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Ces pages furent créées dans le passé et je ne veux ni les diffuser, ni les effacer.

Droit d'auteur États-Unis UNESCO

L’UNESCO protègera la culture

Selon un communiqué émis aujourd’hui, L’UNESCO entre dans la lutte internationale pour le contrôle de la culture grâce à sa Convention sur la protection de la diversité des contenus culturels et des expressions artistiques . La Convention fut adoptée le 20 octobre 2005 par 148 voix contre 2, 4 abstentions lors l’assemblée générale de cet organisme de l’ONU chargé des dossiers culturels et éducatifs.
À date, les États-Unis sont fortement opposés à toutes formes de protection légales pour la culture. Ils estiment que les biens culturels (livres, périodiques, sites web, contenus à la radio et à la télévision) sont des biens comme les autres et que les gouvernements ne devraient pas tenter de protéger les industries culturelles nationales (subventions, contrôle de la nationalité des propriétaires).
Cette initiative de l’UNESCO tente de diluer la force de frappe de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en matière de biens culturels.

Droit d'auteur

Le droit comme arme de désinformation massive

À l’intsar de la Budapest Open Access Initiative de la Soros Foundation et de la Déclaration de Berlin sur le Libre Accès à la Connaissance en Sciences exactes, Sciences de la vie, Sciences humaines et sociales (aussi connu sous son nom anglais de Berlin Declaration on Open Access to Knowledge in the Sciences and Humanities), le Royal Society for the Arts vient de lancer la Adelphi Charter on Creativity, Innovation and Intellectual Property responds to one of the most profound challenges of the 21st century. Il semblerait que de plus en plus de groupes mènent une levée de boucliers contre le régime contraignant de propriété intellectuelle. D’aucun verront des lients avec d’autres initiatives, dont le Scholarly Publishing and Academic Resources Coalition de l’Association or Research Libraries.

Droit d'auteur Internet UNESCO

L’UNESCO choisit les bibliothèques

L’UNESCO vient d’annoncer le financement d’une campagne de conscientisation sur le droit d’auteur par l’entremise des bibliothèques. Le projet « Campagne pour l’accès au savoir: le droit d’auteur et les bibliothèques » est financé par le programme « Information pour tous » (IFAP) et représente une entente entre l’UNESCO et eIFL.net, une fondation indépendante. qui oeuvre dans la médiation du monde numérique pour les pays en développement.

Cliquez ici pour en savoir plus à propos du programme intergouvernemental de l’UNESCO « Information pour tous (IFAP) »

Canada Droit d'auteur

Le CRSH considère l’accès libre

Dans un communiqué daté du 22 août 2005, le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) demande aux groupes intéressés de répondre à une série de questions concernant l’accès libre aux résultats des recherches financées par ses fonds. Il va sans dire que cette initiative est des plus prometteure, particulièrement en ce qui concerne l’appui aux périodiques scientifiques publiés librement dans internet.

CultureLibre.ca compte soumettre un m/moire au CRSH à cet effet avant la date limite du 31 octobre 2005.

Veuillez contacter CultureLibre.ca pour nous communiquer vos impressions.

Art contemporain Bibliothèques Canada Créateur Questions Lecteurs

Les expositions d’art en bibliothèque

Une collègue bibliothécaire a demandé des commentaires concernant la tenue d’exposition d’art en bibliothèque publique et voici ma réflexion à ce sujet:

En premier lieu, explorons ce que la Loi sur le droit d’auteur stipule en ce qui concerne les expositions d’artistes en lieux public. En fait, l’exposition au public d’une oeuvre d’art est un droit exclusif réservé à l’artiste selon l’article 3 g) de la Loi sur le droit d’auteur et toute cessation des droits de l’auteur doit se faire par écrit selon l’art. 13(4) de cette même loi. Ne serait-il donc pas possible de croire qu’un contrat écrit serait donc nécessaire dans le cas d’une exposition ?

(Je ne suis pas un avocat et je vous propose une interprétation personnelle de la loi. Je ne peux ni vous conseiller, ni remplacer les judicieux conseil d’un avocat)

Par ailleurs, je sais que la bibliothèque de l’Arrondissement Côte-Saint-Luc (Ville de Mtl) dispose d’une galerie d’art et y fait des expos… également, la Bibliothèque Gabrielle-Roy à Québec dispose d’une salle d’exposition et d’une artothèque (location d’oeuvres d’art au public). Aussi, la bibliothèque de St-Hyacinthe offre des expos d’artistes à ses usagers. Sûrement que les collègues à ces institutions sauront vous impartir leurs expériences en matière d’expositions…

Aussi, je suis Président d’une entreprise d’économie sociale (galerie / librairie) qui se nomme la Société des arts sur papier et nous avons créé des contrats de dépôt pour fins de vente. J’en suis encore à finaliser les gabarits de contrats (qui seront disponibles sur le site web de la SAP bientôt), mais je peux vous dire que nos assurances ont exigé une clause qui décharge la SAP de toute responsabilité face aux oeuvres… Pour ce qui est d’afficher le prix, cela relève de votre bon jugement. L’artiste peut l’exiger, mais il est de votre ressort de refuser ce souhait. D’ailleurs, un politique bien montée à cet effet vous protège en quelque sorte. Nos expos durent 6 semaines, mais il s’agit d’une contrainte de ressources humaines (l’équipe est bénévole) et nous ne pouvons pas assurer plus de 8 vernissages par an.

Finalement, permettez-moi de vous souligner quelques sites de regroupements d’artistes qui proposent des contrats similaires en portée pour inspirer votre réflexion. Il est important de comprendre qu’il s’agit de contrats TRÈS favorable aux artistes et que d’autres interprétations ou orientations sont possibles… Il s’agit :

Voilà !

Bibliothèques Canada Internet

Vivement le savoir numérique !

L’Association des bibliothèques de recherche canadiennes (CARL-ABRC) vient d’émettre un communiqué de presse comme quoi les dépenses des 27 plus grosses bibliothèques universitaires canadiennes pour les périodiques électroniques (78,5 millions $CDN) viennent de dépenser les dépenses pour les revues en format papier (71,7 millions $CDN) en 2003-2004. Au total, les 29 institutions documentaires members de l’ABRC ont déclaré dépenser près de 236 millions de dollars pour l’acquisition de ressources documentaires de toutes sortes.

Veuillez cliquer ici pour accéder au communiqué de l’ABRC concernant les dépenses en documentation électronique.

Canada Droit d'auteur

Réforme du droit d’auteur : état de la question

Plusieurs groupes ont fait état de leurs réflexions (pour ne pas dire oppositions!) concernant le projet de loi C-60, à un point tel que le gouvernement parle même d’effectuer des consultations supplémentaires tandis que les ministres du patrimoine et de l’industrie commente la loi proposée. Décidément, C-60 a la vie dure. Voici quelques autres opinions recensées de groupes divres :

Alors, comme vous pouvez voir, nous ne sommes pas encore sorti du bois ! Conclusion : status quo jusqu’a nouvel ordre…

Droit d'auteur Internet

Des guides pour le “Open Access”

Une des tendances dans le monde de l’édition académique consiste à libérer les productions intellectuelles, scientifiques et techniques sur le réseau des réseaux. Le but est, bien sûr, de favoriser l’accès à la documentation produite dans nos institutions savantes, surtout si elles sont le fruit du financement de l’état.

Afin de faciliter le choix de cette option novatrice, plusieurs groupes proposent des guides aux chercheurs et gestionnaires de sociétés savantes. Deux associations ont proposés un guide chaque en Juillet 2005. Leur portée est légèrement différente mais, tout à fait pertinente pour des projets de publication savante en ligne.

Par ailleurs, plusieurs autres documents et guides (« white papers« ) ont été produits ces dernières années sur le sujet. Mentionnons simplement le Open Society Institute Guide to Business Planning for Launching a New Open Access Journal produit en Juillet 2003.

Puisqu’un des objectifs de Culture Libre u est de favoriser l’éclosion de ces types de publications virtuelles, n’hésitez surtout pas à nous contacter si vous désirez obtenir de l’aide ou simplement pour discuter des possibilités que vous offre la publication ouverte.

Canada Censure États-Unis

Censure et bibliothèques: Une bibliographie

Voici une collaboration spéciale de Pierre Guilmette, bibl. prof. – il s’agit d’un courriel envoyé sur la liste CORPOBIBL et reproduit avec permission.

En premier lieu, la revue Argus (Corporation des bibliothécaires professionnels du Québec) a publié un « Dossier censure et bibliothèques » dans le volume 31, no 2, automne 2002, pages 13-28. Il convient d’ajouter à ce dossier l’article de Cécile Lointier sur le filtrage des sites Web, pages 7-11 dans le même numéro.

Pierre Hébert, professeur et chercheur à l’Université de Sherbrooke, s’intéresse à l’histoire de la censure au Québec. Je vous propose de lire : « Chant du cygne de la censure cléricale au Québec : la revue Lectures (1946-1966) », Bulletin des bibliothèques de France, tome 48, no 6, 2003, pages 30-37. Le même auteur a aussi publié entre autres : « La croix et l’ordre : le clergé et la censure de l’imprimé au Québec », Documentation et bibliothèques, vol. 41, no 1, janvier-mars 1995, pages 21-29.

Une recherche rapide dans Library Literature avec le mot clé « censorship » m’a donné 2,038 résultats au début de la semaine. La censure est un sujet traité fréquemment et abondamment dans les publications de bibliothéconomie.

Si vous abordez la censure en fonction du développement des collections, vous pourriez consulter alors des ouvrages qui appartiennent à cette spécialité. Voici quelques exemples. Richard K. Gardner consacre un chapitre à la censure dans l’ouvrage suivant : Library collections : their origin, selection and development (McGraw-Hill, 1981, pages 257-268). Le manuel de G. Edward Evans et Margaret R. Zarnosky, Developing library and information center collections (4e édition, Libraries Unlimited, 2000) consacre lui aussi un chapitre à cette question : « Censorship, intellectual freedom, and collection development » (pages 544-572). Robert N. Broadus ne s’étend pas aussi longuement dans l’ouvrage suivant : Selecting materials for libraries (H.W. Wilson, 1981). Il présente cependant un point de vue intéressant aux pages 47-49. Chacun de ces ouvrages contient des références bibliographiques. Il faudrait tenir compte peut-être d’un essai de Lester Asheim qui a souvent été réimprimé : « Not censorship but selection ». Je crois que beaucoup d’ouvrages consacrés au développement des collections abordent la question de la censure.

Les bibliothèques d’autrefois, au Québec et ailleurs, réservaient un lieu, l’enfer, pour les livres dont le contenu ne convenait pas à des lecteurs soumis à la doctrine et à la morale de l’Église catholique. Cette censure s’appuyait sur des répertoires bibliographiques tels que l’Index librorum prohibitorum ou encore ceux du Père Georges Sagehomme, s.j., (1862-1937).

Vous constaterez sans doute que la censure est un sujet inépuisable dans le milieu des bibliothèques.

Cordialement,

Pierre Guilmette, bibl. prof.