sont bien documentés. Quelles leçons tirer pour des contextes de développement plus traditionnels? En particulier, comment cela pourrait-il s’appliquer aux petits projets? Et dans d’autres contextes comparables au libre en termes d’ouverture ?
Sur le plan social, l’histoire du logiciel libre est associée à une volonté explicite de faire du logiciel un bien commun. Certains groupes militent ainsi pour l’utilisation de logiciels libres, à l’exclusion de tout produit commercial. Quelles processus sociaux, culturels et politiques sont à l’oeuvre dans les communautés de logiciel libre? Dans quelle mesure le projet du logiciel libre rencontre-t-il le projet politique et social de certains mouvements sociaux et groupes communautaires? Quels enjeux de politiques publiques sont soulevés par ces nouvelles initiatives? Quelles sont les conditions permettant l’appropriation du logiciel libre chez les usagers « non-techniciens »?
Les propositions peuvent aborder les thèmes suivants, sans y être limitées :
*Génie logiciel et aspects techniques. Pratiques et difficultés de développement du libre dans les petits projets. Intégration de pratiques du libre dans des équipes de développement traditionnelles. Sécurité
dans le développement et l’utilisation du logiciel libre; aspects techniques de développement du logiciel libre pour les groupes associatifs.*Les communautés: études des processus de collaboration, études de cas de certaines communautés, la place des femmes dans les communautés de logiciel libre.
*Usages et appropriations du logiciel libre au sein des collectivités locales; des groupes associatifs et communautaires; de l’administration publique; des entreprises. Diffusion du logiciel libre chez les usagers
« non-technicien(e)s ».*« Extensions » du domaine du libre: Contenu libre, art libre; infrastructures libres, modèles d’affaires plus ouverts, wikipedia, barcamps….
*Logiciel libre et enjeux sociopolitiques : stratégies politiques et institutions fédératives du logiciel libre institutions et stratégies politiques (Free Software Foundation, Open Source Initiative, April, Facil). Politiques publiques et logiciel libre (la loi DADVSI, DRMs, lois sur la propriété intellectuelle).
Pour favoriser l’échange entre les chercheurs et les praticiens lors du colloque, les propositions pourront être soumises sous deux formats : le format « recherche » où les textes appuyant la communication (environ 10 pages) devront être transmis quelques jours avant l’événement et seront publiés sur le site du LabCMO; le format « pratique » qui permettra aux praticiens d’exposer leurs projets, sans obligation de rédiger un texte
long.Les propositions de communication doivent être envoyées avant le 1 juin 2007 à l’adresse suivante colloque2007@cmo.uqam.ca et doivent inclure le titre ainsi qu’un résumé de la présentation (maximum 250 mots), de même que le nom, l’adresse de courriel du ou des auteurs(es) ainsi qu’une courte biographie déscriptive (environ 100 mots). Le texte complet des intervenants du format « recherche » devra être soumis avant le 1er septembre 2007. Les présentations seront de 20 minutes lors du colloque.