Publication | Page 67

Canada Commerce et Compagnies Copie privée Jugement Musique

Pas de “taxe” pour les iPods

L’avocat Howard Knopf nous informe que la Cour fédérale d’appel a renversé une décision de la Commission du droit d’auteur du Canada concernant le tarif sur les iPods et autres lecteurs numériques. Me Knopf représente les intérêts de la Retail Council of Canada, un regroupement de détaillants, et Apple Canada qui s’opposent à l’augmentation du prix de ces appareils pour le consommateur final.

Ce tarif visait à compenser les compositeurs et autres ayant-droits pour la copie privée de musique sur des lecteurs numérique. Rappelons qu’il est légal au Canada d’effectuer une copie pour usage privé de musique d’un support à un autre, pour des fins d’usage personnel, dès que l’oeuvre est obtenue d’une manière licite. Les consommateurs payent un tarif, comparable à une taxe, sur les médias vierge (CDs, DVDs, etc.) pour ce droit.

Le 19 juillet 2007, la Société canadienne de perception de la copie privée (SCPCP) avait demandé à la Commission du droit d’auteur de créer un tel tarif sur les lecteurs audio numériques, dont le iPod.

Le jugement, opposant Apple Canada et le Retail Concil of Canada au Canadian Private Collecting Collective, fut livré le 10 janvier dernier et tranche sans équivoque que la Commission du droit d’auteur n’a pas l’autorité d’établir un tel tarif sur des lecteurs numériques ayant de la mémoire externe.

Le bref jugement utilise même l’expression anglaise « quash the decision of the Copyright Board » qui se traduit librement par « annuler ou écraser » la décision de la Commission. Au moment d’écrire ces lignes, le jugement n’était pas encore disponible en français. Voir l’article du Globe and Mail, quotidien canadien, de vendredi dernier.

Bibliothèques Citoyen Rapport et étude

Jeunes adultes aux USA grands utilisateurs des bibliothèques

Pew Internet and American Life Project Une étude récente du Pew Internet and American Life Project and the University of Illinois at Urbana-Champaign indique que les jeunes adultes sont de friands utilisateurs des bibliothèques aux USA. Selon le site détaillant l’étude :

[… M]embers of Gen Y are the leading users of libraries for help solving problems and in more general patronage.

In a national phone survey, respondents were asked whether they had encountered 10 possible problems in the previous two years, all of which had a potential connection to the government or government-provided information. Those who had dealt with the problems were asked where they went for help and the internet topped the list:

58% of those who had recently experienced one of those problems said they used the internet (at home, work, a public library or some other place) to get help.
53% said they turned to professionals such as doctors, lawyers or financial experts.
45% said they sought out friends and family members for advice and help.
36% said they consulted newspapers and magazines.
34% said they directly contacted a government office or agency.
16% said they consulted television and radio.
13% said they went to the public library.

The survey results challenge the assumption that libraries are losing relevance in the internet age. Libraries drew visits by more than half of Americans (53%) in the past year for all kinds of purposes, not just the problems mentioned in this survey. And it was the young adults in tech-loving Generation Y (age 18-30) who led the pack. Compared to their elders, Gen Y members were the most likely to use libraries for problem-solving information and in general patronage for any purpose.

Furthermore, it is young adults who are the most likely to say they will use libraries in the future when they encounter problems: 40% of Gen Y said they would do that, compared with 20% of those above age 30 who say they would go to a library.

L’édition internet du Washingtom Post du 30 décembre 2007 présente également l’étude.

L’étude, de 43 pages en format PDF, est disponible dans le site du Pew Internet and American Life Project.

Canada Citoyen Critique Droit d'auteur Réforme Ridicule

Combattre le DMCA Canadien

Le Canada risque d’édicter des dispositions similaires au DMCA des USA. En effet, le Digital Millenium Copyright Act est la loi draconienne du début du millénaiure qui a modifié le copyright des USA au détriment des usagers et consommateurs de culture.

Le périodique montréalais Art Threat souligne une vidéo en anglais qui explique, d’une manière humoristique et accessible, les enjeux de la réforme au Canada. Voici la vidéo :

Les 30 pistes d’actions que nous tous pouvons faire sont listées (en anglais) dans le site du Dr Michael Geist, nous vons invitons également à l’action – le temps est une denrée qui se fait de plus en plus rare !

Citoyen Commerce et Compagnies États-Unis Fair use Films Rapport et étude

Utiliser des vidéos en-ligne aux USA

Une étude récente de deux professeurs de l’American University, Pat Aufderheide and Peter Jaszi, analyse la légalité d’utiliser des portions de films commerciaux dans des vidéos citoyens. Voir : Recut, Reframe, Recycle: Quoting Copryighted Material in User-Generated Video.

Il va sans dire que cette étude provient des USA et analyse la loi applicable dans ce pays uniquement.

Commerce et Compagnies Contenu culturel Grande Bretagne Rapport et étude

Étude : 4 profils de consommateurs culturels

Le Telegraph, un quotidien britannique, rapporte dans son édition Internet du 26 décembre 2007 une étude qui établit 4 profils type de consommateurs culturels :

1. Inactives
 » Likes: X Factor, Strictly Come Dancing, above, I’m a Celebrity, Get Me Out of here!
Dislikes: Any arts at all

2. Univores
Likes: Pop music such as the Arctic Monkeys, above; cinema thrillers like The Bourne Ultimatum
Dislikes: Ballet, classical music, theatre, visual arts

3. Omnivores
Likes: Opera at La Scala, above, the Led Zeppelin concert, theatre
Dislikes: Nothing

4. Paucivores
Likes: Big exhibitions such as Terracotta Warriors, and Tutankhamun, above
Dislikes: Turner Prize, anything avant-garde

L’étude, Intitulée « Social Status, Lifestyle and Cultural Consumption » fut financée par un programme de recherche national à propos de la consommation.

CLA Conférence Critique CultureLibre.ca Web 2.0

Web 2.0 et bibliothèques

Nous tenons à signaler le versement des acétates d’une présentation de l’éditeur-en-chef de CultureLibre.ca, Olivier Charbonneau. Intitulée « Do-It-Yourself Librarian » (Bibliothécaire bidouilleur), elle explore le Web 2.0, ou web de la collaboration, dans une perspective institutionnelle.

La présentation a eu lieu lors du congrès annuel de la Canadian Library Association en mai 2007.

De façon globale, le sujet de Web 2.0 génère énormément d’enthousiasme auprès d’un groupe d’adeptes. Souvent, ces derniers souffrent de «l’impératif technologique» en ce sens qu’ils réclament que les bibliothèques embrassent aveuglément les technologiques du Web 2.0. Je suis en désaccord. L’appropriation technologique suppose une analyse fine des besoins organisationnels et une adéquation aux fonctionnalités de toutes les alternatives possibles.

Avant de poursuivre, permettez nous de mettre en relief certains concepts du Web 2.0. En premier lieu, le Web 2.0 est constitué de différentes applications ou méthodologies, comme les blogues, wikis, folksonomies, communautés, réseaux sociaux. Ensuite, le Web 2.0 est formé de technologies ou outils (fils RSS, Application programing interface ou API…). Les outils et méthodologies favorisent l’échange de bribes d’information ouvertes créées par les usagers et permettent le foisonnement du Web 2.0.

La valeur des Bibliothèques 2.0 n’est pas instantanée. Le Web 2.0 représente à la fois un outil, un tournevis disons, et une méthodologie, comme visser. Que faire si j’ai des clous ? La base de notre profession repose sur un contrôle d’autorité tandis que le Web 2.0 prêche par l’amateurisme, la «version bêta» (sic) perpétuelle de petits morceaux vaguement liés (Coombs, 2007). Nonobstant la valeur éventuelle que cela peut créer, il s’agit là d’une tension fondamentale à résoudre. Peu ont eu la souplesse requise pour nuancer cette tension.

En plus de la dichotomie entre les outils et les méthodologies du Web 2.0, nous devons établir une distinction entre la création et la diffusion d’information, surtout en ce qui concerne le déploiement des applications du Web 2.0. C’est ainsi que les fils RSS revêtent tout leur intérêt et se distinguent des blogues, wikis, folksonomie, réseaux sociaux/forums. Il s’agit d’une technologie de diffusion et toutes les applications précédentes permettent de créer des fils RSS.

Les tendances semblent s’installer. Par exemple, l’utilisation des blogues comme mécanisme efficace et simple de mobiliser une communauté (club de lecture, service de référence). Ou encore le wiki comme outil de communication pour un groupe de travail (outil de référence interne pour les politiques et les guides de recherche). Mais un commentaire global enjoignant les bibliothèques au Web 2.0 reste encore à écrire.

BIBLIOGRAPHIE

CultureLibre.ca Résumé

Écrire pour le Web (questions de forme)

Écrire pour Internet est un exercice de brièveté. Il est impératif de retenir de courtes phrases, directes, sans artifices. Par ailleurs, vos paragraphes gagneraient grandement s’ils étaient plus courts. Scindez-les s’ils ont plus de quatre ou cinq phrases (tout en restant flexible, bien sûr).

Petit rappel impératif : une idée par paragraphe ; établir le sujet du paragraphe dès la première phrase ; étayez cette thèse avec les quelques phrases qui suivent ; concluez le paragraphe avec une phrase englobante.

De plus, il serait pertinent d’ajouter plus de sous-titres dans les différentes sections de votre document. En plus de permettre une navigation directe vers des intérêts précis du lecteur, ils allègent la présentation à l’écran. Songez à créer une sous-section après quelques paragraphes. Assurez-vous de leur donner des titres significatifs qui résument en quelques mots le contenu de la section.

Vérifiez l’existence d’un néologisme avant d’en créer un surtout pour les traductions. Utilisez des ressources comme des dictionnaires multilingues (voir le Grand Dictionnaire de l’Office québécois de la langue française, gratuit). Pour des acronymes, créez des liens vers le site de l’organisation en question (ou vers le site de documentation pour un standard technologique).

Appel de communication CultureLibre.ca Web 2.0

Proposition de communication: congrès AIFBD

Voici le texte de la proposition de communication d’Olivier Charbonneau, Rédacteur-en-chef de CultureLibre.ca. Elle est soumise au comité scientifique de l’Association Internationale Francophone des Bibliothécaires Documentalistes (AIFBD), pour son premier congrès mondial à Montréal du 3 au 6 août 2008 :

Titre : Blogue pour un, blogue pour tous

Les blogues, ces carnets virtuels épistolaires, offrent une opportunité insoupçonnée de diffusion via internet. Les professionnels de l’information, ainsi que leurs institutions, ont fort à gagner de cette innovation technologique, au profit de leur visibilité, pertinence et accessibilité au sein de leurs communautés. Mais les blogues ne sont qu’une solution technologique parmi tant d’autres, leur pertinence étant dictée par les besoins d’information d’une communauté.

C’est dans ce contexte que fut lancé www.culturelibre.ca, un carnet virtuel au sujet du droit d’auteur et des autres considérations juridiques institutionnelles. L’objectif de cette initiative est double : comprendre les enjeux sous-jacents aux blogues ; et offrir une source d’information pertinente pour les collègues francophones à travers le monde. Depuis son lancement en avril 2005, le site internet reçoit entre 1000 et 2500 lecteurs mensuellement, dont un peu moins d’une centaine de l’Afrique.

Cette présentation vise à exposer les modalités de la création, de l’entretien et de l’utilisation des blogues du point de vue institutionnel mais aussi professionnel. Quelques modalités techniques seront discutées particulièrement en ce qui concerne leur gestion. Par ailleurs, les blogues seront mis en contexte avec les autres outils de diffusion web, dont les listes de diffusion et les wikis afin de fournir une réflexion quant à leur utilité pour un milieu donné. L’objectif final est de partager les leçons apprises d’un exemple concert afin d’outiller les professionnels francophones.