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Accès libre Enseignant UNESCO

Éducation libre

L’UNESCO annonce la publication d’un wiki contenant des ressources éducatives libres (en anglais) :

Les systèmes éducatifs doivent relever aujourd’hui deux grands défis : étendre la portée de l’éducation et en améliorer la qualité. Les solutions traditionnelles ne sont pas suffisantes, en particulier dans le contexte actuel des sociétés du savoir.

Les ressources éducatives libres (REL) offrent une solution pour développer les possibilités d’apprentissage. Le mouvement REL a pour objectif d’égaliser l’accès au savoir dans le monde entier en partageant du contenu de qualité en ligne. Les ressources éducatives libres sont des ressources numérisées libres et gratuites qui peuvent être utilisées et réutilisées pour l’enseignement, l’apprentissage et la recherche.

Depuis 2005, l’UNESCO mène une action pionnière pour faire connaître ce mouvement en organisant un dialogue sur une large échelle dans le cyberespace. Une communauté internationale nombreuse et diverse s’est rassemblée pour débattre sur le concept et le potentiel des REL au cours d’une série de forums en ligne.

Les documents de référence et les rapports des trois premières années de débats sont désormais publiés. Open Educational Resources: Conversations in Cyberspace présente les premiers pas de cette nouvelle évolution : la publication reproduit les conversations entre les responsables des premiers projets REL et documente les premiers débats sur des questions qui continuent à interroger le mouvement. Cette publication donnera matière à penser à tous ceux qui s’intéressent au mouvement REL, à ses promesses et son évolution.


Open Educational Resources: Conversations in Cyberspace

Pour le milieu académique et de la recherche, il y a également : http://www.openoasis.org/

Accès libre

Licence de diffusion libre pour les bases de données

Open Data Commons annonce le lancement de la version 1.0 de leur « Open Database Licence (ODbL) » – une licence de diffusion libre pour les bases de données.

À noter, une initiative intéressante pour définir le concept de « savoir libre » par un groupe nommé opendefinition.org qui vise à définir ce concept dans un sens large pour des micro-dénnées, du contenu culturel et de l’information libre.

Voici la définition en français dans son entier en date d’aujourd’hui (version 1.0) :

Définition du Savoir Libre

Terminologie

Le terme Savoir est réputé inclure:

1. des contenus tels que la musique, les films ou les livres
2. des données, qu’elles soient scientifiques, historiques, géographiques ou autres
3. des données publiques émanant du gouvernement ou d’autres administrations publiques

Les programmes d’ordinateur sont exclus de cette défnition, malgré qu’ils occupent une position importante dans le savoir libre, dans la mesure où ils font l’objet de développements plus adéquats dans d’autres projets.

Le terme œuvre désigne l’élément de savoir particulièrement visé.

Le terme ensemble désigne une collection ou une compilation d’œuvres, ce qui n’empêche qu’un tel ensemble soit lui-même considéré, en tant que tel, comme une oeuvre.

Le terme licence désigne le contrat qui régit la mise à disposition de l’oeuvre. A défaut d’une licence expresse, le terme licence sera compris comme désignant les conditions légales s’appliquant par défaut à la mise à disposition de l’oeuvre.

Définition

Une œuvre est réputée être libre s’il est satisfait aux conditions suivantes:

1. Accès

L’œuvre doit être accessible dans son intégralité pour un prix ne dépassant pas un coût raisonnable de reproduction, et de préférence via téléchargement gratuit par Internet. L’œuvre doit également être accessible dans un format utilisable et modifiable.

Commentaire: Ceci équivaut à une liberté d’accès ‘sociale’ : non seulement vous êtes autorisé à avoir accès à l’œuvre, mais vous pouvez effectivement accéder à l’œuvre. L’accès à l’œuvre ‘dans son intégralité’ empêche des limitations d’accès par des moyens indirects, ce qui serait le cas par exemple d’un accès réduit à des parties limitées d’une base de données.

2. Redistribution

La licence n’empêche pas les parties de vendre ou d’aliéner l’œuvre, considérée tant individuellement, que comme composante d’un ensemble plus large d’œuvres issues de différentes sources. La licence ne conditionne pas une telle vente ou distribution à une redevance ou à un autre type de rémunération.

3. Réutilisation

La licence autorise les modifications et la réalisation d’œuvres dérivées et n’empêche pas que leur distribution soit soumise aux mêmes conditions que l’œuvre originale. La licence peut imposer des conditions relatives à l’attribution et à l’intégrité de l’œuvre : voir point 4 (attribution) et point 5 (intégrité).

Commentaire: Cette clause n’empêche pas l’utilisation de licences ‘virales’ ou ‘partage des conditions initiales à l’identique’ qui exigent que la redistribution de modifications de l’œuvre se réalise dans les mêmes conditions de licence que celles applicables à l’oeuvre originale.

4. Absence de restriction technique

L’œuvre doit être fournie dans un format qui ne présente pas d’obstacles techniques à la mise en œuvre des activités décrites ci-dessus. Cela peut notamment être réalisé par la fourniture de l’œuvre dans un format ouvert, à savoir, un format dont les spécifications sont publiquement et gratuitement disponibles et dont l’utilisation n’est pas subordonnée à des conditions financières ou autres.

5. Attribution

La licence peut conditionner la redistribution et la réutilisation de l’œuvre à la mention de l’identité de ses auteurs et contributeurs. La mise en œuvre de cette condition ne peut être à titre onéreux. En présence d’une telle obligation d’attribution, la liste des personnes auxquelles l’œuvre doit être attribuée devrait accompagner l’œuvre.

6. Intégrité

La licence peut exiger que la distribution de l’œuvre sous une forme modifiée comporte un nom ou un numéro de version différent de l’œuvre originaire.

7. Non discrimination de personnes ou de groupes de personnes

La licence ne doit pas faire de discrimination entre des personnes ou des groupes de personnes.

Commentaire: Afin d’assurer le bénéfice le plus large possible du libre accès, la plus grande diversité de personnes ou de groupes de personnes doit bénéficier de la même possibilité de contribuer à l’élaboration d’un savoir en libre accès. Par conséquent, aucune licence de savoir en libre accès ne peut exclure quelqu’un de son bénéfice.

8. Non discrimination selon les domaines d’utilisation

La licence ne peut exclure l’utilisation de l’œuvre dans un domaine spécifique. Elle ne peut par exemple interdire l’utilisation de l’œuvre dans le domaine commercial ou pour la recherche militaire.

Commentaire: L’objectif de cette clause est d’empêcher les licences qui limitent l’utilisation du savoir libre aux seules utilisations non commerciales. Nous souhaitons inclure les utilisateurs commerciaux dans notre communauté et non les en exclure.

9. Mise à disposition de la licence

Les droits attachés à l’œuvre doivent bénéficier à tous ceux auxquels l’œuvre est distribuée sans qu’il soit nécessaire pour les parties de mettre en œuvre une licence supplémentaire.

Commentaire: Cette clause a pour objectif d’empêcher la fermeture de l’oeuvre par des moyens indirects, par exemple par l’imposition d’un accord de confidentialité.

10. La licence ne peut être exclusivement attachée à un ensemble

Le bénéfice des droits attachés à l’œuvre ne peut dépendre de son intégration dans un ensemble particulier. Si l’œuvre, extraite de l’ensemble considéré, est utilisée et distribuée sous les termes de la licence, toutes les parties auxquelles l’œuvre est distribuée doivent se voir reconnaître les mêmes droits que ceux qui sont attachés à l’ensemble duquel est extraite l’œuvre.

11. La licence ne peut restreindre la distribution d’autres œuvres

La licence ne peut appliquer de restrictions aux autres œuvres qui sont distribuées avec l’œuvre qui en est l’objet. La licence ne peut par exemple exiger que les autres œuvres qui seraient distribuées sur le même support soient également libres.

Translated by Caroline Ker, Researcher and Séverine Dusollier, Professor, University of Namur

Accès libre Canada Citoyen Films Gouvernance

Entente entre Parole Citoyenne et l'INM

Selon une dépêche diffusée dans le site de l’Office national du film du Canada (ONF), l’initiative Parole Citoyenne sera sous l’égide de l’Institut du nouveau monde. Selon le communiqué :

À compter du 1er septembre prochain, l’INM deviendra le porteur principal de ces deux médias citoyens démarrés et portés à maturité par l’ONF entre 2003 et 2009. L’ONF demeurera partenaire de premier plan en continuant à coproduire du contenu audiovisuel à destination de Parole citoyenne et CitizenShift jusqu’à la fin mars 2011.

Ces projets de Web interactif, sont des espaces de prise de parole et d’information propices aux échanges et aux débats sur les enjeux sociaux de l’heure. Ils sont destinés aux citoyens engagés, aux cinéastes indépendants, aux artistes ainsi qu’aux nombreux groupes sociaux.

Laboratoire de création, l’ONF a toujours mis sur pied des projets novateurs. Ces deux portails ne font pas exception. « Parole citoyenne et CitizenShift ont débuté modestement pour devenir une référence comme médias citoyens, notamment auprès de la communauté cinématographique et de groupes sociaux, de préciser Monique Simard. Parvenus à maturité, il est normal que ces projets évoluent maintenant en dehors de l’ONF. Pour nous, de poursuivre Monique Simard, l’INM
représente le partenaire idéal pour développer davantage le potentiel de ces deux sites. L’INM est une institution respectée et crédible, dont le rayonnement dépasse largement le Québec, et nous sommes heureux de confier le développement de ces projets à une organisation dont le mandat est spécifiquement la parole citoyenne. »

« Pour l’INM, Parole citoyenne et CitizenShift représentent des modèles d’animation de participation des citoyens au moyen des nouveaux médias. Ils démontrent avec force que la parole citoyenne a sa place dans le monde virtuel, lequel fait de plus en plus partie du monde réel. C’est donc avec enthousiasme que l’INM portera dès septembre les sites Parole citoyenne et CitizenShift, lesquels pourront également profiter des méthodes de participation originales que nous avons développées, affirme Michel Venne, directeur général de l’INM. L’INM profite de cette annonce pour lancer un appel aux organisations et associations de la société civile québécoise et canadienne désireuses d’accompagner l’INM dans cette aventure de Web interactif à prendre contact avec lui afin de participer à l’évolution des sites, lesquels sont promis à un grand avenir dans l’animation du débat public. »

L’information est également diffusée dans le site de l’INM.

Accès libre Bibliothèques Numérisation UNESCO

Lancement de la Bibliothèque numérique mondiale

Il y a quelques semaines était lancée, par l’UNESCo et la bibliothèque du congrès aux USA, la Bibliothèque numérique mondiale. Selon le site,

La Bibliothèque numérique mondiale permet de découvrir et d’étudier les trésors culturels du monde entier sur un seul site, de différentes manières et de façon agréable. Ces trésors culturels sont constitués, entre autres, de manuscrits, de cartes, de livres rares, de partitions musicales, d’enregistrements, de films, de gravures, de photographies et de dessins d’architecture.

Les articles de la Bibliothèque numérique mondiale peuvent être facilement parcourus par lieu, date, thème, type d’élément et institution participante, ou peuvent être trouvés par recherche ouverte, et ce dans plusieurs langues. Parmi les spécificités du site, on trouve des clusters géographiques interactifs, une chronologie, un système de visualisation d’image perfectionné et des capacités d’interprétation. Des descriptions et des entretiens avec les conservateurs de musée sur les articles en question permettent d’obtenir des informations complémentaires.

Les outils de navigation et le contenu des descriptions sont fournis en anglais, arabe, chinois, anglais, français, portugais, russe et espagnol. Beaucoup d’autres langues sont représentées dans les livres, manuscrits, cartes, photographies, ainsi que dans d’autres documents primaires accessibles dans leur langue d’origine.

La Bibliothèque numérique mondiale a été mise au point par une équipe de la Bibliothèque du Congrès aux États-Unis, avec la contribution d’institutions partenaires dans de nombreux pays ; le soutien de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ; et le soutien financier d’un certain nombre d’entreprises et de fondations privées
.

Accès libre États-Unis Gouvernements Rapport et étude

Top 10 documents gouvernementaux

Le Center for Democracy & Technology (CDT) et OpenTheGovernment.org annoncent le lancement d’un rapport qui recense les 10 catégories de documents les plus demandés provenants du gouvernement des USA. Intitulée, “Show Us The Data: The Most Wanted Government Documents” (PDF, 32 p, en), ce document indique que les 10 documents sont comme suit:

1. All Congressional Research Service Reports
2. Information about the use of TARP and bailout funds
3. Open and accessible federal court documents through the PACER system
4. Current federal contractor projects
5. Court settlements involving federal agencies
6. Access to comprehensive information about legislation and congressional actions via THOMAS or public access to Legislative Information Service
7. Online access to electronic campaign disclosures
8. Daily schedules of the president and cabinet officials
9. Personal financial disclosures from policymakers across government
10. State Medicaid plans and waivers.

Voir aussi le billet diffusé sur le site d’ARMA International, une association international de professionnels de l’information.

Merci à Catherine Roy pour le tuyau!

Accès libre Domaine public Internet Préservation

Jardinier du Web

L’hebdomadaire britannique The Economist (5 mars 2009) nous offre un article à propos de Brewster Kahle. Ayant fait sa fortune dans les technologies de l’information, il se lance dans la préservation du matériel culturel numérique, bien avant la création de Google.

À son actif, nous comptons www.archive.org, un dépôt d’oeuvres culturelles dans le domaine public ou non, et openlibrary.org, un catalogue qui tente de recenser tous les livres publiés et des liens vers la version en accès libre autant que possible.

Visoinnaire et humaniste, la vision de Mr Kahle est réellement celle d’un bibliothécaire du 21e siècle.

Accès libre Créateur Montréal Musique

Mister Valaire teste le marché

Philippe Papineau du quotidien montréalais Le Devoir (samedi 14 mars 2009 page E6) met en revue le nouvesau disque de Mister Valaire, un groupe de musique québécois. Une expérimentation qui a mené à 30,000 téléchargements. Comme le souligne le journaliste,

Il est vrai qu’en ce moment, à une époque où toute la musique se trouve en un tour de clic sur Internet — légalement ou pas –, le modèle classique de l’industrie de la musique se voit forcé de s’adapter, de se transformer. Mais aussi partisan de la musique gratuite que soit Misteur Valaire, le groupe croit donc quand même au disque, à une sorte de modèle hybride. «Il y a encore beaucoup de gens qui apprécient l’objet du disque. Je suis le premier à télécharger des albums et à aller les acheter par la suite parce que je les aime, parce que je veux les avoir dans mes mains, les déballer et feuilleter les livrets, assure Luis. Et il y en a aussi qui ne sont simplement pas familiers avec le téléchargement, ou qui n’aiment pas acheter avec leur carte de crédit en ligne.»

La musique de ce groupe ce trouve sur le site de Mister Valaire.

Accès libre Accès libre au droit

L'accès libre au droit et le Web 2.0

Notre rédacteur-en-chef Olivier Charbonneau a participé au colloque étudiant du Regroupement droit et changement ce 19 février dernier au Salon des professeurs de la Faculté de droit à l’Université de Montréal.

Lors de ce colloque, il a présenté le sujet de sa thèse de mémoire : Collaboration et diffusion libre du droit (MP3, fr, 17 min.). Voici le sommaire :

Les technologies de la collaboration, aussi connues sous l’appellation Web 2.0, offrent de possibilités nouvelles tant sur le plan de la création de ressources d’information mais aussi pour la mise en œuvre et l’animation de communautés virtuelles. Par ailleurs, la diffusion libre du droit par Internet devient un phénomène de plus en plus incontournable. Comment ces deux phénomènes peuvent-ils interagir afin d’améliorer l’accès à la justice?

Cliquez sur le lien précédent pour entendre sa présentation. Une petite note, après 15 minutes d’allocution, une malheureuse gaffe s’est produite : l’orateur a trébuché sur le fil de tension du projecteur !