Propriété intellectuelle | Page 13

IFLA Livre et édition LLD Rapport et étude

Études sur les livrels (2)

Voici deux rapports parus depuis les derniers jours:

– Un rapport de l’IFLA (association internationale des bibliothèques) sur le prêt numérique (eLeanding) :

Issues addressed in the updated eLending paper include:
– In acknowledgement of the differing interpretations of what is an eBook, reflected in the vastly differing holdings and use statistics reported by libraries, definitions of “eBook” and “eLending” are proposed.
– Recent trends in the publishing and distribution of ebooks are reviewed
– Library advocacy efforts with publishers and governments are described
– Relevant court rulings on digital exhaustion governing how libraries can acquire and deploy eBooks are analysed.

De plus, BookNet Canada annonce la publication par le Book Industry Study Group (BISG) d’un rapport intitulé Digital Books and the New Subscription Economy – disponible pour quelques centaines de dollars. Mais la table des matières est disponible gratuitement :

Livre et édition Québec Universités Utilisation équitable

L'Université Laval n'a pas signé l'entente Copibec

Vous le savez peut-être déjà, surtout si vous avez lu la lettre de Danielle Simpson (présidente de l’UNEQ) dans Le Devoir en juin, ainsi qu’un article sous la plume de Lisa-Marie Gervais couvrant la situation datant du 25 juin. Alors, comment est-ce que la communauté universitaire de l’Université Laval va-t-elle gérer le droit d’auteur ?

Je viens de visiter le site Internet du Bureau du droit d’auteur de l’Université Laval, où l’on peut y lire un très long guide « juridique » (sic) du droit d’auteur, leur politique sur « l’utilisation des oeuvres d’autrui » ainsi que visionner une courte vidéo où l’on voit la sympathique bibliothécaire chargée du projet livrer un excellent résumé de la situation en moins de 6 minutes.

Ironiquement, l’Université Laval et leur approche constitue une pierre angulaire de la seconde partie de ma thèse que je suis en train d’écrire en ce moment. Je vous recommande chaudement la vidéo pour comprendre les enjeux. (je ne semble pas pouvoir l’imbriquer dans mon site)

Voici ce que Copibec a diffusé dans son bulletin en mai dernier sur le sujet :

Le renouvellement des licences de reproduction de Copibec auprès de plusieurs utilisateurs institutionnels a fait l’objet d’intenses séances de négociations durant les derniers mois. Celles-ci se poursuivent d’ailleurs avec les représentants du gouvernement fédéral et des institutions collégiales.

Copibec et les représentants universitaires en sont arrivés à une entente de principe pour une durée de trois ans qui débutera le 1er juin 2014. Afin qu’elle puisse être mise en application, chaque université doit cependant adopter une résolution entérinant cette entente. L’Université de Montréal, les HEC, l’ÉTS, l’École Polytechnique, le siège social de l’UQ et l’UQAM ont déjà accompli cette formalité et la direction de Copibec croit que l’ensemble des universités se ralliera au texte de cette convention qui tient compte des amendements à la Loi sur le droit d’auteur, du contexte juridique et des licences commerciales avec des agrégateurs pour l’obtention du contenu et des droits de reproduction numérique des périodiques scientifiques.

Les données de Copibec ont permis d’établir que dans plusieurs universités, le nombre de titres reproduits annuellement par les professeurs et représentés par Copibec s’élevait à plus de 6 000. En l’absence d’une licence avec Copibec, ces titres devraient être libérés à la pièce entraînant des coûts considérables pour chacun des établissements. Les universités qui seraient alors tentées d’adopter des lignes directrices afin d’interpréter de façon très généreuse la notion d’utilisation équitable à des fins d’éducation pour limiter les coûts et les heures découlant de la libération des droits exposeraient leurs professeurs et leur personnel effectuant les reproductions à de longues poursuites judiciaires. Copibec se réjouit que des échanges constructifs avec les représentants des universités ayant participé aux négociations aient permis de conclure une entente qui favorisera la poursuite du dialogue entre les parties.

Copibec a également renouvelé deux licences touchant les employés du Gouvernement du Québec. La première portant sur la reproduction et la diffusion numérique de revues de presse et la seconde, sur les reproductions en format papier ou numériques effectuées par les employés. Dans les deux cas, la tarification a été indexée et, pour la licence touchant l’ensemble des fonctionnaires, une légère augmentation a été consentie pour tenir compte des nouveaux usages numériques qui ont été intégrés à la licence. Les négociations ont été menées avec le Centre des services partagés du Québec.

Art contemporain Montréal

Soirées bande dessinée underground à Montréal

Malgré le fait que je sois cloisonné chez moi pour écrire ma thèse, il y a quelques événements d’intérêt que je dois souligner (et qui me peinent de manquer).

Je suis très heureux d’apprendre que la bande dessinée underground vit à Montréal les samedis d’été à l’Usine 106u. Galerie, lieu de diffusion, de rassemblement et juste un endroit très cool, l’Usine 106u « sévit » à Montréal depuis très longtemps. Je ne pourrai pas être tenu responsable de ce qui se passe dans les murs de cette fameuse institution montréalaise – toute découverte ou débauche est votre entière responsabilité.

Voici l’annonce :

Tous les samedis a compter du 12 juillet 2014
de midi a 23h
USINE 106U
160 Roy E.
514-728-9349

L’USINE 106U est heureuse de vous inviter aux samedis B.D. Underground-Soirées Expérimentales.
En apres-midi, de midi a 19h, venez acheter des B.D. locales, faire dédicacer vos albums et assister (et participer!) a un comic-jam en compagnie des principaux bédéistes montréalais.
Ensuite, de 19h a 23h, les soirées Expérimentales prennent la releve avec improvisations musicales et séance de cadavre-exquis. Tous les samedis a compter du 12 juillet 2014, au 160 Roy E.

www.usine106u.com

Saturdays Underground Comix-Experimental Evenings

Every saturday starting July 12th 2014
from noon to 11hPM
USINE 106U
160 Roy E.
514-728-9349

USINE 106U is happy to invite you to the saturdays samedis Underground Comix-Experimental Evenings.
In the afternoon, from noon to 7hPM, come buy local comix, have your comix signed and witness (and participate!) to a comic-jam accompanied by the main montreal cartoonists.
Then, from 7hPM to 11hPM, Experimental Evenings take over with musical improvisations and sessions of exquisite corpse. Every saturday starting July 12th 2014, at 160 Roy E.

www.usine106u.com

BAnQ Conférence Jeux vidéos Montréal

Histoire culturelle des jeux vidéos : colloque gratuit à Montréal

Connaissez-vous le Symposium Annuel Histoire du Jeu ? Il s’agit d’une conférence gratuite annuelle qui réunit chercheurs et passionnés chaque année à la Grande bibliothèque. Cette année, les 27 et 28 juin, une douzaine de chercheurs présenteront des conférences sur la sociologie, l’histoire et autres sciences humaines des jeux. En fait, le thème de 2014 est « l’histoire culturelle des jeux vidéos » et s’annonce très intéressante.

L’inscription est obligatoire mais gratuite pour le public ou payante pour avoir accès aux goûters.

Livre et édition Logiciel à code source libre

Dictionnaires !

Le mot dictionnaire est si posé et réfléchi que je me devais de l’exclamer. Ceci dit, je suis actuellement à la recherche d’un outil web pour gérer la création collaborative d’un dictionnaire. J’aimerai aussi un outil qui permet de créer un dictionnaire d’une nouvelle génération, comme le décrit Erin McKean dans un récent essai figurant dans un opus sur le futur du livre dans l’univers numérique :

But when all books are “truly digital, connected, ubiquitous,” there won’t be a need for the traditional (inadequate, static) dictionary or thesaurus: the collected sea of words will itself be “the dictionary” (with a little computational help). The dictionary will no longer be a separate thing (or two separate things, dictionary and thesaurus). The dictionary will be a ubiquitous metalayer on top of all digital text, matching content and context to answer questions of both production and comprehension (or mere curiosity).

A true dictionary metalayer would be instantaneously and continuously updated, near-infinite, multilayered, context-driven and context-rich, interactive, and, eventually, no longer a separate thing, but an intuitive part of reading and writing. At some point it could even be a push rather than a pull technology, learning from readers’ and writers’ behavior, glossing unknown words and phrases or automatically and transparently suggesting alternatives to overused adjectives. Ideally, it would be accessible from every text, both atomic and interconnected, like the Internet itself.

Si j’avais à rêver un dictionnaire, la vision de Erin McKean serait la mienne !

Sur un autre ordre d’idée, il semble qu’il y a plusieurs groupes qui travaillent sur des dictionnaires au Québec. À ce sujet, voir le cahier spécial du Devoir concernant la 4e Journée québécoise des dictionnaires en octobre 2012, celle-ci en accès libre (lien direct vers la version PDF de cette section databnt de 2012). Ce cahier propose des information sur un colloque qui a eu lieu le 4 octobre 2012 à la Grande bibliothèque (où Monique Cormier semble avoir joué un rôle important). Les présentations sont disponibles sur le site du Canal Savoir. Finalement, Le Devoir a un «mot clé» pour les articles traitant de dictionnaires. Je viens d’y trouver le projet USITO de l’U Sherbrooke.

Je me demande bien quels outils ces projets utilisent pour créer leurs dictionnaires. Il semble y avoir quelques outils en code source libre alors, c’est à voir…

Un ajout : il semble que des développeurs ont déjà créé des extensions à WordPress pour créer des dictionnaires. Voir, par exemple, le Dictionary Plugin de Anne Dorko :

ainsi que xili-dictionary

Droits des citoyens Écoles Livre et édition

Droit d'auteur en milieu scolaire – 2 décembre 2014

Depuis plus de 3 ans, je collabore avec un groupe de bibliothécaires scolaires sur la question du droit d’auteur. Il s’agit d’un mandat bénévole – un des seuls qui a résisté à la table rase causée par mon doctorat et mes obligations familiales. En fait, je veux que le droit d’auteur soit « réglé » d’ici à ce que mes filles fréquentent la petite école dans notre coin du Québec.

Nous avons déjà présenté notre Chantier sur le droit d’auteur au Congrès des milieux documentaires en 2012, ce lien offre notre présentation en format vidéo et tout le matériel se trouve ici.

Si la communication que nous avons proposée est acceptée par le Comité du congrès, je participerai à nouveau au prochain Congrès des milieux documentaires pour présenter nos travaux. À cette étape du projet, nous visons établir de la documentation sur le sujet du droit d’auteur. Nous y travaillons d’arrache pied cet été et nous sommes confiants que le tout sera prêt d’ici à cet automne, certainement pour le prochain Congrès des milieux documentaires.

En fait, nous avons repéré un guide très récent, intitulé le Guide interactif (sic) du droit d’auteur scolaire. Il s’agit d’un excellent début, mais ce travail reste relativement difficile à comprendre pour les novices. Nous visons une documentation simplifiée et compréhensible par un large éventail d’intervenants.

Par ailleurs, voici la version la plus à jour de notre « Processus du droit d’auteur » :
Processus du droit d'auteur
(Voici la version originale en format PowerPoint si vous voulez la modifier)

Voir aussi la liste des ententes entre le Ministère de l’éducation et certaines sociétés de gestion collective du droit d’auteur.

Accès à l'information Canada Journaliste Livre et édition

Longue vie à Ricochet

Je viens de contribuer au projet Richochet – un projet de sociofinancement pour un média progressif bilingue canadien. L’idée me rappelle celle de Nouveau Projet, une revue trimestrielle québécoise très intéressante, à laquelle je me suis abonné pour 3 ans également.

Le projet de Ricochet a déjà trouvé plus de la moitié de leur financement de 75,000$. Vous avec jusqu’au 20 juin pour y participer.

Accès libre États-Unis Livre et édition Médiation

Création d'une association d'auteurs pour le libre

L’Author’s Alliance désire regrouper les auteurs de ce monde en faveur de la libre circulation des savoirs :

The mission of Authors Alliance is to further the public interest in facilitating widespread access to works of authorship by helping authors navigate the opportunities and challenges of the digital age. We provide information and tools designed to help authors better understand and manage key legal, technological, and institutional aspects essential to a knowledge economy of abundance. We are also a voice for authors in discussions about public and institutional policies that might promote or inhibit broad dissemination.

Parmi les membres de son comité de direction figurent Michael Geist, Cory Doctorow, Lawrence Lessig et Brewster Kahle. Je n’ai pas pu trouver le lien vers la page pour se joindre au groupe…

Merci à Kevin Smith pour le tuyau.

Canada Livre et édition Rapport et étude

Quelques rapports sur le livre au ROC

Saviez-vous que le lecteur moyen au ROC (une expression canadienne pour « Rest of Canada » ou le Canada, moins le Québec) est en fait une lectrice (60% de ceux qui lisent des livres sont des femmes), que les livrels représentent 17% du marché et que plus du quart des éditeurs canadiens ne vendent pas de livres électroniques aux bibliothèques ?

Voici quelques statistiques glanées de BookNet Canada, une association du milieu du livre anglo-canadienne. En particulier, soulignons ce sondage des lecteurs de livres en bibliothèque (à savoir si les usagers de bibliothèques lisent des auteurs canadiens), cet état des lieux de l’édition numérique ainsi qu’une infographie sur les lecteurs canadiens (proposant un sommaire de ces rapports payants).