Art contemporain Conférence Montréal
Lancement de e-artexte le 9 février
Olivier Charbonneau 2013-01-21
Connaissez-vous Artexte ? Il s’agit d’un centre de documentation privé et à but non-lucratif à Montréal sur le sujet de l’art visuel et contemporain. En soi, les centres de documentation privés sont une chose rare, mais en art contemporain, ils le sont encore plus.
Le 9 février prochain, l’organisme annonce le lancement officiel de leur archive ouverte, e-artexte, qui sera ouverte aux artistes, musées, galeries et autres ibntervenants dans le monde de l’art. Selon le site:
En effet, dans la foulée des bibliothèques et des universités à la fine pointe de la recherche dans le monde, Artexte met sur pied un dépôt numérique libre accès pour l’auto-archivage des publications, essais et autres types de documents des arts visuels afin de les rendre accessibles sur Internet. e-artexte assure ainsi un accès élargi aux écrits critiques en art et à diverses productions intellectuelles du milieu de l’art contemporain au Canada.
Cette collection numérique accompagnera et augmentera celle des catalogues, périodiques et monographies imprimés qui composent actuellement le fonds documentaire d’Artexte. Elle comprendra :
▪ les écrits critiques
▪ les catalogues d’exposition
▪ les articles de magazines et de revues
▪ les textes de conférences
▪ les éditions d’artistes
▪ les documents textuels et audiovisuels.
Je tiens à féliciter le groupe qui a piloté le projet (dont mon collègue à Concordia Tomasz Neugebauer). Je ne pourrai malheureusement pas participer à l’événement de lancement et à la conversation qui va suivre… j’en suis désolé car Jean-Claude Guédon et Darren Wershler sont d’excellents orateurs et connaissent le sujet à fond. De plus, ça m’aurait fait plaisir de revisiter Artexte et échanger avec les collègues là-bas…
Musique
Liste de noël
Olivier Charbonneau 2012-12-17
Merci à Philippe Papineau du Devoir (7 décembre) pour l’article à propos de ListeDeNoel.info :
Pour une troisième année, la petite étiquette de disque montréalaise Poulet Neige vous fait un grand cadeau. Profitant de la saison des Fêtes, elle a rassemblé un peu plus de 140 albums numériques dans lesquels vous pourrez piger tout à fait gratuitement en échange d’un simple courriel. Un cadeau à déballer – ou plutôt à télécharger – au matin de Noël.
Pour ceux dont les oreilles sont déjà rompues aux musiques alternatives, la Liste de Noël de Poulet Neige permettra d’écouter les albums complets ou les EP de nombreux disques dont la musique joue sur les radios alternatives et communautaires. Mais la liste comprend aussi le travail d’artistes un peu plus connus, comme Philippe B, Les Breastfeeders, Little Scream, Les Marmottes aplaties, Dramatik, Vander, aRTIST oF tHE yEAR, Anodajay, Chinatown, Doba, domlebo, et on en passe.
Pour les habitués des émissions de CISM 89.3 FM La Marge (radio des étudiants de l’U de Montréal), la liste gratuite de Poulet Neige / ListedeNoel.info contient plusieurs noms connus. Mais rien de mieux que d’apprendre à connaitre ces créateurs d’ici et d’ailleurs.
Tant qu’à y être, j’ai créé une liste de noël sur le service d’Amazon.ca (en réalité, pour l’échange de cadeaux familial), mais je la partage ici si jamais il y a un internaute amical qui désire faire plaisir à cet humble blogueur… Liste de noël pour Olivier de CultureLibre.ca (vous pouvez utiliser mon adresse au bureau : 1400 de Maisonneuve Ouest, Bureau LB-285-1; Montréal, Quebec, Canada H3G 1M8).
Joyeuses fêtes tout le monde et au plaisir de se revoir en 2013 !
Bibliographie Commerce et Compagnies États-Unis France Livre et édition OCDE Rapport et étude
Quelques rapports sur les livrels (OCDE, DOABooks et France)
Olivier Charbonneau 2012-12-11
Avec l’annonce du Amherst College aux USA annonce la création une presse universitaire exclusivement en accès libre, j’ai compilé une liste de rapports pertinents sur les livres numériques ou électroniques (ou livrels pour les amoureux du français, sur recommendation de l’Office québécois de la langue française).
OCDE
Dans un premier temps, l’OCDE annonce le rapport suivant sur les livrels :
OECD (2012), “E-books: Developments and Policy Considerations”, OECD Digital Economy Papers, No. 208, OECD Publishing. http://dx.doi.org/10.1787/5k912zxg5svh-en
(formats: PDF ou ePUB)
Réalisée en vue d’une réunion en 2011 et diffusé librement en 2012, ce texte présente l’industrie internationale des livrels (environ 8% du marché du livre aux USA, 2-3% au Royaume Uni et environ 1% ailleurs, voir p. 4). Intéressant, il traite de la question du prêt/accès aux livrels dans les bibliothèques :
E-books offer libraries a number of important benefits including savings on storage, handling, ordering and distribution. The growing emphasis on online services also enhances the visibility of the larger public libraries which have built up extensive collections of digital resources. On the other hand, cost implications of the need to purchase multiple licenses for e-book versions of texts traditionally shared through interlibrary loans may need to be considered, particularly for smaller libraries. Costs may also be affected if territorial digital rights management (DRM) restricts libraries to purchasing geographically specific editions of books.
The DRM generally embedded in the vast majority of e-books being produced today does not allow for the kind of free and open access provided by, for example, public libraries. Nor does it allow the use of books as learning resources provided for children in school libraries; nor the research goals of university / academic libraries.
There are also concerns about royalty payments for e-books in libraries. “Public Lending Rights (PLR)”110 is an internationally used system for ensuring that authors are financially compensated for the (unpaid) use of their books in public libraries. There are various options for calculating the amount due to an author and libraries rely on public funding to make these payments. It is not clear in a number of countries whether governments will support the extension of the system to cover e-books. [p.57]
[…]
The question of how to integrate e-books into public libraries, school libraries and university libraries, raises important social and public interest concerns. Potential future research could focus on the
[58]
specific ecosystem for authors, publishers and libraries in the developing digital-text environment. Key questions for policy-makers which could be addressed include:
i. The extension of “public lending rights” to e-books.
ii. Ensuring efficient, fair and socially beneficial processes for mass digitisation of copyright protected texts.
iii. Economic consequences of different policy models for authors, publishers, libraries and the public. [p. 59]
DOABooks
Ensuite, le Directory of Open Access Books (ou DOABooks) annonce la publication d’un rapport sur l’évaluation des besoins des divers intervenants dans un projet d’accès libre à des livres. Voici le sommaire exécutif de l’étude :
This final evaluation and recommendation report is based on the user experiences, needs, and expectations as they emerged from the data collected as part of the DOAB User Needs Analysis. This report aims to advise in the establishment of procedures, criteria and standards concerning the set-up and functioning of the DOAB platform and service and to devise guidelines and recommendations for admissions to DOAB and for its further development, sustainability and implementation.
The report gives an overview of the main aims and objectives of the user needs analysis, which are summarised in two main research questions:
What are the functional requirements, or needs, which different users have with respect to the platform, the protocols and the procedures that DOAB wants to establish?
What kind of recommendations can we extract from the users’ experiences with the beta-platform and their expectations of a future DOAB service?
The research design has been structured around defining user (librarians, academics, publishers and funders) needs, experiences and expectations with respect to the DOAB platform and system as it is currently set up, paying special attention to users perceptions and needs with respect to Open Access, Open Access books, and a directory of Open Access books; quality and peer review procedures; copyright policies; platform usability; and potential business and funding models both for Open Access books and for DOAB. This study has used a variety of qualitative data collection tools (surveys, online discussion platform and panel discussion) to capture these needs, experiences and expectations.
The findings are divided into 5 themes:
1. Perceptions concerning Open Access and Books.
The awareness of Open Access amongst the participants of our survey is high. Users are on average positive about the influence Open Access has on the values underlying scholarly communication, which is important especially because communication with one’s peers and releasing information to the wider society are seen as the most important motivations for publishing research findings amongst academics.
2. Quality and peer review.
A majority of the users declared the importance of quality control and peer review for Open Access book publishing, to ensure the quality and trustworthiness of Open Access books. Requirements and standards concerning quality control are warmly welcomed, as is more transparency about procedures used, as long as these standards remain flexible and open to a variety of quality control mechanisms, from editorial control to open peer review and post publication review.
3. Copyright.
There is a big disparity in opinions with respect to which Open Access license should be used and promoted. Nonetheless, it seems that most people are satisfied with the current requirements defined by DOAB. The availability of a wide array of open access licenses must be preferred to enable experiments with different business models and in anticipation of academic insecurities with respect to reuse. To enable experimentation and reuse of content and data and to stay open for future change, DOAB should strive to promote the use of CC-BY licenses as much as possible and should remain open for new forms of licensing.
4. Platform Usability.
DOAB seems to be on the right track with its platform. The feedback is positive and the user needs seem to concur with services that are already available in the DOAB Beta version, except for full-content search and information about the peer review procedures, which would be useful future services for DOAB to explore.
5. Business models.
Although many experiments with Open Access publishing are taking place there is a lot of concern with respect to sustainable funding from reliable, ‘non-controlling’ sources. It remains unclear who should fund Open Access books, and, related to that, who should fund a directory of Open Access books. However, there are possibilities for DOAB to attain funding from publishers, librarians or funders, as there was some willingness amongst these stakeholders to pay a fee either to take part in or to support DOAB.
Based on these findings a number of recommendations have been devised, focusing amongst others on DOAB’s role in establishing standards for peer review and licensing, standards and requirements that should both ensure trust and quality but at the same time should remain flexible and open to change. It was recommended that DOAB:
– Consult regularly with stakeholders to monitor needs and developments in these areas.
– Use a variety of Open Access licenses, although the CC-BY license should be promoted as much as possible.
– Make quality, which is seen as essential, more transparent by using for instance an icon system.
– Remain open to other forms of quality control such as open and post peer review and editorial control, where the focus should be on the outcome, not on the procedure used.
– Improve the information available on the DOAB website.
– Explore the future development of services for which a clear need was felt: full-content search and information about the peer review procedures.
– Try out asking a (voluntary) fee for its services in order to ensure its sustainability and future development.
Le texte complet du rapport est disponible ici: DOAB User Needs Report (PDF, EN, 77 p.)
France
J’ai découvert deux listes très intéressantes d’études françaises sur les livrels. La première se trouve à la note infrapaginale no. 23 de la page 4 du récent livre Droit d’auteur et bibliothèques aux Éditions du cercle de la librarie (excellent soit dit en passant, j’en ai fait la critique pour la prochaine livraison de Documentation et bibliothèques). La seconde, se trouve sur le site LeMotif.fr. Voici une sélection des titres pertinents :
– 2008, Bruno Patino, Rapport sur le livre numérique – Le Ministère de la culture ;
– 2010, Christine Albanel, Pour un livre numérique créateur de valeur ;
– 2010, Marc Tessier, La Numérisation du patrimoine écrit ;
– 2010, Patrick Zelnik, Jacques Toubon, Guillaume Cerutti, Création et Internet ;
– 2010, Bruno Racine, Schéma numérique des bibliothèques
– 2010, Benhamou, Modèles économiques d’un marché naissant : le livre numérique
– 2010, Gaillard, la politique du livre face au défi du numérique, Sénat
– 2011, Pierre Carbone, Commission bibliothèques numériques, rapport 2011.
(Peut-être d’intérêt, cette étude intitulée « Coûts, bénéfices et contraintes de la mutualisation des ressources électroniques : éléments de comparaison internationale et propositions » 2010 et « Optimisation des coûts de la documentation électronique dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche français » 2011 également sous les soins de Pierre Carbone).
-2012 synthèse du Centre d’analyse stratégique du Premier ministre de la France: auteurs et éditeurs ; les librairies ; les bibliothèques publiques
– 2012, Cremisi, Soutenir la librairie pour consolider l’ensemble de la chaîne du livre :une exigence et une responsabilité partagées
Conférence Créateur Livre et édition LLD Québec
Parlons contrat 2
Olivier Charbonneau 2012-07-20
L’an dernier, je proposais une analyse de l’avenant au contrat numérique de l’Union des Écrivaines et Écrivains du Québec (UNEQ). Ce dernier est toujours disponible sur le site de l’UNEQ. Je relevais les problèmes que pourraient survenir dans l’optique de l’accès à la littérature québécoise si certaines dispositions étaient mis en oeuvre.
Depuis, j’ai eu la chance de participer à une conférence de Me Véronique Roy, organisée par l’ALAI Canada le 19 juin 2012 au sujet des enjeux juridiques du contrat d’édition (du site de l’ALAI) :
L’industrie du livre comporte ses particularités qui se reflètent dans le contrat d’édition, tant au niveau de l’édition traditionnelle que numérique. Nous étudierons les concepts clés, les enjeux juridiques et les usages afférents à ce type de contrat.
Date: 2012-06-19
Conférencier: Me Véronyque ROY, avocate
Heure: 12 h 00
Endroit: La Capannina, 2022 Stanley, Montréal (514-845-1852)
Entre autres, Me Roy offre ses services à L’UNEQ. Voici donc un résumé, tiré de mes notes, des points discutés.
A) Contrat
La législation provinciale sur le statut de l’artiste stipule certaines modalités à inclure au contrat:
Loi sur le Statut professionnel des artistes des arts visuels, des métiers d’art et de la littérature et sur leurs contrats avec les diffuseurs, LRQ, c S-32.01
=> art. 30 et suivants pour les dispositions à propos des contrats
Loi sur le Statut professionnel et les conditions d’engagement des artistes de la scène, du disque et du cinéma, LRQ, c S-32.1
Code civil
Contrat de gré à gré ou d’adhésion
Sélection d’articles : 1379, 1436, 1437, 1426, 1429, 1432, 1434…
En ce qui concerne la durée, l’éditeur demande souvent «à perpétuité» et une exclusivité tandis que l’UNEQ recommande à ses membres un terme de 10 ans. La «Loi 51» (Loi sur le développement des entreprises québécoises dans le domaine du livre, LRQ, c D-8.1) stipule qu’une librarie doit conserver un livre reçu en «office» 4 mois. Paradoxe?
Les clauses contractuelles interdisant la publication «d’oeuvres concurrentes» sont souvent ambigues. Aussi, le concept d’oeuvre commandée, comme en TV ou théâtre, s’applique difficilement au livre. Oeuvres futures: art. 34 Loi statut artiste
B) Argent
Comité L’Allier (2010) et la réforme de la loi sur le statut de l’artiste – et la réaction de la Ministre de la culture
Redevance pour les livrels: pas plus bas que le livre papier. Auteur: 10% du prix au détail pour le papier (Québécor offre 8%, voire 6%). Le numérique? 50%/50% mais pas toujours les revenus bruts… ou assujettis à des déductions.
Durée pour le numérique? 2 à 5 ans… le livre papier offrait la solution de l’épuisement, le numérique pose problème.
Frais de vérification comptable: au frais de l’éditeur (comme dans le domaine de la musique) surtout s’il y a soupçon de problème… pour 5% ou montant fixe au contrat.
Question du titre ou de la page titre : assujetti au consentement de l’auteur (attention aux image à l’usage non-exclusif – peut se retrouver sur plusieurs livres). Il y a eu un cas de litige sur cette question.
Promotion ou diffusion constante: l’auteur doit souvent dépenser (assister aux salons du livre, etc.)
Corrections: l’éditeur doit corriger et réviser les textes. Il s’agit du devoir de l’éditeur selon la Cour du Québec.
Daniel Pennac: droits imprescriptibles de l’auteur. De wikipedia:
Pennac établit ici une liste de droits du lecteur, par laquelle celui-ci peut s’affranchir d’un protocole de lecture trop conventionnel, et s’adonner à sa façon et à son rythme à cette pratique, en toute liberté. Il dresse la liste des 10 droits suivants:
1. « Le droit de ne pas lire » : ce droit explique qu’un lecteur a tout à fait le droit de ne pas lire.
2. « Le droit de sauter des pages » : ce droit explique qu’un lecteur peut sauter des pages et le conseille même aux enfants pour qui les livres comme Moby Dick et autres classiques sont réputés inaccessibles de par leur longueur. Il mentionne qu’il a lu Guerre et Paix en sautant les trois quarts du livre.
3. « Le droit de ne pas finir un livre » : Daniel Pennac explique qu’il y a plusieurs raisons de ne pas aimer un livre et les énumère ; le sentiment de déjà lu, une histoire qui ne nous retient pas, une désapprobation totale des thèses de l’auteur, un style qui hérisse le poil ou au contraire une absence d’écriture qui ne vient compenser aucune envie d’aller plus loin… L’auteur dit qu’il en existe 35 995 autres. Tout cela pour dire que l’on a tout a fait le droit de ne pas aimer le livre ou l’auteur.
4. « Le droit de relire. » : l’auteur explique ici les raisons pour relire un livre ; pour le plaisir de la répétition, pour ne pas sauter de passage, pour lire sous un autre angle, pour vérifier. Il fait aussi le parallèle avec l’enfance.
5. « Le droit de lire n’importe quoi » : Daniel Pennac explique que l’on peut lire tout ce que l’on veut mais que cela n’exclue pas qu’il y ait des bons et mauvais romans. Il les classe en deux sortes, les romans industriels qui se contente de reproduire à l’infini les mêmes types de récits, débite du stéréotype, fait commerce de bons sentiments, des valeurs et des anti-valeurs ainsi que des sensations fortes. L’auteur les décrits comme mauvais, car il ne trouve pas que cela est de la création mais de la reproduction. Il la considère comme une « littérature du prêt à jouir ».
6. « Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible) » : droit à la « satisfaction immédiate et exclusive de nos sensations ». Daniel Pennac décrit tous les phénomènes liés à cette « maladie ». L’imagination qui enfle, les nerfs qui vibrent, le cœur qui s’emballe, l’adrénaline qui « gicle » et le cerveau qui prend momentanément « les vessies du quotidien pour les lanternes du romanesque ».
7. « Le droit de lire n’importe où » : l’auteur explique que l’on peut lire n’importe où en prenant l’exemple d’un soldat qui pour lire se désigne chaque matin pour nettoyer les toilettes afin d’y lire l’œuvre intégrale de Nicolas Gogol
8. « Le droit de grappiller »:ce droit explique que l’on peut commencer un livre à n’importe quelle page si l’on ne dispose que de cet instant là pour lire.
9. « Le droit de lire à haute voix » : Daniel Pennac explique ici à travers le témoignage d’une fille qui lui explique qu’elle aime bien lire à voix haute à cause de l’école qui interdisait la lecture à voix haute. Il la compare à plusieurs auteurs qui pour écrire leurs livres les relisaient à voix haute.
10. « Le droit de nous taire » : ce droit explique que l’on peut lire et taire notre expérience, nos sentiments vis-à-vis du livre.
Pour ce qui est du reste, la réponse rapide à vos interrogations dépend du contrat d’édition. Il existe plusieurs modalités à prévoir (les termes). Permettez-moi de proposer un petit pense-bête contractuel via mon carnet.
Par ailleurs, je me dois de mentionner que certains groupes (Union des artistes, UNEQ, etc.) imposent ou recommandent des contrats type à leurs membres. Dans certains cas (dont notamment