Étudier les films au 21e siècle
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L’Office national du film du Canada (ONF) nous invite à visiter YouTube pour visionner la 4e édition de la compétition annuelle de l’ONF de courts métrages – Cannes 2008.
Spike Lee, en collaboration avec Nokia et Yahoo!, vous invite à lui faire suivre vos photos et vidéos prises à partir de votre téléphone cellulaire afin de créer un film collaboratif. Voir au www.nokiaproductions.com avant le 21 août.
Cette photo est un exemple du contenu que les internautes ont fait suivre au réalisateur. Périodiquement, Spike Lee va proposer un thème aux visiteurs du site et tous et chacun sont appelés à contribuer du contenu. Les bribes sont disponibles à partir du site JumpCut, un site de partage vidéo.
Voir également un article du New York Times, Reuters ainsi que de Branchez-vous Techno à propos du projet.
L’Association canadienne pour la santé des adolescents (ACSA) annonce les résultats de son concours vidéo, sous le thème de la prévention des infections transmises sexuellement (ITS).
Disponible via son site pour adolescents, les vidéos représentent un excellent exemple de « contenu généré par les utilisateurs » – un des principes souvent évoqués dans le mouvement Web 2.0.
Le quotidien montréalais Le Devoir a publié hier (lundi 1 avril) un excellent texte du professeur Pierre Trudel, du Centre de recherche en droit public de l’Université de Montréal. Ce texte explique les implications concernant la liberté d’expression du projet de loi C-10, qui modifie les règles de crédits d’impôt pour les productions cinématographiques financées par le gouvernement.
L’enjeux se résume ainsi. Le projet de loi C-10 donnerait au ministre du Patrimoine du Canada un pouvoir discrétionaire sur les crédits d’impôt (subvention) pour la production cinématographique si celle-ci juge que le contenu de l’oeuvre est contre «l’ordre public» – pornographie, violence extrême, etc. Plusieurs jugent que ce pouvoir est démesuré et s’apparente à de la censure.
Professeur Trudel précise que :
La liberté d’expression est protégée par un texte constitutionnel: l’article 2 (b) de la Charte canadienne des droits et libertés garantit cette liberté. Elle ne peut être restreinte que par une règle de droit (et non les décisions discrétionnaires d’un ministre) dont on peut démontrer le caractère raisonnable dans une société libre et démocratique.
Même si ce principe fait partie de la Constitution depuis 1982, il existe une troublante persistance en certains milieux à considérer cette liberté comme ayant un caractère résiduaire. On nous répète souvent que cette liberté n’est pas absolue — ce qui est vrai –, mais on tend souvent à oublier que la raisonnabilité des limites que l’on veut imposer à la liberté d’expression doit être démontrée.
Lorsque l’État accorde des ressources pour soutenir la création, certains postulent qu’il lui serait loisible d’imposer n’importe quelles conditions. Or, les ressources financières de l’État sont un bien à caractère public. Elles doivent être allouées selon des règles qui respectent les libertés garanties par la Constitution. L’État ne peut, sous le prétexte que des ressources publiques sont en cause, s’arroger la fonction de décider — directement ou indirectement — du contenu d’une création qu’il subventionne. (Cliquez ici pour accéder au texte entier)
Voir également le communiqué de l’Association des producteurs de films et de television du Quebec (anglais uniquement). Voir également les billets de Michael Geist à propos du projet de loi C-10 (anglais).
Une étude récente de deux professeurs de l’American University, Pat Aufderheide and Peter Jaszi, analyse la légalité d’utiliser des portions de films commerciaux dans des vidéos citoyens. Voir : Recut, Reframe, Recycle: Quoting Copryighted Material in User-Generated Video.
Il va sans dire que cette étude provient des USA et analyse la loi applicable dans ce pays uniquement.
L’Office nationale du film du Canada annonce le retour de Parole citoyenne (en mode béta), le « média citoyen autonome » selon le site de l’initiative. Le thème actuel est le citoyen du futur.
Les Bibliothèques de la Ville de Montréal annoncent le lancement de leur nouveau site Internet ainsi que d’un d’un concours vidéo nommé BiblioClip. Selon le site,
Le concours Biblioclip ouvre un espace de création autour du concept de la renaissance de la bibliothèque publique. Du 4 octobre 2007 au 31 janvier 2008, les participants de partout sont invités à réaliser un clip d’une durée d’environ 30 secondes à 1:30 minute introduisant la notion de «bibliothèque» et de «Montréal» d’une manière originale dans le clip.
Les Biblioclips reçus seront présentés sur le site web des bibliothèques et pourront à la fois être visionnés et recevoir les commentaires des internautes sur le forum.
Une soirée de remise de prix honorera tous les gagnants le 13 février 2008.
Connaissez-vous le festival « Les Toiles Filantes » ? Il s’agit d’un festival de films numériques qui aura lieu au théâtre du Vieux-Terrebonne, au nord de Montréal du 19 au 21 août 2007. Selon le site Internet :
Lors de cet événement, on pourra découvrir des films de la Wapikoni mobile (ONF), du mouvement Kino, du Festifilm et de Moment Factory.
En plus du festival, Art Partage , un organisme voué à l’effervescence des arts numériques à vocation sociale, lancera un projet de films documentaires. D’une durée de 15 minutes, chaque film tratera d’un artiste de métiers d’art.
Nos collègues de Creative Commons Canada annoncent la publication d’une version canadienne du guide juridique de la baladodiffusion (podcasting pour nos amis de France – heu – des USA).
Le guide d’une trentaine de pages n’est disponible qu’en anglais en format PDF, ma sa licence creative commons permet la traduction sans demander permission… avis aux traducteurs en herbe !