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Accès à l'information Canada Censure Internet

Fournisseurs d’accès à internet réagissent à l’étranglement

Selon le site du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), l’association des fournisseurs d’accès à Internet du Canada (la Canadian Association of Internet Providers ou CAIP) a déposé une requête officielle pour exiger que Bell Canada cesse ses pratiques d’étranglement d’internet au profit du traffic de partenaires commerciaux.

Selon le document,

This Application seeks to have the Commission enforce tariffs that have already been reviewed and approved by the Commission and it seeks to restrain anti-competitive behaviour on the part of Bell. Thus, the relief requested in this Application is intended to “ensure the technological and competitive neutrality” of the interconnection and wholesale services provided by Bell to independent ISPs and to promote competition from new technologies that are enabled by the Internet and ADSL access technology.

Il est également possible de lire le communiqué de presse du CAIP. Le professeur Michael Geist a traité de la question dans son carnet. Finalement, nous vous avons proposé un billet il y a quelques jours.

Accès à l'information Commerce et Compagnies Contenu culturel International Internet Rapport et étude

La mondialisation et les technologies de l’information

Rapport sur les Perspectives Économiques Mondiales 2008 : progrès technologiques et leur diffusion dans les pays en développement Depuis 1998, la Banque mondiale propose dans son site Internet une analyse annuelle des perspective de développement, son Rapport sur les Perspectives Économiques Mondiales. L’édition de 2008 s’est produite sous le thème des progrès technologiques et leur diffusion dans les pays en développement.

Voir le résumé en français (PDF, 16 pages) ainsi que le document entier en anglais (PDF, en, 224 p).

Par ailleurs, vous pouvez consulter un sommaire dans le site de l’hebdomadaire britannique The Economist du 7 février 2008Of internet cafés and power cuts»)

Art contemporain États-Unis Web 2.0

L’art par Internet

L’édition de Mars 2008 de Wired, une revue populaire des USA, nous offre 3 sites de galeries qui permettent d’acheter de l’art par Internet.

Par ailleurs, l’édition du 8 février 2008 du quotidien montréalais Le Devoir propose un article concernant des musées aux USA qui permettent aux internautes d’inscrire des commentaires sur des notices d’oeuvres d’art. Selon l’article :

Le projet de recherche Steve réunit une dizaine d’institutions américaines, dont le Guggenheim et le Metropolitan Museum de New York, le San Francisco Museum of Modern Art et le Denver Museum of Art. Musée d’art en ligne qui expose les oeuvres des différents catalogues, Steve est avant tout un outil d’étiquetage social (social tagging, en anglais) des oeuvres en ligne.

Voir le site de Steve, the Art Museum Social Tagging Project (le projet d’étiquetage social de musées d’art).

Accès libre au droit Droit Internet Parlement Rapport et étude

Parlements électroniques

Le Global Centre for Information and Communication Technologies in Parliament nous offre les résultats d’un sondage concernant l’utilisation des technologies de l’information dans 105 parlements, le World e-Parliament Report 2008.

Ce centre résulte de la coopération entre le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies et l’Union interparlementaire, une organisation internationale des Parlements des Etats souverains, fondée en 1889. Le World e-Parliament Report 2008 est diponible en format PDF compressé (.zip) en anglais uniquement (3.9 Mb, 222 pages). Selon le site,

The World e-Parliament Report 2008 represents a first effort to establish a baseline of how parliaments are using, or planning to use ICT to help them fulfill their responsibilities and to connect to their constituencies. The Report also provides an opportunity for sharing lessons learned and good practices from different regions of the world.

The Report is based on the responses and comments provided by 105 assemblies from around the world to a survey on the use of ICT in parliament conducted between July and November 2007. It also draws on experiences exchanged during the World e-Parliament Conference 2007 and relevant publicly available information.
The WePR 2008 is a joint product of UNDESA and the Inter-Parliamentary Union, prepared as part of the work of the Global Centre for ICT in Parliament.

Voici quelques références qui ont semblé intéressantes :

Le site du Global Centre for Information and Communication Technologies in Parliament propose également plusieurs publications intéressantes sur le sujet.

Citoyen Droit d'auteur Internet Québec

Usage d’internet au Québec (NETendances 2007)

Le Centre francophone d’informatisation des organisations (CEFRIO) diffuse son enquête annuelle NETendances pour 2007. Cette étude analysant les habitudes des québécois dans le monde numérique démontre un engouement croissant pour Internet. Selon Sabrina Côté du CEFRIO,

[L]e taux d’utilisation d’Internet se situe maintenant à 71 %. Il s’agit d’une importante croissance comparativement à la moyenne observée en 2006 (66 %). Le Québec compte donc désormais 4,4 millions d’internautes réguliers alors qu’on évaluait ce nombre à environ 2,4 millions il y a à peine 7 ans. Les femmes québécoises tendent toujours à rattraper les hommes en matière d’utilisation d’Internet. D’ailleurs, à cet effet, pour les 6 premiers mois de 2007, les femmes ont utilisé autant le réseau que la gent masculine, mais en général, elles en font un usage différent. Enfin, le profil des internautes reste semblable : plus un Québécois est jeune, scolarisé, fortuné, plus il est susceptible d’utiliser Internet et d’en faire de multiples usages. Le même constat s’applique également aux étudiants et aux adultes effectuant un travail professionnel. Enfin, dans la majorité des cas, les adultes qui habitent avec des enfants mineurs utilisent dans une plus grande proportion le réseau.

Parmi les autres faits saillants de l’enquête, notons que l’ordinateur portable prend graduellement plus de place dans les foyers québécois. En effet, 84 % des adultes possèdent un ordinateur à la maison et 32 % ont au moins un ordinateur portable (22 % en 2006). On compte également un plus grand nombre de Québécois avec une connexion Internet à la maison. Ainsi, 72 % des adultes sont branchés au réseau et la majorité de ceux-ci (83 %) ont accès à la haute vitesse. L’utilisation d’Internet par un accès sans fil a été mesurée pour la première fois cette année : 28 % des adultes du Québec utilisent Internet sans fil soit par ordinateur portable (22 %), par téléphone cellulaire (8,1 %) ou par un Blackberry ou un assistant numérique personnel (3,7 %). Enfin, bien que peu de temps ait passé depuis son déploiement au Québec, 44 % des adultes sont abonnés à la téléphonie IP ou par câble à leur domicile, proportion qui atteignait 16 % un an auparavant.
[…]
Les Québécois ont aussi passé au Web participatif (ou Web 2.0). Ainsi, 17 % des gens âgés de 18 ans et plus participent à des sites de réseautage tel Facebook, 16 % font usage de la balladodiffusion, 15 % partagent des photos en les déposant sur des sites tels Picasa ou Flickr et 11 % diffusent des vidéos par exemple sur YouTube ou son pendant québécois, TonTuyau. Si un petit nombre de Québécois (8,3 %) tiennent un blogue personnel, l’intérêt pour ces carnets Web est grandissant. Plus du quart (26 %) des Québécois consultent régulièrement des blogues. Il s’agit de 800 000 nouveaux utilisateurs depuis 2005. Enfin, une personne sur cinq (19 %) utilise des sites Wikis.

D’ailleurs, le rapport n’est pas gratuit, il en coute 150$ pour avoir le privilège de le lire. Il faudra donc se contenter des bons mots de Sabrina Côté

Fabien Deglise nous propose son sommaire du rapport dans le site du Devoir. Un fait mis en relief sur la fracture numérique :

Et ce n’est pas le seul défi que le Québec devra relever au cours des prochaines années, estime au passage le Centre francophone d’informatisation des organisations qui, dans la foulée du portrait optimiste livré hier, constate que les Québécois ne sont pas tous égaux devant Internet. Et pour cause: 80 % des personnes avec un niveau scolaire primaire n’y ont pas accès, tout comme d’ailleurs 55 % des ménages déclarant des revenus annuels inférieurs à 20 000 $.

Critique Internet Journaliste Livre et édition Québec

Les pigistes et le contrat

L’Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ) dénonce le nouveau contrat d’édition de l’hebdomadaire gratuit montréalais ICI. Ce titre, propriété du groupe Québécor, offrirait 55$ pour chaque texte, et en échange, les collaborateurs doivent céder tous leurs droits, incluant leurs droits moraux selon l’article de Paul Cauchon dans Le Devoir (2008-03-12, B7).

L’enjeux concerne la convergence des plates-formes de diffusion et l’impératif de rémunérer les auteurs pour l’utilisation de leurs textes. Le contrat impose un seul prix pour tous les usages possibles.

L’AJIQ a lancé un communiqué de presse pour dénoncer les pratiques du géant médiatique québécois et son vice-président, Jean-Sébastien Marsan, nous offre ses réflexions dans un billet diffusé dans le site de l’association. D’ailleurs, l’AJIQ héverge le fameux contrat dans son site et le compare même à son contrat type.

Critique Droit d'auteur Web 2.0

First Monday critique le Web 2.0

La plus récente parution de First Monday (vol. 13, no. 3 mars 2008), un périodique académique traitant des questions liés à Internet, nous livre une série d’articles critiquant le Web 2.0.

L’article de Kylie Jarrett, Interactivity is Evil! A critical investigation of Web 2.0, mérite une mention spéciale pour son approche intéressante du contept du Web 2.0, qui nous offre cette définition :

The key feature of Web 2.0 is the development of software which enables mass participation in social activities. These activities in turn are extensively popular and, through the network effects of that popularity, economically significant (O’Reilly, 2005; Tweney, 2007; Madden and Fox, 2006). The harnessing of collective intelligence within Web 2.0 demands platforms where this intelligence can be expressed and collected. The social networks at the forefront of this phenomenon (economy) emerge from the ability of users to represent themselves and their interests in mediated spaces and to activate engagement with others via these representations. These features demand a profound capacity for input into and manipulative control over data as a constitutive component of any Web 2.0 site. This ‘generative interactivity’ (Richards, 2006) and the experience of that as a condition of usage is what arguably differentiates new media from precursor media forms and which is underscored within Web 2.0 systems. Consequently, in order to critically explore this media sector it is important to interrogate the nature of this interactivity and its relationship to the organisation of social power. This is particularly so for the sites associated with Web 2.0 which, in the emerging scholarship about them, have been cast as sites of user power.

M. Madden and S. Fox, 2006. “Riding the waves of ‘Web 2.0’: More than a buzzword, but still not easily defined,” Pew Internet and American Life Project

T. O’Reilly, 2005. “What is Web 2.0: Design patterns and business models for the next generation of software,” O’Reilly Media

R. Richards, 2006. “Users, interactivity and generation,” New Media & Society, volume 8, number 4, pp. 531–550.

D. Tweney, 2007. “Tim O’Reilly: Web 2.0 is all about controlling data,” Wired (13 April)

Suite à la lecture de ce numéro, le lecteur assidu du domaine risque de rester sur sa faim. En général, les références utilisées par les auteurs relèvent de la blogosphère, ce que nous trouvons un brin ironique concernant le thème du numéro.