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Bibliothèques Médiation Québec Universités
Les compétences informationnelles en vidéo
Olivier Charbonneau 2011-03-22
Le Programme de développement des compétences informationnelles (PDCI) de l’Université du Québec lance une série de capsules vidéos présentant des concepts ayant trait à la recherche universitaire.
Ces capsules, en accès libre, sont dynamiques et très bien faites. Voici celle intitulée « Google a la réponse à tout » :
Comme quoi une réplique n’est pas toujours une réponse 😉
Conférence Droit Internet Montréal
Lég@lIT 5.0 – Conférence Droit et TI le 4 avril
Olivier Charbonneau 2011-03-22
À ne pas manquer: la conférence LégalIT version 5.0 ce 4 avril 2011 à Montréal. Cette activité de l’Association du jeune Barreau de Montréal consacre une journée à réfléchir aux problématiques résultant de l’intersection des technologies de l’information et du droit: découverte de preuve numérique, Web 2.0 et droit, nouveautés législatives et bien plus !
Inscrivez-vous dès maintenant! (Je ne peux pas y aller, je suis très malheureusement retenu au bureau). En plus du programme payant, le programme offre une série d’ateliers gratuits dans la « vitrinne technologique ».
Conférence Droit d'auteur Montréal
AJAVA: mini-colloque le 26 avril
Olivier Charbonneau 2011-03-22
L’Association des juristes pour l’avancement de la vie artistique (L’AJAVA) propose un « mini-colloque » le 26 avril, journée mondiale de la propriété intellectuelle, sur le thème du droit d’auteur. Comme l’indique un comminuqué daté du 18 mars 2011, l’AJAVA revecera:
Me Laurent Carrière avocat et agent de marque, associé chez Robic qui vous entretiendra sur les différents recours en vertu de la Loi sur le droit d’auteur. Pour sa part, Me Mario Bouchard, conseil général, Commission du droit d’auteur du Canada discutera du fonctionnement et règle de pratique particulier à ce tribunal administratifqu’est la Commission. Finalement, notre hôte, Me Richard Morneau, protonotaire de la Cour fédérale entrera dans les détails des règles de pratique propre à la Cour fédérale.
Je compte bien y participer ! L’information n’est pas encore disponible sur le site de l’AJAVA – mais vous n’avez qu’à contacter Mme Lyne Daigle de la Maison du Barreau pour vous inscrire (comme pour les autres formations).
Accès à l'information Municipalités Québec
OyezOyez.ca – accès à l'info municipale
Olivier Charbonneau 2011-03-11
La firme Montréalaise LexUM.com annonce avec fierté l’ajout des deux premières municipalités sur le site d’accès à l’information municipale OyezOyez.ca:
Le site Oyez Oyez, dont la mission est de faciliter l’accès à la règlementation municipale québécoise, est heureux de souhaiter la bienvenue aux deux premières municipalités membres du site: Sainte-Adèle et Sainte-Catherine. En tant que municipalités membres, le personnel municipal et les citoyens de ces municipalités profitent d’une zone personnalisée où reglements, procès-verbaux, ordres du jour des réunions du conseil municipal et autres documents publics sont rendus disponibles et mis-à-jour de facon régulière par l’équipe éditoriale de Lexum. Cliquez ici pour une démo ou visitez OyezOyez.ca pour de plus amples renseignements.
Il s’agit d’une initiative de LexUM.com, « une compagnie québécoise fondée en avril 2009 afin de poursuivre les activités du Laboratoire Lexum de l’Université de Montréal lui-même fondé par Daniel Poulin en 1992. » Ils font dans la diffusion libre du droit sur Internet (voir www.canlii.ca, un de leur projet phare) et maintenant, ils veulent aider les municipalités à diffuser leur documentation et leur règlements sur Internet – au profit des citoyens.
Je leur souhaire un « effet réseau » foisonnant – témoignant de l’externalité fortement positive de la mutualisation de l’information. Ou, plus il y a de l’information, plus on y gagne !
Je dois mentionner que j’ai complété mon mémoire de maîtrise sous la direction de Daniel Poulin en 2008 et le Laboratoire LexUM m’a accueilli lors de ma sabbatique de recherche en 2009-2010. LexUM et son équipe aident à créer un monde meilleur pour tous grâce à l’infomation juridique libre !
Conférence Montréal
Labo Urbain ce jeudi 3 mars
Olivier Charbonneau 2011-03-01
Le groupe Communautique nous invite à un Laboratoire Ouvert ce jeudi 3 mars au Café du Monument National à Montréal. Selon Communautique :
Ce laboratoire se voudra un lieu de co-création dans lequel toutes et tous seront conviés à partager des idées, des initiatives et des perspectives en lien avec : Des concepts de Laboratoires vivants (LivingLabs) et d’innovation ouverte.
L’entrée est libre mais les participants sont appellés à s’inscrire avant.
Canada Domaine public Revendication
Domaine public malmené
Olivier Charbonneau 2011-02-28
Le domaine public est certainement un lieu mythique du droit d’auteur. Une oeuvre protégée, tel un livre ou une chanson, « atteint » le domaine public lorsque son droit d’auteur expire, généralement après une période plus ou moins longue suite au trépas des créateurs. Ensuite, tous et chacun sont libres d’exploiter les oeuvres du domaine public sans formalités du droit d’auteur. Le nirvana des bibliothèques et citoyens quoi. Deux exemples récents nous rappellent que la réalité n’est pas si simple.
L’étranger
Sommes-nous étranger dans notre propre terre ? Faut-il croire les revendications d’un puissant pour se sentir ainsi ?
Le premier, et le plus désolent, consiste en l’article de Christian Rioux dans les page du quotidien Montréalais Le Devoir du 3 février dernier intitulé « Une bibliothèque numérique québécoise est accusée de bafouer les droits d’auteur. » L’auteur y présente les revendications de l’éditeur Français Gallimard des oeuvres d’Albert Camus concernant l’excellent site les Classiques des sciences Sociales (un Google Books avant l’heure).
Le célèbre auteur est mort en 1960, donc ses oeuvres « entrent » dans le domaine public 50 ans après sa mort au Canada. En Europe, le terme du droit d’auteur est de 70 ans. La Convention de Berne, un protocole international sous les hospices de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, stipule (art. 7, alinéa 8) que lorsqu’il y a deux termes différents entre deux pays, le terme le plus court prime dans le pays où le droit est invoqué (dans ce cas-ci, le Canada).
Comme le résume si bien le gestionnaire du site dans les pages du Devoir:
«Je ne pouvais même pas imaginer enfreindre une loi française en étant au Canada», nous a déclaré Jean-Marie Tremblay.
Mais le journaliste poursuit, en étalant sur la place public son biais pour un éditeur commercial face à une situation pourtant très simple:
Il [Jean-Marie Tremblay] soutient que cette controverse oppose «David contre Goliath». Visiblement peu sensible à l’argument du droit d’auteur, le sociologue n’a pas prévu bloquer le téléchargement de nouveaux titres. «Si je reçois un avis, je bloquerai le site», dit-il.
M. Rioux, lisez votre propre article. Lorsqu’une oeuvre est dans le domaine public, il n’y a plus de « droits d’auteurs » (comme vous le précisez au début de votre texte). S’il n’y a plus de droits d’auteurs au Canada, tous et chacun peuvent utiliser les oeuvres. D’ailleurs, le site a bloqué les requêtes provenant de France – une action proactive qui devrait satisfaire tous les intervenants. La victime, dans ce cas-ci, est le gestionnaire du site Les Classiques des Sciences Sociales M. Jean-Marie Tremblay et non l’éditeur Français.
Il faut dire que ce n’est pas la première fois que le cas des Classiques des sciences sociales irite les éditeurs de l’hexagone. Et l’on se doute que çe ne sera pas la dernière.
La note de la discorde
Un autre exemple du Canada et des tensions du domaine public. Cette fois-ci, c’est Daniel Wakin dans le prestigieux New York Times qui signale les revendications des éditeurs de partitions musicales contre l’initiative de diffusion libre « International Music Score Library Project. »
L’histoire est la même : éditeurs exploitant une ressource publique contre technophiles avertis. Une opération de relations publique est lancée en exploitant une rhétorique servile concernant la contrefaçon d’oeuvres protégées par le droit d’auteur qui sont en réalité dans le domaine public. Et les citoyens perdent sauf si les technophiles se défendent. Et le cycle se répète depuis 300 ans.
Canada France Livre et édition Réforme Utilisation équitable
Le droit d'auteur et la bande dessinée
Olivier Charbonneau 2011-02-27
L’intersection entre la bande dessinée et le droit d’auteur est très riche en tensions, comme l’illustre deux exemples récents.
Le premier concerne Tintin et la parodie, comme le raporte Fabien Deglise dans les pages du quotidient montréalais Le Devoir du 23 février 2011. Un illustrateur parodiait les couvertures et titres des albums de Tintin, crée par Georges Rémi (alias Hergé, provenant de la phonétique de l’acronyme de son nom RG), mort en 1983. Or. la société Moulinsart S.A. et Fanny Rodwell, veuve de Hergé, qui contrôlent les droits d’auteurs du petit reporteur, invoquent plutôt la contrefaçon et la plagiat. En première instance, la cour donne raison à la succession, mais la cour d’appel renverse les choses.
Un autre exemple de cette belle tension nous est offerte par le site ReadingArt.ca (en anglais) :
It’s pretty clear at this point that copyright as a regulatory regime – a system of rules to guide how content moves from creator to the public – is over. It’s now all about the market, who controls flow and access, and the Bill wants to let the market work it out while also taking a few important steps to balance public access against the skew towards creators and publishers the Act was given by the Brian Mulroney government in 1988.
It’s often said that something nobody likes is probably achieving balance and that is certainly true of Bill C-32: everyone has something to gain but also to risk. That’s good enough for me. Let’s get it done and move on. Please, let Charlie kick the ball Lucy!
Il s’agit d’un commentaire concerne la réforme du cadre législatif du droit d’auteur au Canada, actuellement en cours au Palement Canadien. L’auteur de l’article offre sa version de la réforme grâce à une satire d’une bande dessinée de Charlie Brown, populaire personnage de Charles Schulz.
Logiciel à code source libre Montréal
Clinique Drupal gratuite ce samedi
Olivier Charbonneau 2011-02-24
Le Réseau Koumbit annonce la tenue de leur clinique mensuelle sur Drupal ce samedi le 26 février dès 13:00, au 6833, avenue de l’Épée, Bureau 308 à Montréal.
Accès libre Anniversaire Montréal Musique Radio, télévision
Bravo et merci à CISM 89.3FM!!
Olivier Charbonneau 2011-02-24
La musique à Montréal, pour moi, n’a qu’une adresse radiophonique : le 89.3 FM. J’ai découvert par hazard cette station de radio, il y a bien des années, lorsque le curseur de mon syntoniseur a fait un détour innatendu. Depuis, je suis accro. Et il faut dire que la radio des étudiantes et étudiants de l’Université de Montréal fêtera ses 20 ans le 14 mars prochain !
Imaginez le scénario : par un matin frigide (- 18 celcius à l’occurence), j’ai fait quelques détours avant de rentrer au bureau hier matin pour terminer un bloc musical de l’une des multiples émissions disponibles gratuitement en baladodiffusion ou en direct. Vraiment, ma vie serait beaucoup moins musicale sans CISM grâce au tarif 22b de la SOCAN qui permet la diffusion légale de musique par les stations de radio (un bel exemple d’accès libre rémunéré et légal).
On entend les groupes en devenir dès leur début, gratuitement et sans trop de pubs – ils ne mettent que 5 minutes de pubs à la fin de chaque heure, très raisonnable !
La programation est éclectique et définitivement dans la marge (il s’agit même de leur slogan). Donc, pour ceux tannés de musique angliiiishooo-kétaine (ou poche ou médiocre), rien de mieux que la sélection de cette radio du second plus grand campus universitaire francophone de la planète (mon alma mater, l’Université de Montréal).
Bravo à toutes et tous ces bénévoles, passionnés et artistes qui ont passé par CISM FM 89.3 FM LA MARGE !
Citoyen Gouvernance Internet Québec
QuébecVote.ca, pour une république citoyenne
Olivier Charbonneau 2011-02-19
L’appel est évocateur : « Ce site n’est pas un blogue ni un forum, mais une expérience de démocratie directe. » L’idée est simple et on se demande pourquoi la chose n’est pas officialisée par nos pouvoirs publics. On crée un compte. On s’informe et on participe.