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Accès libre Montréal Voix, données

Données libres – combattez les "embouteillages surprises" à Montréal

Le quotidien montréalais Cyberpresse (édition numérique de La Presse) présente le site zonecone.ca, une initiative de Stéphane Guidoin. Le site présente tous les chantiers que l’on risque de croiser sur les routes de la métropole québécoise et fonctionne grâce aux données publiques. Stéphane fait partie de Montréal Ouvert, fut l’un des instigateurs du réseau de bornes ouvertes Île sans fil, et bien sûr, un chic type.

Accès à l'information Gouvernance Journaliste Québec Rapport et étude Réforme Web 2.0

Web 2.0, citoyens et journalisme – suites du Rapport Payette

Il y a plus d’un an, le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec (MCCCFQ) constituait un Groupe de travail sur le journalisme et l’avenir de l’information au Québec, dont les travaux ont été livrés en janvier 2011. Le rapport est connu sous le nom « Rapport Payette » du nom de la prof. de l’Université Laval qui a dirigé les travaux du groupe.

Hier, le MCCCFQ annonçait la tenue de consultations publiques sur certains points du rapport. Le site de la consultation est http://www.mcccf.gouv.qc.ca/consultation. Spécifiquement, la ministre nous « demande » de commenter le document suivant: Pour une information au service de l’intérêt public – Orientations du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, document d’une vingtaine de pages qui traces les grandes lignes de ce qui intéresse la ministre : création d’un titre de journaliste professionnel, cadre règlementaire des médias Québécois, etc.

Pour participer, il est possible de faire suivre un mémoire d’au plus 20 pages au MCCCQ avant le 23 septembre ou de s’inscrire pour livrer un témoignage sans mémoire à l’une des consultations publiques.

Je dois vous avouer que je me sens directement interpellé par ce sujet – mais je manque de temps pour effectuer un suivi adéquat – écrire un mémoire sur la question en pleine rentrée universitaire, en plus de mon doctorat et ma famille, ouf! Ce qui me fait le plus peur dans la création d’un titre de journaliste professionnel et d’un cadre règlementaire formalisé dans un loi est que certaines initiatives citoyennes (dont ce blogue) soient défavorisées par la création de diverses « catégories » de médias dont la qualité est reconnue dans une loi. C’est très dangereux comme perspective, d’autant plus que le processus législatif n’est pas le plus simple… et qu’il n’y a pas de groupe/association/lobby de médias purement citoyens au Québec. S’il y en a un, je veux en faire partie. Tiens, si vous pensez qu’on devrait en créer un, je suis partant – écrivez-moi (o.charbonneauPAS-DE-SPAM@concordia.ca – enelvez « PAS-DE-SPAM » de mon adresse).

Aussi, il y a probablement des catégories de blogueurs (professionnels, passionnés, professeurs, chercheurs, fonctionnaires, etc.) qui proposent une information de très haute qualité à l’extérieur des rouages prévus – lire icic le marché journalistique traditionnel. C’est d’ailleurs le point que je soulevais dans le forum public lors de l’élaboration du Rapport Payette:

Universitaires et nouveaux médias
PAR CULTURELIBRE.CA, LE 6 MAI 2010 – 09:35
Au sens large, l’information (les « faits » ou les « opinions ») proviennent de plusieurs sources: journalistes, artistes, gouvernements, associations et lobbies, universités et leurs chercheurs, corporations (relations publiques, marketing), etc. Par ailleurs, il serait pertinent de se questionner sur « l’appropriation » (« utilisation ») et la « création » (« diffusion ») de celle-ci.

Mon commentaire concerne l’utilisation par des chercheurs universitaires de médias sociaux pour diffuser leurs résultats de recherche. Par exemple, je tiens un carnet de recherche sur www.culturelibre.ca depuis plus de 5 ans, sur lequel je diffuse mes réflexions nourissant mes recherches (droit, Internet et institutions du patrimoine).

Trop souvent, la catégorie « citoyens » offre un amalgame diforme d’intervenants et de concernés par des questions de politique publique. Une segmentation plus fine de cette catégorie permet une approche plus pertinente. Si les chercheurs universitaires sont des « citoyens » et si ceux-ci utilisent et diffusent des médias sociaux (nouveaux médias, blogues, réseaux sociaux, etc.) ne font-ils pas partie de l’écosystème de l’information au Québec ? Est-ce que la diffusion et l’appropriation sociale de leurs recherches passe nécessairement par les médiateurs traditionnels de l’information (journalistes) ou y a-t-il un intérêt pour que le chercheur emploie les nouveaux médias dans le cadre de ses initiatives de recherche ? Comment s’inscrit l’emploi des nouveaux médias par les universitaires et les chercheurs dans le cadre des travaux des journalistes et des médias dits «traditionnels»?

L’analyse des nouveaux médias dans un contexte « citoyen » passe invariablement par l’analyse de l’utilisation et la création d’information, surtout dans un contexte où les « citoyens » ont des systèmes sociaux divers, dont les gouvernements, les associations, syndicats, lobbies, universités, etc. Il faut reconnaître que les sources d’information peuvent être renseignées par des intervenants dont la contribution est à forte valeur ajoutée pour la société, comme les universitaires et chercheurs.

Il reste à savoir ce qui va s’en suivre de tout cela…

PS. Merci à Prof. Pierre Trudel de la Chaire L.R. Wilson sur le droit des technologies de l’information et du commerce électronique et du Centre de recherche en droit public de l’Université de Montréal (aussi mon directeur de doctorat et bien sûr un chic type) pour le tuyau que j’ai glané sur un de ses commentaire via Facebook…

Conférence Livre et édition Montréal

BookCamp Montréal 30 sept 2011

À ne pas manquer à l’automne, BookCamp Montréal 2011 au Salon B / Mémoria coin St-Laurent et Rachel à Montréal. Ironiquement, l’événement a lieu dans un salon funéraire comme l’an dernier, ce qui donne un décorum particulier à cet événement sur l’avenir du livre… Nouveauté cette année, les organisateurs demandent une contribution volontaire pour financer l’événement et je viens de m’inscrire à la hauteur de mes moyens.

Personnellement, je vise présenter les résultats de l’étude sur les livrels dans les bibliothèques publiques à laquelle j’ai participé sous la direction de Paul Whitney pour le Conseil des arts du Canada / Commission de droit de prêt public. Aussi, je veux faire un lien avec les pratiques contractuelles dans le milieu du livre au Québec, particulièrement l’avenant type au contrat d’édition de l’UNEQ (syndicat d’écrivains) pour l’édition numérique (que j’ai commenté ici).

Ne manquez pas BookCamp Montréal 2011 – les places sont limitées à 150, faites vite ! Au plaisir de vous y voir…

Canada Droit d'auteur Universités

L'U. Régina recrute un "Copyright Officer"

L’Université Régina (Saskatchewan, Canada) recrute un bibliothécaire pour agir en tant que « Copyright Officer » – je me demande s’il ou elle aura un cheval et un écusson… blague à part, il s’agit d’une tendance lourde dans le milieu Universitaire (à l’extérieur du Québec) d’employer des professionnels de l’information pour gérer les cas de droit d’auteur dans la communauté universitaire… Leur conférence annuelle se nomme « ABC Copyright » et avait lieu en Juillet derner. À ce sujet, lire le sommaire intéressant de l’avocat Howard Knopf sur son carnet.

Dans tous les cas, si la vie à Régina vous tente, vous avez jusqu’au 26 août pour appliquer…

Bibliothèques Canada Contenu culturel Québec Rapport et étude

Dépenses publiques pour la culture

Deux rapports récents concernant les dépenses publiques en culture viennent de paraître:
– Statistiques Canada : Dépenses publiques au titre de la culture : tableaux de données 2008-2009 (la version PDF est en accès libre) ;
– Observatoire de la Culture et des Communications du Québec, tableaux statistiques sur les bibliothèques publiques autonomes (2009).

CultureLibre.ca Gouvernements Québec Web 2.0

Idée no. 22

À propos de la consultation sur le Web 2.0 du Gouvernement du Québec, je viens de lancer l’idée de centraliser l’information que le gouvernement du Québec détient à notre sujet afin de faciliter l’interaction avec les services gouvernementaux et d’authentifier un citoyen.

Êtes-vous d’accord ?

Il faut dire que j’ai vraiment creusé la question du Web 2.0 dans le cadre de ma maîtrise en droit à l’Université de Montréal – je m’étais penché sur la question du Web 2.0 dans une perspective d’accès à l’information juridique : La jurisprudence en accès libre à l’ère du contenu généré par les usagers (ainsi que quelques autres de mes publications). Il me semble que la question de la gestion centralisée de l’information ainsi que sa répercussion sur l’authentification est une étape préliminaire importante dans le contexte global du Web 2.0.

Mes recherches m’ont amené a poser le cadre d’analyse suivant pour appréhender le Web 2.0 :

Je l’ai expliqué brièvement en anglais dans un billet diffusé sur VoxPopuLII .

En fait, il s’agit de comprendre le Web 2.0 comme l’interaction entre deux éléments, des agents et des documents. Cette interaction s’opère selon quatre relations : celle de « conversation » (agent à agent) ; celle de lien (document à document) – ces deux dernières étant récursives vers le même élément – puis celle de consommation (de document à agent) ; et d’écriture ou de création (d’agent à document) – ces deux dernières définissant les relations entre les éléments du système social.

J’en suis arrivé à ce modèle après l’analyse fonctionnelle des manifestations contemporaines du Web 2.0, que j’ai présenté au pré-congrès de la section Marketing & Management de l’IFLA en 2010 :

Il s’agit d’une représentation en tableau des paramètres d’un billet (post), élément atomique qui se retrouve dans tous les environnements du Web 2.0 : le courriel (email), les carnets (blogs), les wikis, les réseaux sociaux (social networks) et les sites de partage (content hosting/sharing). Ma présentation PowerPoint livrée lors du pré-congrès de l’IFLA contient plus de détails (ainsi que mon mémoire de maîtrise!) au sujet de ce gabarit d’analyse.

De tous les éléments de mon gabarit d’analyse, celui de l’agent est le premier à considérer et la question de l’identité et de l’authentification est fondamentale. D’où mon idée no. 22, envoyée à la Consultation Gautrin sur le Web 2.0 du Gouvernement du Québec.

Gouvernance Gouvernements Québec Web 2.0

Consultation Web 2.0 : Gouvernement du Québec

Ça y est, le Gouvernement du Québec a officiellement lancé sa consultation publique sur le sujet du Web 2.0, comme nous l’avons souligné la semaine passée. D’ailleurs, Robin Millette propose une représentation graphique des contributions, il y aurait déjà 120 votes et environ 75 utilisateurs sur le site. (Merci pour le tuyau Robin – excellent travail!)

Je vais regarder le tout et je vous reviens avec des perspectives…

Montréal Web 2.0

Qu'écoutez-vous?

Depuis que je prends le train de banlieue quotidiennement, je me trouve à avoir du temps pour lire, réfléchir, penser… quel plaisir! (Hormis peut-être la « bédaine » que j’accumule depuis que je me déplace par les transports en commun plutôt que par locomotion personnelle) Je dois donc remplir mon portable avec de la musique ou de la baladodiffusion pour me divertir (ou me renseigner).

Je vous suggère donc cette liste compilée par PMLozeau sur son excellent carnet. De quoi remplir son bidule de giga-octets de plaisir auditif hebdomadairement. En plus, il s’agit d’un très bon biblioblogue.

Par ailleurs, je peux ajouter que pour ma part, j’écoute une panoplie d’émissions de CISM 89.3FM, la radio étudiante de l’Université de Montréal. Spécifiquement ces émissions me suivent partout : 12″ dans le Jazz ; Hip Hop Hipnotique ; Le char de marge ; London Café ; Polychrome ; Riddemwise ; Rock Thérapie (pour chasser tout spleen!) et Rythmologie. Du côté de Radio-Canada, j’aime la sélection musicale de Bandeapart.fm.

Bone écoute !

Gouvernance Gouvernements Québec Web 2.0

Consultation Web 2.0 du Québec – dès lundi!

En réponse à mon billet sur la consultation du Gouvernement du Québec à propos du Web 2.0, un membre de l’équipe nous indique via la fonction commentaires de cet humble carnet que la consultation débutera dès lundi ! Merci de votre célérité et de votre vigilance chère équipe Gautrin du Web 2.0 !

D’ailleurs, on nous informe que l’information sera aussi partagée via le fil micro-blogue Twitter (@GautrinWeb2).

À suivre 😉

Commerce et Compagnies Livre et édition Québec Rapport et étude

Ventes de livres au Québec

L’Observatoire de la culture et des communications du Québec (OCCQ) a diffusé le 22 juin dernier une étude sur les ventes de livres au Québec :

Les ventes de livres par les éditeurs de propriété québécoise ont atteint 312 M$ en 2009, soit 42 % des ventes totales de livres au Québec. Il s’agit d’une part identique à celle de 2008. C’est ce que révèle l’étude publiée aujourd’hui par l’Observatoire de la culture et des communications du Québec (OCCQ) de l’Institut de la statistique du Québec.

Sur le marché de la littérature générale (575 M$), les ventes de livres des éditeurs de propriété québécoise se sont élevées à 206 M$, soit 36 % des ventes, le même pourcentage qu’en 2008. Sur le marché du livre scolaire, soit 164 M$, les ventes des éditeurs de propriété québécoise se sont élevées à 107 M$, une part de 65 % de toutes les ventes de livres scolaires au Québec.

Il est possible de télécharger l’étude gratuitement : « Optique culture no 7 » en format PDF.