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Canada Crimes Médiation

Consultation sur la contrefaçon

Selon le site d’Affaires étrangères et commerce international Canada :

Le gouvernement du Canada désire connaître l’opinion des Canadiens sur le projet d’Accord commercial relatif à la contrefaçon

Date limite : 30 avril 2008

Le 23 octobre 2007, conformément à l’engagement pris par le gouvernement du Canada de protéger les droits de propriété intellectuelle, le ministre du Commerce international a annoncé la participation du Canada à des discussions exploratoires sur un projet d’accord commercial relatif à la contrefaçon avec les États-Unis, le Mexique, l’Union européenne, la Suisse, le Japon, la Nouvelle-Zélande et d’autres pays. Le commerce illicite de marchandises de marques contrefaites et de biens piratés peut avoir des incidences néfastes sur l’économie nationale en décourageant la créativité et l’innovation et en menaçant les entreprises légitimes. Ces activités peuvent également avoir des répercussions sur la santé et la sécurité des consommateurs canadiens et sont souvent associées au crime organisé.

Le gouvernement du Canada est déterminé à améliorer la protection des droits de propriété intellectuelle sur le plan national. Toutefois, la contrefaçon de marques de commerce et le piratage de droits d’auteur sont devenus des questions préoccupantes à l’échelle mondiale pour lesquelles la communauté internationale doit trouver des solutions. Le Canada reconnaît l’importance de protéger et de renforcer les droits de propriété intellectuelle dans le contexte mondial et a pris part activement aux discussions internationales à ce sujet, notamment dans le cadre du G8, du Forum de coopération économique Asie Pacifique (APEC), de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

* Communiqué – 23 octobre 2007
* Note d’information sur l’Accord commercial relatif à la contrefaçon

Toutes les parties intéressées sont invitées à soumettre leurs commentaires concernant cette initiative d’ici le 30 avril 2008.

Les commentaires peuvent être envoyés par courrier électronique, par télécopieur ou par la poste aux coordonnées suivantes :

Courriel : consultations@international.gc.ca

Télécopieur : (613) 944-7981
Direction des consultations et de la liaison (CSL)
Accord commercial relatif à la contrefaçon
Affaires étrangères et commerce international Canada
Édifice Lester B. Pearson
125, promenade Sussex
Ottawa (Ontario) K1A 0G2

Canada Creative Commons Domaine public Rapport et étude

Organigramme du domaine public

Creative Commons Canada annonce la publication d’un organigramme (flowchart) pour déterminer si une oeuvre est dans le domaine public. Il s’agit d’une suite des travaux de ce groupe en collaboration avec Access Copyright, tel que rapporté dans CultureLibre.ca. Selon le communiqué,

Access Copyright, The Canadian Copyright Licensing Agency and Creative Commons Canada, in partnership with Creative Commons Corporation in the US, today announced the development of a Canadian public domain registry. The ground-breaking project – the most comprehensive of its kind in Canada – will create an online, globally searchable catalogue of published works that are in the Canadian public domain.
[…]
The Wikimedia Foundation, developers of the popular online encyclopedia Wikipedia, will supply software that will allow the public to contribute information to the registry.

Voici le lien direct vers l’organigramme, disponible en anglais uniquement. Il est noté que les intervenants désirent recevoir des commentaires et identifier des partenaires éventuels.

Le communiqué nous informe également de l’éventuelle adresse web de la base de donnée : pdregistry.ca. Par contre, nous devons entrer un mot de passe lorsque nous tentons d’atteindre le site. À suivre donc…

Commerce et Compagnies Créateur Québec Rapport et étude Revendication

Les artistes ont MAL

Le Mouvement pour les arts et les lettres (M.A.L.), un regroupement interdisciplinaire qui représente les 14 000 artistes professionnels du Québec, lance sa 9e campagne de médiation.

Un communiqué et une étude diffusés dans le site du MAL tentent de tracer la réalité économique des écrivains et travailleurs culturels qui tentent de gagner leur vie par la création, l’exécution et la diffusion d’œuvres dans les domaines de la musique, de la danse, du théâtre, des arts visuels, de la littérature et des métiers d’art.

On y apprend par exemple, que malgré leur niveau de scolarité légèrement plus élevé que la moyenne québécoise, les artistes gagnent environ 17 000$ par an.

Accès à l'information Liberté d'expression Rapport et étude UNESCO

Libreté de l’information sous la loupe

L’UNESCO annonce la publication d’une étude comparative concernant la liberté de l’information. Selon le communiqué,

La première édition, traduite en une douzaine de langues, “a été un instrument d’une aide inestimable pour le travail de mobilisation et de renforcement des capacités de l’UNESCO”, a déclaré Mogens Schmidt, sous-directeur général adjoint de l’UNESCO pour la communication et l’information. M. Schmidt a également exprimé le souhait que le livre continue à être une source d’information “vivante”, fournissant des conseils techniques aux législateurs et à tous les acteurs impliqués dans la définition de cadres sur la liberté d’information.
[…]
Dans cette nouvelle édition, l’introduction et le chapitre comparatif, de même que la partie sur les tendances et les normes internationales, ont été complètement revus et de nouveaux pays ajoutés. La publication présente également dans un langage accessible et non technique les principes fondamentaux de la liberté d’information, comme la divulgation la plus étendue, l’obligation de publier, la promotion de gouvernements ouverts, la restriction des exceptions et la procédure d’accès à l’information.

L’étude, disponible uniquement en anglais pour le moment, est disponible dans le site de l’UNESCO.

Internet Québec Santé et médecine Vie privée et anonymat

Dossiers de santé numériques pour tous

Le quotidien montréalais La Presse révèle que le gouvernement du Québec lancera un dossier informatisé pour les informations de santé. D’ailleurs, plusieurs textes discutent des questions de vie privée et des autres modalités:

André Noël. 2008. «Cybersanté: des infos pour l’Oncle Sam» La Presse, 17 avril 2008, page A2 [contient des liens vers des documents pertinents]
Citation:

En vertu du USA Patriot Act, le FBI américain pourrait accéder aux renseignements personnels des Canadiens contenus dans les dossiers de santé électronique, dès que ceux-ci seront détenus par des entreprises ayant des liens avec les États-Unis, prévient un document d’Inforoute Santé du Canada, organisme créé par le gouvernement canadien.

«L’article 215 de cette loi permet au FBI (la police fédérale américaine) d’obtenir l’accès à des renseignements personnels à l’aide d’un mandat secret dans le cadre d’enquêtes sur le terrorisme international», souligne un livre blanc publié l’année dernière par cet organisme qui réunit tous les ministres de la Santé du pays.

«Cela donne aux autorités américaines chargées de l’application de la loi le pouvoir d’accéder aux renseignements personnels d’un Canadien dans des dossiers détenus par une entreprise ayant des liens avec les États-Unis, notamment une société canadienne faisant affaires aux États-Unis», ajoute Inforoute Santé du Canada, qui cherche à faciliter la transmission des Dossiers de santé électronique (DSE).

André Noël. 2008. «Québec ne sollicitera pas le consentement explicite des patients» La Presse, 17 avril 2008, page A2
Citation :

Cédant entre autres aux pressions des médecins, le ministère de la Santé a décidé qu’il ne sera pas nécessaire d’obtenir le consentement explicite des patients pour que leurs renseignements personnels et médicaux soient inscrits dans leur Dossier de santé électronique (DSE), appelé à circuler par Internet.

Ariane Krol. 2008. «Le dossier hanté» La Presse, 17 avril 2008, page A2 [texte d’opinion]
Citation :

Le ministère de la Santé testera bientôt un nouveau système pour informatiser et mettre en réseau une partie du dossier médical des Québécois. Un projet ambitieux qui requerra une extrême vigilance.

Alain Dubuc. 2008. «La vie ou la vie privée?» La Presse 18 avril 2008 [texte d’opinion]

Internet Médiation Québec

Et pourquoi pas un «point qc» ?

Le député provincial de Mercier à Montréal, Daniel Turp, lance une initiative pour créer l’extension de domaine «.qc» auprès de l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), organisme qui gère les noms de domaine d’internet (un département du gouvernement des USA). Le député et professeur en droit constitutionnel à l’Université de Montréal précise que

J’ai découvert par ailleurs que les Catalans et les Catalanes ont réussi à obtenir le droit d’enregistrer un nom de domaine avec l’extension nationale « CAT » pour « CATALUNYA ». Ainsi, l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) a approuvé en septembre 2006 la demande de la Fundacio puntCAT, qui avait été établie pour servir les besoins de la communauté linguistique et culturelle catalane sur la toile. Aujourd’hui, cette fondation (www.domini.cat) attribue des adresses électroniques avec l’extension nationale « .CAT ».

Le Groenland, province auto-gérée du Danemark, possède également son propre nom de domaine «.gl» selon The Globe and Mail. Voici le site du gouvernement local ainsi qu’une recherche Google des sites populaires ayant .gl comme domaine.

Les intéressés sont invités à ajouter leur nom à une pétition sur www.operationpoint-qc.org qui se lit comme suit:

ATTENDU QUE le Québec forme une nation et que ce statut de nation a été reconnu par le Parlement et le gouvernement du Canada

ATTENDU QUE les nouvelles technologies de l’information sont des outils de communications incontournables;

ATTENDU QUE les Québécoises et les Québécois devraient pouvoir se doter d’une identité propre et d’une présence visible sur la toile;

ATTENDU QU’un précédent a été établi en Catalogne et que les Catalans et les Catalanes peuvent désormais enregistrer un nom de domaine de premier niveau avec une extension nationale .CAT;

NOUS, SOUSSIGNÉS,

1) Sommes favorables à la création de l’extension nationale .QC, qui serait propre au Québec et qui serait applicable à des noms de domaine de premier niveau;

2) Désirons avoir la possibilité d’enregistrer un nom de domaine de premier niveau avec l’extension nationale .QC.;

3) Souhaitons pouvoir consulter des sites québécois avec l’extension nationale .QC.

www.operationpoint-qc.org
Accédez à la pétition www.operationpoint-qc.org.

Accès libre Francophonie Livre et édition Universités

La francophonie académique en-ligne

Voici quelques nouvelles concernant la documentation scientifique disponible librement dans Internet :

Persée 2: sélection de revues scientifiques en sciences humaines et sociales., diffusées dans leur intégralité.
http://persee.cines.fr/

Sudoc (Système universitaire de documentation): cette bibliothèque virtuelle, regroupant les catalogues universitaires en France est maintenant indexé dans Google Scholar, selon un article de Raymond Bérard et Julien Gibert publié en 2008 dans le Bulletin des Bibliothèques de France (vol. 53, n. 2, 2008). Sudoc est géré par l’Agence bibliographique de l’enseignement supérieur (Abes).

Cairn: 152 revues des sciences humaines et sociales disponibles gratuitement et librement.

Érudit: initiative de l’Université de Montréal, de l’Université Laval et de l’Université du Québec à Montréal, il contient des revues, livres, actes de colloque, thèses et autres documents. Un nouvel interface sera lancé le 23 avril prochain et la version bêta est déjà accessible.

Gallica2: bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France de collections patrimoniales.

Archives Domaine public Grande Bretagne Préservation

Darwin en-lighe

Le quotidien montréalais Le Devoir nous informe que les archives personnelles de Charles Darwin sont maintenant numérisées et disponible dans Internet. Célèbre pour sa théorie de l’évolution, le penseur britannique du 19e siècle a laissé un riche fond d’archive. Selon Le Devoir

Quelque 20 000 documents, dont une ébauche du livre majeur de Darwin, L’Origine des espèces, datant de 1840, bien antérieure à sa parution en 1859, et 90 000 photos ont ainsi été rendus publics, a indiqué un porte-parole de l’université de Cambridge, où le biologiste a fait ses études.

Voici le site des archives de Charles Darwin (1809-1882) : http://darwin-online.org.uk/. Elles sont de toute évidence dans le domaine public, donc sous aucune protection du droit d’auteur.