2019 2e colloque international sur l’enseignement de la littérature avec le numérique
Nom et titre de l’auteur : Dr. Olivier Charbonneau, bibliothécaire-chercheur
Institution(s) de rattachement: Université Concordia
Adresse courriel: o.charbonneau@concordia.ca
Titre explicite de la communication: Enjeux juridiques et institutionnels des mutations numériques du milieu scolaire
Proposition et axes du colloque
L’exception culturelle québécoise s’articule autour de structures juridiques et institutionnelles (Azzaria, 2006) qui n’ont pas d’égal en Amérique du Nord, structures maintenant confrontées à l’émergence du numérique. D’une part, les titans venus du Web et les pratiques sociales qui les nourrissent semblent échapper à l’emprise de l’ordre régalien. De l’autre, les impératifs dont découlent ces structures sembles d’autant plus urgentes. Cette conférence tentera de saisir le numérique par l’entremise d’une analyse juridique pluraliste (Charbonneau, 2016), afin de l’extraire de cet environnement trouble et mondialisé, pris dans l’étau d’un renouveau socioéconomique et technologique constant, afin de tracer quelques pistes d’avenir pour le milieu scolaire (Dixon et al., 2012). En particulier, nous explorerons les théories des communs (Hess et Ostrom, 2007) ainsi que des réseaux (Benkler, 2017) pour illustrer les besoins de réforme nécessaires à certaines institutions, telles que des bibliothèques scolaires et le milieu de l’édition québécois. (Axe 4)
Éléments de bibliographie
Azzaria, G. (2006). La filière juridique des politiques culturelles. Sainte-Foy, Québec: Presses de l’Université Laval.
Benkler, Y. (2017). Open-Access and Information Commons. Dans F. Parisi (Éd.), The Oxford Handbook of Law and Economics: Volume 2: Private and Commercial Law (p. 257‑279). Oxford University Press.
Charbonneau, O. (2016). Éléments pour une analyse juridique du numérique. Dans G. Azzaria (Éd.), Les nouveaux chantiers de la doctrine juridique : Actes des 4e et 5e Journées d’étude sur la méthodologie et l’épistémologie juridiques (p. 459–479). Montréal: Éditions Yvon Blais. Consulté à l’adresse https://spectrum.library.concordia.ca/982114/
Dixon, R., Guibord, M.-E., Labory, M. H., Ménard, O., Morissette, S., Ste-Marie, É., & Charbonneau, O. (2014). Foire au question sur le droit d’auteur (p. 20). Association pour la promotion des services documentaires en milieu scolaire. Consulté à l’adresse http://apsds.org/?p=7121
Hess, C., & Ostrom, E. (2007). Understanding knowledge as a commons : from theory to practice. Cambridge, Mass.: MIT Press.
Appel de communication
Autour de l’adulte de demain
2e colloque international sur l’enseignement de la littérature avec le numérique
Lieu : Grande Bibliothèque, Montréal
Dates : 8 et 9 mai 2019
Date limite pour la soumission d’une proposition de communication : 8 janvier 2019
L’intention du colloque Autour de l’adulte de demain est de réunir des chercheurs dans le domaine de l’éducation, de la littérature et de la littératie en contexte numérique. Nous proposons de réfléchir à la question suivante : Comment et dans quel contexte former l’adulte de demain à la littérature numérique? Cet évènement scientifique fait suite à un premier colloque qui a eu lieu à Grenoble en mars 2017 (http://litmedmod.ca/grenoble) qui avait notamment pu situer la littérature numérique comme objet à enseigner (Bouchardon, 2019) et le sujet lecteur/scripteur dans son rapport à l’œuvre numérique (Petitjean, 2019; Crinon et al., 2019; Ouellet, 2015). Les actes de ce colloque, parus en aout 2018, sont accessibles sur le site de la Revue de Recherches en LMM (https://www.litmedmod.ca/r2-lmm-vol8-aout-2018). D’autres travaux ont également porté sur la création et l’édition numérique (Acerra et Louichon, 2018), les artistes et éditeurs ayant une place notable au sein de notre réflexion. Nous souhaitons prolonger cette voie prometteuse dans un nouvel évènement scientifique dont le lieu de réalisation est lui-même emblématique du projet d’articuler la réflexion sur l’enseignement de la littérature avec celle sur le développement culturel et ses nouvelles réalités.
Ce deuxième colloque se propose de développer la réflexion à partir d’un projet : celui de former l’adulte de demain, dans une société connectée, mais également lettrée, alors même que ces deux notions semblent encore parfois être présentées comme opposées. Il s’agit de penser ce point d’intersection, en déterminant les compétences, attitudes, savoirs, mais également les éléments de l’art de vivre de l’adulte du XXIe siècle.
Le colloque posera ainsi un regard scientifique sur les enjeux et les défis de la société, des universités, des écoles et des institutions culturelles entourant l’éducation des adultes de demain à la littérature numérique. Les communications s’articuleront autour de quatre axes : les enjeux et les défis sociaux d’une redéfinition des finalités de la littératie en contexte numérique (axe 1); les enjeux et les défis des universités à former les enseignants à l’enseignement de la littérature numérique (axe 2); les enjeux et les défis de l’école à former les jeunes à la réception, à la production et à la diffusion de la littérature numérique (axe 3); les enjeux et les défis des institutions culturelles à soutenir la formation à la littérature numérique et sa diffusion (axe 4).
L’un des plus grands enjeux qui attendent très prochainement les sociétés – qui font de la littératie et du développement, chez l’individu, des diverses compétences qui lui sont spécifiques le fer de lance de leur essor et de leur prospérité – sera certes le comblement souhaité des différentes fractures numériques qui ont émergé tout au long du développement de l’informatique et de son corollaire le plus tangible, les technologies de l’information et de la communication (Bélanger et Vézina, 2016; Ben Youssef, 2004; Rowsell, Morrell et Avermann, 2017; Vodoz, 2010). De toutes ces failles, celle qui s’est instituée progressivement entre, d’une part, un monde scolaire aux pratiques formelles plutôt traditionnelles, voire analogiques, et d’autre part, des espaces sociaux (travail, loisirs, etc.) résolument engagés dans des usages informels de plus en plus diversifiés et sentis du numérique (Jacobi, 2018; Kalantzis et Cope, 2012; Rowsell, Morrell et Avermann, 2017) demeure sans doute l’une des plus préoccupantes et appelle même, selon certains spécialistes, à une véritable reconfiguration de l’éducation (Collins et Halverson, 2018; Gee, 2013).
Évidemment, l’enseignement et l’apprentissage de la littérature en tant que dimension intrinsèque du développement des compétences globales en littératie (Bélanger et Vézina, 2016; Fastrez et De Smedt, 2013; Lacelle et al., 2015; Lacelle, Boutin et Lebrun, 2017) ne peuvent pas échapper à une telle remise en question, considérant les « nouvelles formes littéraires numériques » (Lacelle et Lieutier, 2014) qui ne cessent d’émerger et qui remettent en question les rapports entre littérature et réalité numérique (Vitali-Rosati, 2014). Si l’importance fondamentale du fait littéraire dans l’évolution humaine n’a plus à être démontrée (Manguel, 1998; Meyer et Deboffles, 2007; Sutherland, 2014), et ce, aussi bien d’un point de vue anthropologique que dans des perspectives sociale, culturelle et même économique (Bourdieu, 1992), le statut même de la littérature dite numérique (Saemmer, 2010; Vitali-Rosati, 2015), son rapport avec le littéraire (Bouchardon, 2014) et son inscription dans un plus vaste ensemble lié au phénomène de la littératie (Lacelle, Boutin et Lebrun,
2017) continuent de soulever de nombreuses interrogations.
Par exemple, comment participent l’enseignement et l’apprentissage de la littérature à la redéfinition des finalités de la littératie en contexte numérique?
Comment ladite redéfinition de la littératie peut-elle renforcer le statut de la littérature numérique au sein de l’espace littéraire?
Quelles pratiques de réception (lecture; écoute) ou de production
Axe 1 (société) : Les enjeux et les défis sociaux d’une redéfinition des finalités de la littératie en contexte numérique
(design; écriture; création) numériques peuvent irriguer le développement de compétences de littératie faisant directement appel à la littérature, qu’elle soit de fiction, poétique ou d’expression?
Comment la mobilisation sentie de la littérature peut-elle participer au rapprochement souhaité, en termes d’enseignement ou d’apprentissage, entre l’école et les milieux non formels?
L’une des difficultés – et en même temps un levier central de notre questionnement – réside dans la formation des enseignants. Celle-ci ne relève plus d’une formation aux outils – les curriculums dans les différents pays ayant largement pris en charge une formation aux compétences technologiques (on pense en France au C2I) –, mais plutôt d’une formation à un usage disciplinaire du numérique, ce que déjà, en 2013, certains travaux du colloque de l’AiRDF L’enseignement du français à l’ère informatique avaient souligné (Sanchez Abchi, Messias, Dolz-Mestre, 2016; Chatelain, 2016; Brunel, 2016).
Un premier enjeu de formation consiste à permettre aux enseignants de réfléchir à leur pratique didactique et pédagogique en s’appuyant sur les ressources numériques existantes. Pour cela, la formation didactique doit prendre en compte les ressources numériques pour ne pas exiger des étudiants qu’ils effectuent seuls les articulations entre leur formation didactique disciplinaire et leur formation au numérique. L’analyse des plans de formation initiale et continue pourrait permettre de saisir à un moment précis l’état d’une appropriation, en termes d’outils et de supports. Il est également nécessaire d’enquêter sur les corpus qui sont objets de formation et sur les formations qui visent à former à enseigner le numérique comme texte spécifique en lecture et en écriture (Crinon, 2012). On pourrait déterminer les corpus sur lesquels on travaille en formation et mesurer la présence, le statut et les dispositifs qui intègrent des documents et des œuvres numériques (Lacelle, Boutin, Lebrun, 2017).
Un second enjeu de formation porte sur les liens entre pratiques privées et pratiques professionnelles des étudiants-futurs enseignants ou des élèves (Fourtanier, 2006; Penloup, 2017). Les enseignants qui utilisent le numérique de manière fluide en contexte de classe sont aussi ceux qui ont des pratiques personnelles régulières et nombreuses (Brunel et Quet, 2017). Toutefois, ce transfert demande à être accompagné en formation par des propositions favorisant l’intégration des compétences informelles dans les compétences professionnelles. Cet enjeu est également crucial lorsqu’on l’envisage du côté des élèves : si ceux-ci lisent et écrivent fréquemment sur écran, souvent, ils ne lient pas leurs pratiques culturelles privées et le contexte scolaire (Perret & Massart-Laluc, 2013; Lebrun, Lacelle et Boutin, 2012).
Cet axe du colloque interroge finalement trois aspects :
– Quels outils numériques sont utilisés en formation? Que fait-on des blogues, logiciels d’écriture collaborative, outils connectés, chaines YouTube dans les propositions de formation? Qui
dispense ces savoirs?
– Comment la formation des enseignants les outille-t-elle à
enseigner à lire des textes numériques – littéraires ou non – alors que cet enseignement n’est pas prescrit dans les textes officiels?
Axe 2 (universités) : Les enjeux et les défis des universités à former les enseignants aux compétences en littérature et en littératie numériques
– Comment la formation peut-elle favoriser le transfert entre pratiques informelles et pratiques enseignantes? Ne peut-on pas également signaler certaines limites à une telle orientation?
Le contexte actuel de diversification des supports et des textes, mais aussi des situations et des pratiques de lecture, d’écriture et de diffusion, rend essentiel de nommer les enjeux et les défis auxquels est confrontée l’école dans sa volonté de former les jeunes à la littérature numérique. Plusieurs pays ont notamment déjà mis en œuvre des projets pilotes d’évaluation de la lecture numérique et ont adapté leur programme de formation ou sont en voie de le faire. Pourtant, selon Becchetti-Bizot (2012), l’école « a toujours du mal à formaliser les concepts et à définir les compétences indispensables à la formation des enseignants pour assurer la mise en œuvre de pratiques éclairées, autonomes et responsables de ces outils par les élèves » (p. 41). Cette situation s’explique aisément à la lumière de la profonde remise en question, induite par le numérique, des critères de littérarité (Saemmer, 2007; Bouchardon, 2014), des caractéristiques de l’acte de lecture et d’écriture (Bélisle, 2011; Lebrun, Lacelle et Boutin, 2012; Crozat et al., 2011; Lacelle, Boutin et Lebrun, 2017; Petitjean et Brunel, 2018), ainsi que des frontières entre producteurs, récepteurs et diffuseurs (Miller, 2011; Vitali-Rosati et Sinatra, 2014; Jenkins, Ito, Boyd, 2017; Wiart, 2017). Pour autant, « la mise en place d’un nouvel écosystème culturel » (Vandendorpe, 2012) n’a pas fait disparaitre les supports traditionnels de la lecture et de l’écriture, pas plus que les maisons d’édition ou les bibliothèques. En ce sens, il faut sans doute envisager une extension plutôt qu’une transformation des objets d’enseignement (Crinon, 2012) afin de permettre aux élèves de cerner la diversité et la complexité des aspects de la littérature numérique.
Cela nous invite à soulever plusieurs questions qui pourront orienter la réflexion des participants :
– En quoi l’enseignement de la littérature numérique amène-t-il à s’interroger, en
classe, sur des savoirs littéraires fondamentaux (par ex. : le genre, l’auteur)?
– Comment amener les élèves à situer les compétences et savoirs associés à la littérature numérique dans une histoire des pratiques de lecture, d’écriture et de
diffusion?
– Comment prendre appui sur de nombreuses pratiques privées des jeunes (par ex. :
l’écriture de fanfictions, les chaines de booktubeurs pour créer de nouveaux
dispositifs didactiques?
– Quels critères élaborer ou convoquer pour évaluer ces nouvelles activités?
– De quelle manière contribuer à la formation de l’esprit critique des élèves en les
rendant sensibles aux stratégies développées par les industries culturelles à des fins mercantiles?
Axe 3 (écoles) : Les enjeux et les défis de l’école à former les jeunes à la réception, à la production et à la diffusion de la littérature numérique
Axe 4 (institutions culturelles) : les enjeux et les défis des institutions culturelles à soutenir la formation à la littérature numérique et sa diffusion
Les institutions culturelles – bibliothèques, musées et autres – se sont depuis de nombreuses années engagées sur le terrain des technologies numériques (Jutant, 2015). Les collections et fonds patrimoniaux ont été l’objet de nombreuses médiations numériques, dès les prémisses de l’accès aux technologies adéquates (pensons par exemple à la base de données Joconde, créée en 1975 et regroupant les peintures des musées français), en lien direct avec les missions traditionnelles de ces institutions, notamment l’accès à la culture, la circulation des savoirs, la « réduction du fossé entre culture savante et culture populaire » et la facilitation de la compréhension (Vaufrey, 2014). Loin d’être de simples « vitrines » des institutions, comme cela a pu l’être dans un premier temps (
Schafer et Thierry, 2011), les initiatives actuelles visent de plus en
plus à réactualiser l’expérience patrimoniale. Des exemples récents tels que la
plateforme ÉducArt du Musée des beaux-arts de Montréal (
, 2018), outil pédagogique interdisciplinaire en ligne destiné aux enseignants
visant la découverte des collections du musée, ou encore le livre-application Candide,
l’édition enrichie de la Bibliothèque nationale de France (2013), permettant une plongée
en profondeur dans l’œuvre de Voltaire et dans les concepts philosophiques qui
l’émaillent, montrent une volonté de penser autrement la médiation culturelle
numérique, notamment dans un contexte pédagogique. Cependant, alors que les
politiques publiques de soutien à la culture et à l’enseignement numériques se
multiplient telles que la Stratégie culturelle numérique du Québec (
l’éducation en France (
, 2017) et le Plan numérique pour
2016), des enjeux et défis de
production de contenus adaptés aux usages pédagogiques, de formation du personnel
des institutions culturelles et des enseignants ainsi que de diffusion des contenus
numériques semblent encore très présents. Les propositions soumises pour cet axe 4
viseront une ou plusieurs des questions suivantes :
Montréal
l’Économie, de la Science et de l’Innovation du Québec Ministère de l’Éducation nationale,
Musée des beaux-arts de
Ministère de
– Comment les institutions culturelles peuvent-elles contribuer à la médiation et à la valorisation des fonds patrimoniaux au sein de l’univers numérique, à destination du grand public comme des enseignants?
– Quels rôles peuvent jouer les institutions culturelles dans la mise sur pied de ressources pédagogiques numériques, ainsi que dans la formation des enseignants?
– Quels sont les enjeux et défis pour les institutions culturelles à l’ère de la médiation culturelle numérique, notamment à destination de la communauté éducative?
– Comment penser la diffusion des contenus numériques et la formation des enseignants à leur appropriation au sein des institutions culturelles?
Comité organisateur
Nathalie Lacelle, Université du Québec à Montréal (UQAM) Magali Brunel, Université de Nice Sophia Antipolis Sylvain Brehm, UQAM
Jean-François Boutin, Université du Québec à Rimouski – Lévis Prune Lieutier, UQAM
Assistante à l’organisation
Eve Gladu, UQAM
INFORMATIONS PRATIQUES
Soumission des propositions de communication
Les propositions de communication (envisagées dans un format de 20 minutes) sont à transmettre par courriel à l’adresse suivante : chairelmm@gmail.com.
Elles comporteront les rubriques suivantes :
Nom(s) et titre(s) de l’auteur.e ou des auteurs.es;
Institution(s) de rattachement de l’auteur.e ou des auteurs.es;
Adresse courriel de l’auteur.e ou des auteurs.es;
Titre explicite de la communication proposée;
Proposition en 2000 caractères environ (espaces compris, hors bibliographie); Inscription dans un ou plusieurs des axes du colloque;
Éléments de bibliographie (4-5 titres au maximum).
Calendrier des soumissions
Soumission des propositions de communication : au plus tard le 8 janvier 2019 Retour aux auteurs.es des propositions avec éventuelle demande de réécriture : 8 février 2019
Conception du programme : 1er mars 2019
Inscription sur le site du colloque à partir de la mi-janvier 2019
Publication envisagée
La publication d’un ouvrage est prévue, dans les mois suivant le colloque, après sélection par le comité scientifique.
Adresse courriel pour le dépôt des propositions de communication
chairelmm@gmail.com
Contact
Pour toute question, vous pouvez écrire à Eve Gladu à l’adresse suivante: chairelmm@gmail.com.
Vous trouverez des informations sur le colloque sous l’onglet Colloque Autour de l’adulte de demain 2019 du site Web de la Chaire de recherche en littératie médiatique multimodale : https://chaire-lmm.squarespace.com/
BIBLIOGRAPHIE
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Bélisle, C. (2011). Lire dans un monde numérique. Villeurbanne : Presses de l’enssib. doi: 10.4000/books.pressesenssib.1081
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Fastrez, P. et De Smedt, T. (2013). Les compétences en littératie médiatique. De la définition aux nouveaux enjeux éducatifs. Mediadoc, 1(11), 2-8. Récupéré de https://dial.uclouvain.be/pr/boreal/object/boreal:168593
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Ce contenu a été mis à jour le 2019-04-08 à 11 h 23 min.