Droit d’auteur | Page 58

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Le droit d’auteur c’est les affaires

Jean-Michel Salaün, directeur de l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal, propose une réflexion bien pertinente concernant la réforme du droit d’auteur tant en France qu’au Canada :

En réalité, le problème n’est pas vraiment juridique. Tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut trouver une solution équilibrée entre l’ancien régime et le nouveau. Le problème est économique, ou plutôt gestionnaire. Et de ce point de vue, la situation est aujourd’hui très déséquilibrée, aussi bien d’un côté que de l’autre. Ainsi on peut argumenter à l’infini puisque la situation est insatisfaisante, sans trouver de solution juridique, puisque le problème n’est pas là.

Merci d’ailleurs à Dr Salaün pour la référence à CultureLibre.ca au sujet de la réforme du droit d’auteur canadien, le projet de loi C-61.

Bibliothèque nationale Contenu culturel Domaine public Exceptions au droit d'auteur LOC Préservation Rapport et étude

Exceptions et la préservation numérique

La Library of Congress diffuse un rapport sur les impacts d’exceptions au droit d’auteur pour la préservation de notre patrimoine culturel sous format numérique, via son site DigitalPreservation.gov :

International Study on the Impact of Copyright Law on Digital Preservation (PDF, en, 1.5 Mb)

Merci à ÉchoDoc pour le lien.

ABRC CARL Accès libre Canada Livre et édition Professeur Rapport et étude

Profs : conservez vos droits !

L’Association canadienne des professeures et des professeurs d’université publie un bulletin d’information à l’attention de ses membres à propos du droit d’auteur (PDF, 3p, fr). L’ACPPU précise ce qui suit :

Le contrat d’édition conclu entre l’auteur et l’éditeur est la pierre angulaire sur laquelle repose la possibilité pour celui-là de profiter des nouvelles technologies de la communication. Un tel contrat étant toujours négociable, il est essentiel que l’auteur le lise attentivement et propose, au besoin, d’en modifier les termes pour que l’éditeur ne s’attribue pas plus de droits que son travail de publication n’en requiert. Ce contrat consiste habituellement en une simple déclaration par laquelle l’universitaire autorise l’éditeur à publier son oeuvre, non en une cession intégrale de son droit d’auteur.

Il recommande aux chercheurs de conserver leurs droits d’auteurs plutôt que les céder aveuglément aux éditeurs académiques. De plus, l’ACPPU propose un lien vers l’addenda aux contrats d’édition académique proposé par l’Association des bibliothèques de recherche du Canada.