CLA
Kelly Moore à la CLA
Kelly Moore sera la nouvelle directrice exécutive de la Canadian Library Association dès le 6 octobre 2008. Cette bibliothécaire canadienne a travaillé quelques années à La Haye pour l’IFLA, la fédération internationale des bibliothèques. Elle était à Bibliothèque et Archives Canada en tant qu’agente de projets spéciaux.
Les bibliothécaires se pronnoncent
La Canadian Library Association annonce sa position quant au projet de loi C-61:
Bill C-61 is a missed opportunity and demonstrates that the government did not consult adequately with the user community, and did not listen to the concerns of Canadians. Overall, the Bill is extremely complex and will need more detailed study, but there are many glaring problems. Fundamentally, the Bill circumvents user rights.
L’accès libre pour les canadiens
La Canadian Library Association (CLA) publie sa déclaration sur l’accès libre.
La CLA lance un kit de médiation
L’Assocation des bibliothèques canadiennes / Canadian Library Assocation (CLA) annonce la publication d’un kit de médiation à propos du droit d’auteur (aussi disponible via ce lien). Ce kit de médiation en anglais propose un guide et plusieurs pistes que les citoyens et professionnels peuvent utiliser pour se renseigner, mais aussi communiquer leur position à leur représentant au Parlement canadien.
Par ailleurs, la CLA vous propose une lettre-type à acheminer à votre député. De plus, si vous rencontrez votre députél la CLA vous demande de renseigner un formulaire de rétroaction (fill out a meeting feedback form) en format MS Word.
Veuillez prendre note que le rédacteur en chef de CultureLibre.ca, Olivier Charbonneau, est membre du comité sur le droit d’auteur de la CLA et a collaboré à la création de ce guide.
Web 2.0 et bibliothèques
Nous tenons à signaler le versement des acétates d’une présentation de l’éditeur-en-chef de CultureLibre.ca, Olivier Charbonneau. Intitulée « Do-It-Yourself Librarian » (Bibliothécaire bidouilleur), elle explore le Web 2.0, ou web de la collaboration, dans une perspective institutionnelle.
La présentation a eu lieu lors du congrès annuel de la Canadian Library Association en mai 2007.
De façon globale, le sujet de Web 2.0 génère énormément d’enthousiasme auprès d’un groupe d’adeptes. Souvent, ces derniers souffrent de «l’impératif technologique» en ce sens qu’ils réclament que les bibliothèques embrassent aveuglément les technologiques du Web 2.0. Je suis en désaccord. L’appropriation technologique suppose une analyse fine des besoins organisationnels et une adéquation aux fonctionnalités de toutes les alternatives possibles.
Avant de poursuivre, permettez nous de mettre en relief certains concepts du Web 2.0. En premier lieu, le Web 2.0 est constitué de différentes applications ou méthodologies, comme les blogues, wikis, folksonomies, communautés, réseaux sociaux. Ensuite, le Web 2.0 est formé de technologies ou outils (fils RSS, Application programing interface ou API…). Les outils et méthodologies favorisent l’échange de bribes d’information ouvertes créées par les usagers et permettent le foisonnement du Web 2.0.
La valeur des Bibliothèques 2.0 n’est pas instantanée. Le Web 2.0 représente à la fois un outil, un tournevis disons, et une méthodologie, comme visser. Que faire si j’ai des clous ? La base de notre profession repose sur un contrôle d’autorité tandis que le Web 2.0 prêche par l’amateurisme, la «version bêta» (sic) perpétuelle de petits morceaux vaguement liés (Coombs, 2007). Nonobstant la valeur éventuelle que cela peut créer, il s’agit là d’une tension fondamentale à résoudre. Peu ont eu la souplesse requise pour nuancer cette tension.
En plus de la dichotomie entre les outils et les méthodologies du Web 2.0, nous devons établir une distinction entre la création et la diffusion d’information, surtout en ce qui concerne le déploiement des applications du Web 2.0. C’est ainsi que les fils RSS revêtent tout leur intérêt et se distinguent des blogues, wikis, folksonomie, réseaux sociaux/forums. Il s’agit d’une technologie de diffusion et toutes les applications précédentes permettent de créer des fils RSS.
Les tendances semblent s’installer. Par exemple, l’utilisation des blogues comme mécanisme efficace et simple de mobiliser une communauté (club de lecture, service de référence). Ou encore le wiki comme outil de communication pour un groupe de travail (outil de référence interne pour les politiques et les guides de recherche). Mais un commentaire global enjoignant les bibliothèques au Web 2.0 reste encore à écrire.
BIBLIOGRAPHIE
- La bibliographie récente de lectures de CultureLibre.ca.
Charbonneau, Olivier, 2006, «RSS et la publication simultanée sur Internet», Lex Electronica, vol. 11, n°1, Printemps/Spring 2006- Charbonneau, Olivier, S.D., Catégorie Web 2.0 du carnet CultureLibre.ca
- Coombs, Karen A. 2007, «Building a Library Web Site on the Pillars of Web 2.0», Information Today
Lettre à la ministre du Patrimoine
Le président de la Canadian Library Association, Alvin Schrader, vient d’envoyer une missive ouverte aux ministres de l’industrie (Hon. Jim Prentice) et du Patrimoine (Hon. Josée Verner) concernant la réforme du droit d’auteur. Voici les quatre points soulevés par le président de l’association nationale anglophone :
CLA has four specific points to raise:
First, should there be new copyright legislation, it needs to be carefully crafted so that it punishes copyright-infringing behaviour but does not ban devices that might be used to circumvent technological prevention measures. These devices have legitimate uses, such as enabling the print disabled to access copyrighted material; allowing libraries to preserve and maintain digital collections; allowing ordinary Canadians to exercise fair dealing; and allowing anyone to access protected material after its copyright expires. To ban the manufacture or distribution of “circumvention” devices risks punishing all Canadians for the actions of a few who abuse copyright.
Rather than ban devices, better solutions to the issue of technological prevention measures would be to use a provision similar to the Bill C-60 of the previous Parliament, or to consider Danish law. The portions of Bill C-60 dealing with circumvention and Danish Copyright Law are both worth emulating. In addition, anti circumvention legislation could be improved over Bill C-60 by including positive rights for users to bypass technical protections for fair dealing; and by ensuring that Canadians’ rights to privacy are not abused by technical protection measures.
Second, the government needs to recognize that government documents and government data belong to all Canadians and that all Canadians should have liberal access to these materials. Canadians often pay for government information several times over. For example, provincial and municipal governments must purchase Statistics Canada census material that Canadian taxpayers have already paid for once. Crown copyright needs to ensure that nonprofit use by Canadians of all government information doesn’t require permission or payment from the government. Instead acknowledgment that information has been taken from a government source should be sufficient.
Third, persons with perceptual disabilities must have the same right to access copyrighted materials as all Canadians have. This right should apply regardless of format in order to accommodate their particular needs. Legislation is required to give persons with perceptual disabilities access equity with others. The desire to punish counterfeiters and pirates should not also punish persons with perceptual disabilities by banning devices that can be used to legitimately access material that is blocked to them by technical protection measures.
Finally, the Canadian Library Association will oppose legislation that makes the same mistakes as the American Digital Millenium Copyright Act. As American legal scholar Lawrence Lessig points out, it is now less punitive for an American teenager to shoplift a CD then to circumvent a copy-protected CD. American law makes no differentiation in penalty between a counterfeiter circumventing technical protection measures for illegal profit and an individual circumventing technical protection measures to make a single copy.
M. Schrader désire rencontrer la ministre du Patrimoine pour discuter de ces points de vive voix.
L’accès libre et la CLA
Selon un communiqué, le comité exécutif de la Canadian Library Association a embrassé le principe de l’accès libre en ce qui concerne ses publications. En plus d’employer les licences Creative Commons pour certaines publications, le rapport d’une vingtaine de pages indique comment l’assocaition nationale de bibliothécaires anglophones s’y prendra pour déployer l’accès libre à ses publicaitons.
Veuillez prendre note que le rédacteur-en-chef de CultureLibre.ca, Olivier Charbonneau est membre du comité ayant piloté le dossier au sein de la CLA.
Bonnes nouvelles !
La Canadian Library Association vient de nous contacter à CultureLibre.ca pour accepter la communication proposée il y a quelques mois.
C’est donc à la fin-mai 2007 qu’aura lieu le congrès annuel de l’association nationale anglophone de bibliothèques canadienne et que Olivier Charbonneau, homme-orchestre et maître à penser de cet humble carnet, sera à Saint-Jean, Terre-Neuve, pour discuter des technologies web 2.0 et des liens à faire avec la bibliothéconomie moderne. À suivre…
L’accès libre et les bibliothécaires canadiens
La Canadian Library Association a créé un groupe d’étude sur l’accès libre à ses publications et lance un appel aux contributions (les délibérations se feront en anglais). Il va sans dire que CultureLibre.ca a proposé sa candidature…