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Ces pages furent créées dans le passé et je ne veux ni les diffuser, ni les effacer.
Organiser les métadonnées politiques
Le projet, à saveur citoyenne et ouverte (comme on les aiment à Culturelibre.ca), vise la compilation de petites bribes d’information à propos des députés présents, passés et futurs. Tous et chacuns sont invités à contribuer… mais le site semble en anglais uniquement (pour le moment). Voici l’information :
« VisiblePolitics is a project to create a complete listing of Canadian federal politicians (elected and running for office) parties and ridings, with information about policies, funding, voting records, public statements, press, among other things. VisiblePolitics is a source of information; it is NOT a source of, or forum for advocacy of any kind. »
HOW YOU CAN HELP:
1. Find out who your Member of Parliament is
2. Visit the site: http://visiblepolitics.org
3. Add some info about your MP (you can copy some stuff from Wikipedia, some from the Canadian Parliament website, and ideally from the mess that is Elections Canada’s financial info site).
Guide pour les documentaires
Le libre pour le développement
L’UNESCO annonce la publication d’un recueil de cas (en anglais) qui concenrent l’utilisation de logiciels libres dans le contexte de développement durable.
Référence bibliographique :
Breaking Barriers: The Potential of Free and Open Source Software for Sustainable Human Development – A Compilation of Case Studies from Across the World. Auteur : Nah Soo Hoe.
Bangkok, UNDP-APDIP, Elsevier, 2006. 103 pages
ISBN : 81-312-0631-9
La musique dans tous ces états
Le Groupe de recherche en droit international et comparé de la consommation (GREDICC) de l’UQAM annonce la conférence suivante le 8 février 2007 prochain, à 16h :
Les Beaux jeudis du droit de la consommation proposent cette année comme thème directeur « Le droit de la consommation sous influences ». À l’heure de la mondialisation, le droit de la protection du consommateur ne se développe pas en vase clos et connaît des influences externes et internes indéniables que feront ressortir, chacun à leur manière et dans leur perspective propre, les conférenciers invités.
Le professeur Georges Azzaria a cordialement accepté notre invitation pour le 8 février prochain avec une communication au thème et au titre accrocheurs: « L’avare et l’intangible : à propos du téléchargement d’oeuvres sur Internet »
Le thème:
Le téléchargement illégal d’oeuvres alimente un débat dont les origines remontent à l’apparition même du droit d’auteur. Entre la protection des intérêts des auteurs et le droit du public d’avoir accès aux oeuvres, se croisent des discours qui proposent une lecture différente de la notion de propriété.Cette conférence analyse l’état de la question sous l’angle des notions de « biens de consommation » et de « consommateur », en insistant sur les transformations que les pratiques des internautes leur font aujourd’hui subir. La propriété intangible qui fonde le droit d’auteur doit-elle être repensée ou l’internaute est-il simplement devenu un consommateur avare ?
Le conférencier:
Georges Azzaria est avocat, docteur en droit et professeur agrégé à la Faculté de droit de l’Université Laval. Spécialiste du droit d’auteur, il compte à son actif plusieurs publications dans ce domaine, en plus d’être membre de plusieurs organismes et associations voués à la culture artistique.
Ne manquez pas cette conférence à partir de 16h00 le 8 février 2007 prochain, au local A-1715 – entrée par le 400 Ste-Catherine est.
La perle rare et l’accès libre
Les responsables du projet OAIster (jeu de mots signifiant « huitre » en anglais) annonce qu’il existe maintenant plus de 10 millions d’enregistrements. Cette initiative de l’University of Michigan est en réalité un cadre de partage de métadonnées de documents numériques en accès libre, versés dans des dépôts institutionnels locaux. Toutes nos félicitations aux organisateurs du projet !
Alerte au sophisme !
La course à l’accès libre (open access) ne laisse pas indifférent, si l’on en juge d’un article récent de la vénérable revue Nature, qui est corroboré par la version web du Scientific American. Des groupes d’éditeurs scientifiques américains auraient retenus les services d’un maître du PR, les « Press Relations » ou relations médiatiques, afin de traîner dans la boue le mouvement en faveur l’accès libre à la science financée par les subventions étatiques.
L’article de Nature évoque quelques propositions lancées par le guru du spin, comme prétendre que l’accès libre à la science, surtout celle financée par les deniers publics, équivaut à de la censure. Pourquoi ? Entre autres belles formules étourdissantes dudit guru, seuls les éditeurs commerciaux seraient en mesure d’assurer un système efficace de revue par les pairs, mécanisme à la base de l’édition académique.
Bien sûr, le guru du spin contourne complètement le fait que les éditeurs commerciaux se voient assigner GRATUITEMENT les droits d’auteurs sur les textes qu’ils diffusent, malgré le fait que leur création est financée par l’argent du public. Souvent, les scientifiques participent BÉNÉVOLEMENT au processus de revue par les pairs.
L’intérêt des éditeurs commerciaux dans l’acquisition gratuite de ce monopole leur donne une position dominante sur le marché de l’information académique. Qui dit monopole dans l’accès à la science, dit invariablement censure économique puisque les éditeurs privés sont redevable UNIQUEMENT à leurs actionnaires en quête de profits. Comme quoi, le citoyen doit s’armer contre ces détournements sémantiques !
Nous ne sommes pas contre l’édition commerciale savante, loin de là. Il s’agit d’une composante nécessaire pour la diffusion de la connaissance humaine, particulièrement pour la distribution des revues en format papier. Grâce aux nouvelles technologies, de nouveaux modèles sont apparus et il convient d’établir un débat social ouvert et robuste sur cette question, particulièrement en lien avec la mission universitaire prise au sens large. Certains pourront voir dans l’effort des éditeurs commerciaux relevé par la revue Nature une stratégie douteuse sur le plan social.
Nous proposons au cybercitoyen en quête de justice informationnelle de signer la pétition présentée au Parlement européen, en faveur de l’accès libre à la science financée par les fonds publics. Elle est également présentée sur le site Cordis.
Google à Montréal !?!
Un article du quotidien montréalais Le Devoir (2007-01-26, p. A7) indique que Google, multinationale du web avec ses 9400 employés et 7.4 milliards US de chiffre d’affaire en 2006, est en recrutement pour ses bureaux de Montréal. Par ailleurs, l’article indique que l’engin de recherche #1 du Web serait à la recherche d’espaces à bureaux de 100,000 pieds carrés (30 480 mètres pour les métriques d’entre vous).
Si jamais les recruteurs passent par CultureLibre.ca, nous avons déjà consigné le CV de notre Rédacteur-en-chef, Olivier Charbonneau, dans cet humble carnet 😉
Impact des bibliothèques publiques
Le Philanthropy News Digest (18 janvier 2007) relève une étude du Urban Libraries Council (USA) qui indique que les bibliothèques publiques sont des outils collectifs de développement local.
Urban Libraries Council. 2007. Making Cities Stronger: Public Library Contributions to Local Economic Development (35 pages, en, pdf)
Une fondation, un manifeste et l’art dans la ville
Ce 18 janvier 2007 dernier au Café des éclusiers, lieu bien branché de la métropole québécoise, fut lancé le Manifeste de la nouvelle Fondation Musagetes. Selon l’information disponible dans le site de Culture Montréal, un organisme de défense et promotion de la culture,
Musagetes est une nouvelle fondation établie au Canada, ouverte sur le monde et qui se préoccupe des arts, de la création et de la vie communautaire.
La Fondation Musagetes s’intéresse au rôle que peut jouer l’art pour combler les lignes de faille et les problèmes de plus en plus complexes qui minent la société actuelle, notamment :
- la préséance de l’instrumentalisme qui calcule le coût de toutes choses tout en en ignorant la valeur;
- le recours à l’économie comme unique instrument de mesure de la valeur;
- l’érosion du sentiment de « communauté » dans un monde dominé par l’individualisme et la crainte de l’« autre »;
- le manque d’intérêt, et même un certain mépris, pour tout ce qui est intangible et difficilement mesurable : les valeurs intrinsèques, les sentiments humains, l’esprit d’invention et d’imagination, la vie de l’esprit.
Le texte complet de la déclaration est disponible en format HTML et PDF. Par ailleurs, tous et chacun sont invités à appuyer l’initiative, chose que nous nous sommes empressés de faire !