Mon autre blogue dans la forêt
Les médias sociaux permettent de développer des marques de commerces personnelles. Et comme de raison, je m’y donne à coeur joie !
Je crois vous avoir mentionné que je tiens d’autres carnets afin de créer des outils personnels de gestion de l’information. Polygamie numérique car j’aime écrire, j’aime créer, mais je n’ai pas nécessairement de talent naturel. Mais là, je voulais vous montrer une petite vidéo que j’ai monté pour la Pourvoirie de mon beau-frère et ma belle soeur, nous avons bâti un quinzhee activité pendant la semaine de relâche hivernale :
Une Pourvoirie est un programme du gouvernement du Québec pour utiliser notre immense territoire naturel. Il s’agit d’un lopin de terre « de la Couronne » (i.e. du territoire qui appartient à la Couronne – britannique s’entend – donc à personne ou à l’État, c’est selon) qui est « loué » à un particulier pour qu’il y desserve des activités de villégiature, de chasse et de pêche, en plus de l’exploitation des ressources naturelles.
La soeur à ma femme et son mari (et leurs 3 enfants) ont décidé de tout vendre et d’exploiter 110 km2 de forêt québécoise pour le plus grand plaisir de ceux qui veulent bien s’y rendre (à trois heures de Montréal et Québec). Je suis le québécois le plus heureux : j’ai un authentique beau-frère qui a une authentique pourvoirie !
Depuis, je me suis offert pour gérer leur site Internet, www.PourvoirieWaban-Aki.com, une tâche que j’effectue grâce à une installation WordPress qui héberge des vidéos sur YouTube et des photos sur Picasa. À chaque fois que je m’y rend, je tiens dans ma poche une caméra video numérique (une robuste PlaySport Zx5 de Kodak) pour ces petits moments de beauté en nature. Le résultat (ainsi que des contributions d’autres visiteurs de la pourvoirie) se trouvent sur le blogue.
Mes visites m’offrent un temps de réflexion à propos de l’exploitation d’un bien commun à l’intérieur de la logique capitaliste, dans la même veine que que l’exploitation d’une bibliothèque. La tension entre le droit exclusif et le bien commun se manifeste dans la logique même du progeamme gouvernemental : la location du territoire pour un temps limité mais l’octroi de droits exclusifs pour l’exploitation ; les exceptions ou obligations à l’encontre du pourvoyeur ; etc.
En fait, il y a aussi la rhétorique autour du débat de l’exploitation de la faune et la flore. D’un côté, ceux et celles qui veulent interdire toute coupe d’arbre ou toute chasse. De l’autre, il y a ceux qui invoquent une seine exploitation de la forêt (et presonnellement, je crois depuis longtemps que la meilleure façon de sauver la forêt est de premettre son exploitation par ceux qui veulent son bien).
J’ai découvert un monde. J’ai aussi découvert un autre milieu qui a des problématiques extrêmement raprochées à celles du droit d’auteur et de la culture !
PS. Si vous chechez un endroit pour des vacances d’été, par exemple, un chalet sur le bord d’un lac ou la pêche à la truite, n’hésitez pas à contacter la Pourvoirie Wanab-Aki!
Ce contenu a été mis à jour le 2012-03-06 à 10 h 02 min.