Notes de lecture de Lafrance (2018) Promesses et mirages de la civilisation numérique
Il n’y aucun plaisir plus satisfaisant que la lecture d’un essai écrit part une main guidée par la passion et l’érudition. Jean-Paul Lafrance m’a offert un tel moment de réjouissance, grâce à son plus récent livre: Promesses et mirages de la civilisation numérique chez Libre (2018), pour 172 pages pertinentes et parfois surprenantes.
La première phrase met la table: « Quel bilan de la révolution numérique peut-on établir aujourd’hui pour l’homme (sic) et la société ? Le numérique est-il un humanisme qui prend en compte le bien-être des populations ? » (p. 7). Afin de répondre à ces interrogations initiales, Lafrance divise son essai en deux, le premier pôle examine les questions socioéconomiques tandis que le second analyse « la conduite des individus dont la transformation de l’environnement psychologique met à mal le socle des valeurs qu »ils portent en eux. » (p. 10)
L’auteur retient la perspective de Foucault où il faut se libérer de l’individualisation imposé par une certaine conception de l’État, c’est-à-dire de faire la promotion de nouvelles formes de subjectivités (p. 7), donc une nouvelle conceptualisation de l’individu en tant que sujet d’étude. Ça ne m’en prends pas plus pour me plaire ! Ainsi, Lafrance entreprend deux vecteurs, l’un
qui indique ce qu’il faut changer dans les institutions et la société pour que les progrès technologiques ne profitent plus qu’à une très faible proportion des individus, l’autre qui montre que toute révolution doit aussi être une transformation intérieure qui exige un travail sur soi par soi, comme l’enseignaient déjà les philosophes grecs.
Lafrance (2018), p. 13
Première partie : socioéconomique du numérique
Dans le premier chapitre, Lafrance tente de savoir si la civilisation numérique est humaniste. Citant d’entrée de jeu Milad Doueihi, Kant et Platon, l’auteur identifie cinq mouvements humanistes et leur consacre une section chaque.
L’humanisme de la Renaissance selon Lafrance se caractérise par le « concept de dignité de l’homme [qui] change le statut que l’être humain avait encore au Moyen Âge » (p.19) Érasme, Thomas More, Montaigne et de la Mirandole articulent cet « humanisme littéraire » où l’humanité s’émansipe tranquillement de Dieu tout en développant une « nature humaine universelle » (p. 21)
Ensuite, Lafrance présente l’humanisme des Lumières, celui de Descartes, de la Mettrie, Kant, Rousseau, Diderot et Alembert. Il situe la « conception du corps mécanique » ou « corps-machine » de Descartes comme point d’entrée à la science et la technologie, propulsée par la Révolution française, pour promouvoir « un être nouveau qu’il faut créer de toutes pièces, libre et sans attache avec la vieille féodalité et la servitude des temps anciens » (p. 23) Ainsi, « l’humanisme des Lumières croit au progrès infini des individus et des sociétés, ce qui sera remis en question au vingtième siècle. » (p. 23)
Puis vient « la mort de Dieu et l’oubli de l’Être » avec Voltaire, Nietzsche, Bouriau, la Mirandole, Montaigne, Heidegger…
« Là où Neitzsche ne voit dans la technique que la manifestation de la domination de l’homme (sic) sur la nature, Heidegger perçoittout au contraire en celle-ci la dernière étape de la dépossession de son essence, tout au long de la longue histoire de la métaphysique depuis les présocratiques. »
Lafrance (2018) p. 25
Ainsi, l’être humain ne devient-il pas une simple pièce du « dispositif technique » ? (p. 25)
Le quatrième mouvement est le théâtre du débat sur le marxisme et voit apparaître le structuralisme : Foucault et Sartre, Castoriadis critiquant Lévi-Strauss. « La critique virulente de l’humanisme pose le problème des limites de la liberté humaine par rapport à la Nature et ignore souvent la vulnérabilité de l’existence humaine. » (p. 27)
Enfin, Lafrance pose l’humanisme numérique à la lumière de Doueihi, Vanevar Bush, Bernard Stiegler :
« La civilisation numérique se caractérise par sa gestion spécifique du lien social, qui est de moins en moins construit dans un espace-temps naturel et géolocalisé. L’individu vit dans l’instantanéité de temps présent et son espace a la dimension de l’infini. » […]
« Avec le numérique, le monde doit être redocumenté. Il s’agit là d’un chantier colossal ouvert aux générations futures. [Citant : R. T. Pédauque, Le document à la lumière du numérique, Caen, C&F éditions, 2006] «Nous assistons à une nouvelle modernité générée, non seulement par l’évolution technologique introduite par le numérique, mais aussi par les changements sociaux dans nos modalités de mémoire et d’échange, reflétés par les mouvements repérés dans les multiples dimensions du document (forme, contenu et média), ainsi que dans les déplacements de leurs contextes de médiation».
Lafrance (2018) p. 28 et 28-29
Wikipédia, l’open science tout comme la croissance exponentielle des ordinateurs ainsi que la médecine prédictive et personnalisée amènent
« un véritable basculement du statut de la connaissance qui n’est plus seulement affaire de spécialistes ou centres de recherche, car elle emprunte un modèle de production collaborative […] mais aussi à l’interdisciplinarité des NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, informatique, cognitique) et à la création d’équipes de travail délocalisées et à compétences multiples. »
Lafrance (2018) p. 29
Entrent en jeu les « grands écosystèmes numériques (entre autres Google, Facebook, Apple et Microsoft), nous assistons à la privatisation de la parole publique [… et] le numérique est capable maintenant d’automatiser les services et les transactions humaines. » (p.30) D’un côté, à l’instar de Doueihi, le numérique propose des avenues positives car elle « stimule la créativité en sciences et en techniques, en médecine, en arts et dans le domaine culturel, et qu’elle rend possible une mondialisation étendue » (p. 30-31). Lafrance voit plutôt
« des dommages collatéraux causés à la classe moyenne par l’automatisation des processus de production et la robotisation des tâches. Le numérique, de par la nature virtuelle de l’argent (l’argent c’est de l’information), permet en outre à un petit nombre d’individus et d’entreprises de contourner toutes les règles de l’État social et de ne pas payer leur juste part à la communauté. Le «faux gratuit» s’instaure partout dans les failles de l’actuel système de régulation. Le numérique introduit toute une série de biais dont profitent les plus astucieux. Enfin, devant ces bouleversements, le citoyen souffre de plus en plus d’insécurité et de «stress de l’âme», déstabilisé qu’il est par la vitesse des changements. »
Lafrance (2018) p. 31
En mon sens, Lafrance propose son chapitre le plus percutant, d’où mon intérêt de le recenser avec tant de précision. Cette synthèse de la pensée humaniste du dernier demi-millénaire établit avec brillo les propos des prochains chapitres.
Le second chapitre présente un état de l’économie numérique qui a troublé notre « conception même de la création de valeur. » (p. 33) Celui-ci est constitué de plusieurs éléments, divisés en six sections, dont la « conception [d’expériences numériques] assistés par l’usage » fait de tout utilisateur un collaborateur actif de par les traces numériques laissées dans le système.
« Certains distinguent les données «soumises» par l’observé (consenties donc par lui), les «données observées», résultat de la captation des traces laissées par les internautes, des données «inférées», pour faire suite au traitement par les outils d’analyse mis en place par les entreprises. »
Lafrance (2018) p. 35
L’économie contributive, en second élément, positionne le consommateur en « auxiliaire de production et de la distribution sans compensation financière. » (p. 35) On parle de capitalisme cognitif ou pollinisation humaine lorsque l’on est appelé à effectuer nos saisies transactionnels bancaires soi-mème.
Ensuite, « la grande instabilité des entreprises du Web » – à l’instar de Schumpeter – implique que l’innovation est la grande faucheuse des entreprises manquant de vision. Tout devient opportunité d’affaire, comme les données personnelles dans un processus inlassable de marchandisation. (p. 36-7)
Puis, Lafrance présente ces entreprises qui exploitent les paradis fiscaux en « cancer qui ronge les finances publics. » (p. 38) « Il semble qu’il y ait que deux solutions pour vivre dans le milieu hypercompétitif des entreprises numériques : obtenir une notoriété pour fidéliser le plus d’usagers possibles et se vendre ensuite au plus offrant, ou entreprendre la course v ers de difficiles sommets. » (p. 42)
C’est dans la « privatisation du Web » (p. 43) que Lafrance voit l’intervention des principaux joueurs du numérique. Il passe en revue les pratiques et modèles d’affaires de Amazon, Google, Facebook, Microsoft et Apple dans une analyse minutieuse de statistiques décrivant leurs opérations, impacts socioéconomiques et appétit vorace pour la croissance.
Un « mouvement d’ensemble » (p. 61) se dégage enfin par la privatisation du web, le recours à l’intelligence artificielle (deep learning) pour ressasser ces masses de données, mouvements également observables en Chine. Lafrance se demande « qu’en est-il du danger pour les individus de voir utiliser leurs données personnelles contre leur gré ? » (p. 63)
Lafrance lance le troisième chapitre sur le thème de l’économie de partage. Il positionne ces services numériques entre les services publics et les entreprises capitalistes. Sa critique de l’économie collaborative, ou « économie non marchande (appelée common) […] se caractérise par ces entreprises qui favorisent l’usage et non la propriété du bien. » (p. 68) soit « une certaine désintermédiation des échanges parce que les partenaires s’engagent à effectuer eux-mêmes certaines opérations qui sont dévolues, dans l’économie marchande, à d’autres entreprises, qui captent la valeur et font augmenter le prix au consommateur, par exemple le transport, l’entreposage, le marketing. » (p.69) Il est question d’effet de réseau qui génère des externalités positives de l’économie de l’information (p. 73, citant Henri Isaac). Lafrance propose cette réflexion absolument intrigante:
Avec Uber, nous sommes revenus au Moyen àage, à l’époque du petit artisan d’avant l’industrialisation du travail, seul et responsable lui-même de l’économie de son foyer, sans protection d’aucune nature et à la merci du hasard des accidents, de la maladie et de la vieillesse. Dans un tel cas, c’est l’État qui doit assumer le filet social de ces travailleurs démunis. Est-ce la nouvelle confirmation du travail en miette de Goerges Friedmann ? [Le travail en Miettes, Paris, Gallimar, 1956]
Lafrance (2018) p. 76
Lafrance présente dans le quatrième chapitre, son plaidoyer pour un revenu minimum garanti. Ce passage est particulièrement éclairant:
Dans l’économie du passé récent, une bonne part des activités humaines n’était pas rémunérée : travail domestique, éducation primaire des enfants, soin apporté par les aidants naturels aux personnes malades, etc. Il faudrait ajouter à cela la prise en charge de la santé personnelle par l’exercice physique ou les soins curatifs. La culture et la créativité personnelle sont bien souvent considérées comme non-rentables (économiquement), le bricolage est assimilé au travail au noir, le sommeil est improductif, le loisir est la récompense de la pénibilité du labeur, etc. […] Nous sommes toujours tributaires de la morale protestante du travail [citant Weber]
Lafrance (2018) p. 102
Le contraste proposé est saisissant:
Et si nous consacrions plus de temps à ce que Foucault appelle le «souci de soi» ou l’amour des nôtres… Dans notre civilisation du «tout, tout le temps, partout», le travail et la consommation épuisent toutes nos énergies et nous laissent esseulés et sans énergie.
Lafrance (2018) p. 104
Deuxième partie : Ressaisir l’humain
Après avoir examiner l’environnement autour de l’humain, Lafrance plonge en son for intérieur. Son approche est aussi rafraîchissante qu’inattendue et consiste en plonger dans la sagesse des penseurs de l’aube de l’humanité pour revisiter les préceptes anciens du bonheur et de la nature même de l’être.
Dans ke cinquième chapitre, Lafrance débute avec la fin, la mort, pour examiner « le posthumanisme, une utopie mortifère. » Pour réfléchir à ce qui succèdera à l’Homo sapiens, proposant le cyborg, Lafrance précise :
L’idéologie du corps augmenté et sublimé est une dilatation de nos ego, dans la ligne droite de notre appétit de performance physique, dopés par les amphétamines et autres substances énergisantes issues de l’industrie alimentaire et biochimique. L’homme moderne veut maîtriser son monde : en externalisant ses capacités corporelles et mentales, en conjurant ses peurs (maladies, attaques extérieures), en comblant sa solitude (la nécessité d’être branché en permanence) et l’abandon qu’il ressent à l’arrivée dans ce monde (les psychanalistes parlent du choc de la séparation de la mère et de la castration), en dépassant notre finitude par l’accès au monde éternel des dieux. Toute la mythologie grecque repose sur l’omnipuissance des dieux et la faiblesse de l’homme qui vole le feu pour réussir à subsister (le mythe de Prométhée)
Lafrance (2018) p. 113
S’en suit une exposition de la thèse de la puissance de Spinosa, telle que présentée par H. Laux [«La puissance réelle chez Spinoza», Archives de philosophie, t. 64, 2001/4, p. 709-719] voulant que « chaque chose, autant qu’il soit en elle, s’efforce de préserver dans son être ». Lafrance ajoute qu’ :
il importe de distinguer puissance et pouvoir. Le pouvoir participe d’un modèle coercitif fondé uniquement sur la crainte, imposant des rapports strictement déterminés, voire unidimensionnels, et donne la figure unitaire à la constitution du social ; par opposition, la puissance peut naître de l’interrelation des singularités et des libertés ; dans ce cas, le modèle de cohésion intégrera des rapports diversifiés dans une unité qui résulte du jeu des identités plus qu’elle ne s’impose à eux en extériorité.
Lafrance (2018) p. 114
Entre recherche industrielle et la pensée libertaire,
Le transhumanisme va encore plus loin, s’est le nivellement des différences entre l’humain et la machine et leur possible mixage dans la machine bionique. L’idée première est la disparition des différences.
Lafrance (2018) p.115
Lafrance adhère à la thèse de Brenard Stiegler sur l’accélération de l’innovation, y voyant la source des « maladies du numériques et [des] attitudes désubjectivantes de l’usager » (p. 121) qui contrecarre les mécanismes de construction de notre civilisation.
Trois phénomènes planétaires sont en train de transformer le monde et de réorienter notre mode de vie, notre travail, notre façon de communiquer et de vivre : 1) le passage de l’économie industrielle basée sur la fabrication de biens matériels à une économie de services grâce aux technologies intelligentes (métadonnées, robotisation des tâches, nanotechnologies) ; […] 2) la mondialisation favorisée par l’extension de l’internet et la virtualisation des produits qui permet la délocalisation des emploi dans des plus pauvres et la création des paradis fiscaux qui fragilisent les finances des États ; l’insécurité ressentie par plusieurs étant donné la prolifération des actes terroristes aveugles qui transportent la menace et le danger jusque dans les endroits qui autrefois étaient considérés comme sûrs.
Lafrance (2018) p. 126
Pour répondre à ces maux, Lafrance plonge dans la métaphysique antique, proposant « la philosophie comme thérapie de l’âme » (p. 133)
Pour échapper à sa propre tutelle, la raison doit décider de penser par elle-même, secouer le joug des pressions sociales pour découvrir son propre fondement, la liberté en tant qu’autonomie. L’origine même de la morale trouve son siège non plus dans l’ordre de la Nature, ou dans la quête du bonheur, ou dans la soumission à la volonté divine, mais dans l’autonomie de la volonté, c’est-à-dire dans le fait pour la volonté d’être législatrice, d’établir elle-même ses lois. L’autonomie ne signifie nullement l’arbitraire de la subjectivité individuelle, mais la loi propre de la Raison, comme le résumera l’impératif catégorique kantien : «Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse être érigée en loi morale universelle.» [citant: Fondements de la métaphysique des moeurs, Paris, Flammarion, 1994] Notons que Rousseau a profondément influancé le conception kantienne de l’autonomie qui prend la forme du Contrat social, selon laquelle «l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté». [citant: Rousseau, Du contrat social, livre 1, chap. 8] Kant a proposé le principe de l’origine de la philosophie morale (qui est liberté et autonomie) comme Descartes a établi l’origine de la connaissance à partir du sujet pensant (cogito, ergo sum).
Lafrance (2018) p. 134
Ces pages de Lafrance sont les plus puissantes, offrant encore une fois une synthèse réticulaire de plusieurs penseurs occidentaux, où les moyeux sont formés parleurs idées ! Mais nous n’es sommes qu’au début…
Dans la civilisation grecque classique, les philosophes socratiques enseignaient que l’existence nécessite une discipline de soi, exigeant la domestication des désirs et du plaisir (l’épicurisme), l’acceptation de la vulnérabilité de la nature humaine (le stoïcisme) et une certaine forme d’ascèse ou de «simplicité volontaire» (le scepticisme de Diogène Laërce); la maïeutique de Socrate – son art de faire «accoucher» les esprits de leurs connaissances, de favoriser l’expression d’un savoir caché en soi – montre bien qu’il s’agissait d’une véritable entreprise de transformation spirituelle.
Lafrance (2018) p. 134-5
Par ailleurs,
Le bonheur se distingue du plaisir par la durée et parce que le plaisir concerne ce qui est agréable ; la joie est un état plus dynamique que le bonheur. La félicité est un bonheur parfait. [… Le] type d’existence qu’on souhaiter mener […] pouvait mener à des comportements de vie comme l’autarcie, l’ataraxie (tranquillité), l’apathie (état d’âme qui ne se laisse émouvoir par aucune passion, par exemple, l’apathie du sage stoïcien). »
Lafrance (2018) p. 136
Quelle belle matière à réflexion pour modérer sa compulsion à consulter ses médias sociaux ! Comme thérapie, Lafrance propose :
Les exercices spirituels étaient pratiqués seuls, avec un maître ou avec un conseiller d’existence. Il y avait les pratiques corporelles, comme l’abstinence, les épreuves d’endurance visant la maîtrise de soi, des ascèses mentales comme la maîtrise des représentations (phantasmia), la préméditation des maux, la méditation contemplative, l’exercice de la mort et l’examen de conscience. Enfin, il y avait des pratiques mixtes comme le dialogue, l’écoute, l’écriture et la mémorisation des notes personnelles (hypomnèmata). On peut les répartir en trois classes : les exercices de conformité à la nature, ceux impliquant les relations sociales et les exercices personnels.
Lafrance (2018) p. 138
Il est rare que je lise un texte traitant de mon sujet d’étude qui me touche tant. J’y vois plusieurs mécanismes qui agissent comme un baume à mon anxiété numérique, telle l’Écriture d’un carnet pour gérer ma surdose d’information : une forme d’hypomnèmata 2.0. À lire absolument, le dossier «Philosophie comme mode de vie» de Daniel Desroches diffusé dans l’Encyclopédie de l’Agora – qui présente les pensées du Le professeur Pierre Hadot. Lafrance se b ase sur ce texte très pertinent. (voir aussi la version archivée de ce dossier dans Internet Archive)
Un livre incroyable tant par sa portée que par sa profondeur. Merci Jean-Paul Lafrance pour cet incroyable travail.
Ce contenu a été mis à jour le 2019-07-06 à 10 h 20 min.