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Rapport sur la gouvernance de l’Internet
Rendu possible grâce au soutien de l’Institut francophone des technologies de l’information et de la formation, le rapport du groupe de travail sur la Gouvernance d’internet est maintenant disponible. Intitulé simplement « Rapport de base » ce document fut émis à l’été 2005 et trace les lignes de ce débat.
Revues en accès libre francophones
Un courriel récent d’Annick Bernard sur la liste BIBLIODOC présente 3 archives ouvertes pour des périodiques francophones. Voici :
- PERSEE : portail de revues scientifiques en sciences humaines et sociales, de Université Lumière Lyon 2 (10 revues + 16 en traitement).
- REVUES.ORG : fédération de revues scientifiques en sciences humaines et sociales, de l’Ecole des hautes études en sciences sociales, l’EHESS (50 revues)
- ERUDIT : promouvoir et diffuser la recherche universitaire, de l’Université de Montréal (environ 40 revues)
Bien sûr, il ne faut pas oublier les Classiques des sciences sociales, l’équivalent francophone du projet Gutenberg pour des livrels (livres électronioques) en français.
Numérisation et bibliothèques européennes
La conférence des bibliothéquaires nationaux européens vient de produire une déclaration concernant la numérisation de contenu.
Par ailleurs, il existe un document détaillant le projet de bibliothèque numérique européenneainsi que son plan d’action.
L’information comme bien commun
Avantage des bibliothèques
Voici une distinction entre un commerce et une bibliothèque au sens de la Loi sur le droit d’auteur au Canada.
Avant tout, je dois vous informer que je suis bibliothécaires pas avocat. Tout ce que je dis relève d’opinions personnelles et ne créent pas un lien de conseil (désolé de cet avertissement, je dois faire attention de ne pas porter préjudice aux membres du barreau du Québec…
Or donc, le début. Le prêt effectué par la bibliothèque tombe dans le domaine de l’utilisation équitable. En fait, l’acheteur d’une copie d’un livre ou d’un CD « paye » les droit à l’auteur lors de la première vente. On parle d’épuisement du droit en Europe Continentale ou encore de la doctrine de la première vente pour les pays anglo-saxons. Le livre/CD devient donc un objet normal, que l’on peut prêter, revendre voire même détruire. C’est pour cela que magasins de disques usagers et les bibliothèques existent en toute quiétude – ou presque !
Pour être considéré comme « bibliothèque » au sens de la Loi sur le droit d’auteur, l’institution doit être sans but lucratif. Ensuite, les bibliothèques bénéficient d’exceptions à la LDA – je vous invite à lire les art. 30.1, 03.2 et 30.3 à ce sujet. Ces exceptions ne peuvent être invoquées par les propriétaires des magasins de CD.
Avant de quitter le sujet du droit d’auteur, il existe au Canada une Commission du droit de prêt public, sous l’égide du Conseil des arts du Canada (je crois) qui se charge de distribuer des redevances aux auteurs sur la base de la présence de leurs livres sur les rayons des bibliothèques canadiennes (calculs statistiques sur échantillons). Encore là, l’auteur doit s’inscrire et les bibliothèques n’ont rien à faire (pas de formulaires ou autres déclarations (je crois), cet organe gouvernemental se charge de tout.
Un Wal-Mart pour Saskatoon
Un article du StarPhoenix indique que les taxes prévues pour le réseau municipal de bibliothèques publiques iront à la construction d’un morceau d’autoroute. Cette nouvelle route servira au centre commercial qui abritera bientôt un Wal-Mart…
3000+ journaux en accès libre
Le site indien OpenJ-Gate offre une interface de recherche simplifiée pour plus de 3000 journaux en accès libre. Malheureusement, le contenu semble en anglais uniquement…
Formations gratuites pour gestionnaires d’information
Le groupe iMark, sous l’égide de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture et plusieurs partenaires, propose une série de modules de formation gratuites dans Internet pour gestionnaires de l’information. Il suffit de créer un compte d’utilisateur, également gratiutement.
Registre du domaine public
Creative Commons Canada ainsi que Access Copyright, la société de gestion collectgive de reproduction reprographique (photocopies) en anglais, ont annoncé la création d’un registre des oeuvres dans le domaine public au Canada.
Il va sans dire que cette initiative favorise indéniablement l’exploitation légitime d’oeuvres par le public canadien. Ceci dit, il ne faut pas oublier que le but d’Access Copyright est de vendre des licences pour la diffusion de documents. Nous pouvons penser que ce registre sera probablement utilisé pour vérifier le statut légal d’une oeuvre. Il s’agit là d’une bonne nouvelle, mais avec un but bien utilitaire…