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Étudier la société numérique le 9 mai

L’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information (EBSI) de l’Université de Montréal nous invite à une journée de réflexion le 9 mai 2007 prochain. L’objectif est de discuter des résultats des discussions concernant la Stratégie canadienne sur l’information numérique par Bibliothèque et Archives Canada.

Le carnet de l’EBSI nous offre même l’opportunité d’amorcer la conversation d’ores et déjà.

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La plume de Madame Bissonnette

Madame Lise Bissonnette nous propose une réaction concernant le projet Google Search dans les pages du Devoir. En effet, la présidente directrice générale de Bibliothèques et Archives nationales du Québec réagit à un texte du 9 mars dernier, intitulé «Numérisation des livres – La France est de plus en plus isolée en Europe».

En effet, la position évoquée par Mme Bissonnette découle d’un essai de Jean-Noël Jeanneney, son homologue à la Bibliothèque nationale de France. Intitulé Quand Google défie l’Europe : Plaidoyer pour un sursaut, aux Mille et une nuits en 2005, M Jeanneney critique vertement la stratégie de Google en matière de numérisation du patrimoine documentaire de la planète.

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Les pieds du Web

Selon une enquête IPSOS, un canadien sur trois se dit au moins comfortable avec les technologies d’Interent tandis qu’un sur quatre serait complètement dépassé. En effet,

Only a small number of Canadians consider themselves to be an expert with technology despite the significant role technology plays in today’s society. Specifically, when it comes to experience with the Internet, only one-in-three Canadians claim to be an expert or very skilled (32%), four-in-ten say they are fairly skilled (43%), and one-in-four feel they are not very or not at all skilled (25%). Even with the rate at which technology is evolving and consumers are adopting technology, the percentage of Canadians who view themselves as expert or very skilled with the Internet has increased only marginally by 5% (from 27%) since 2001.

Results are even less optimistic for technology in general. Only one-in-five view themselves as an expert or very skilled (22%), four-in-ten are fairly skilled (43%), and one-third are not very or not at all skilled (34%). Not surprisingly, men, younger adults, households with higher income, and those who have attained higher levels of education view themselves as more knowledgeable about technology, but the gap with other segments is not significant.

Par ailleurs, Ipsos propose des études à chaque trimestre concernant les habitudes Internet des Canadiens appelée The Canadian Inter@ctive Reid Report

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Encore ces vilains canadiens

L’International Intellectual Property Alliance, un regroupement d’associations industrielles américaines, vient de livrer son rapport annuel à l’Office of the Trade Representative des USA, une sorte de ministère des affaires commerciales internationales du pays de l’Oncle Sam. Ce rapport indique les pays à surveiller, particulièrement en ce qui concerne le piratage de contenu culturel.

Il appert que l’IIPA recommende que le Canada soit ajouté à la liste de pays « prioritaires à surveiller ». Selon le site de Dr Michael Geist, le rapport sera disponible en Avril 2007.

Citoyen Gouvernements Québec Vie privée et anonymat

L’identité au gouvernement

La nouvelle livraison du bulletin e-Veille du Ministère des services gouvernementaux du Québec nous offre, entre autres, deux articles concernant le développement d’architectures d’identification centralisées du citoyen :

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Élections québécoises et le virtuel

La question de l’utilisation d’Internet dans un contexte électoral a fait surface au Québec depuis le déclenchement des élections en fin février 2007. En effet, le quotidien montréalais Le Devoir a proposé des analyses concernant l’utilisation du service AdSense de Google (2007-01-24) par des députés, une analyse générale des enjeux par Paul Cauchon, le chroniqueur médias (2007-02-23) puis un sommaire de la position du Directeur général des élections (2007-03-02).

D’ailleurs, le site du DGE nous propose un communiqué concernant la Loi électorale et les nouvelles possibilités d’Internet. Voici les commentaires de Me Blanchet, le Directeur :

« Il est certain que les règles sur le financement devront être respectées, puisqu’elles visent à garantir l’équité du débat électoral. Mais le DGE cherche à appliquer la loi avec discernement, sans adopter une approche de surveillance coercitive et en n’oubliant pas que la liberté d’expression est l’une des valeurs auxquelles nous demeurons les plus attachés, individuellement et comme société »

C’est ainsi que les commentaires placés dans les carnets personnels sont équivalents aux courriers des lecteurs dans les journaux (et donc sans grand impact face à la loi) tandis que les vidéos archivées dans internet, même issues d’initiatives citoyennes, tomberaient sous l’égide de la loi électorale. Il semblerait qu’un débat plus étendu aidera à la compréhension des enjeux.

Sur un autre ordre d’idée, un collègue nous a fait suivre un billet intéressant concernant l’accessibilité sur le plan technologique et de la navigation des sites Internet des trois partis politiques, effectué par la firme QuiboWeb(qui assure l’hébergement de CultureLibre.ca).

Du financement au design, les questions de l’utilisation de la toile numérique en contexte électoral risque de faire circuler beaucoup… d’octets !

Livre et édition Québec Vie privée et anonymat Web 2.0

Secret au vu et su de toutes et tous

Un Collègue nous propose une initiative fascinente, à l’instar d’un projet américain : le site PostezSecret invite les internautes à envoyer des cartes postales anonymes affichant des secrets intimes (en français) !

Ce site offre un paradoxe intéressant : il s’agit d’information complètement embarassante et parfois troublante, mais l’anonymité des participants est assurée par les mécanismes de la carte postale et l’équipe de PostezSecret.

Par ailleurs, l’avis légal est permissif, on pourrait même envisager l’édition d’un recueil des meilleures cartes postales, comme l’a fait le projet américain. Un bel exemple de site Web 2.0.

Notons en passant que l’instigateur de ce projet a également une compagnie d’édition de livres pour enfants personnalisés nommée AlphaKid – une véritable innovation dans le domaine de l’édition !