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Commerce et Compagnies Conférence Contenu culturel Québec

Aussi à l'ACFAS : économie de la création

Pour les participants au congrès de l’ACFAS, l’Observatoire de la culture et des communications du Québec, en collaboration avec le Laboratoire art et société terrains et théories de l’INRS, organise un colloque intitulé Colloque 425 – Travail artistique et économie de la création qui se tiendra les 9 et 10 mai prochains lors du Congrès de l’Acfas, à l’Université Laval.

Heureusement, ce colloque se conjuge parfaitement avec le colloque sur l’accès libre à la science qui se déroule du lundi au mercredi !

Canada Conférence CultureLibre.ca Droit d'auteur Réforme Utilisation équitable

Que se passe-t-il avec le droit d'auteur Canadien ?

J’ai diffusé une vidéo d’une conférence que j’ai donné en février 2013 dans un cours de communication à l’Université Concordia sur le droit d’auteur. Je m’exprime en anglais car les cours y sont donnés dans cette langue (ce qui constitue par ailleurs ma langue de travail à Montréal).

En fait, je vous invite à visiter mon autre blogue, en anglais, où je consigne les objets d’apprentissage créés dans le cadre de mon travail à l’Université Concordia : OutFind.ca.

Canada CultureLibre.ca Droit d'auteur

Mise à jour: Comment utiliser une oeuvre protégée par le droit d'auteur ?

Comment utiliser une oeuvre protégée par le droit d'auteur ?
Je viens de mettre à jour le graphique développé avec mes collègues du milieu scolaire pour le Congrès des milieux documentaires en novembre dernier. Dans la rubrique « pré-autorisation » nous avions négligé d’indiquer que les licences retenues par des services de bibliothèques constituent un exemple important des pré-autorisations…

Vous allez dire que c’est un oubli surprenant… et oui, surtout que les licences signées par les bibliothèques constituent le corpus à l’étude de mon doctorat en droit. Lapusus freudien? Il faut dire que les bibliothèques scolaires n’ont pas beaucoup de banques de données, surtout si on les comparent aux bibliothèques en milieu universitaire. Or donc, oubli corrigé.

Accès libre Information et savoirs Professeur Québec Rapport et étude Revendication

Association Science Bien Commun

Je vous invite à devenir membre et participer à une association dont je suis membre du conseil d’administration : l’Association Science et bien Commun.

J’ai découvert le groupe suite à ma participation à la Nuit de la liberté à Québec et surtout, grâce à Florence Piron, professeure en communication à l’Université Laval.

Le groupe s’intéresse aux politiques scientifiques d’États, à l’accès libre mais aussi à l’éthique des sciences. J’étais assez familier avec les deux premiers thèmes, mais j’ai découvert le dernier par le biais de ce numéro spécial d’Éthique publique sur le thème : Responsabilité sociale et éthique de la recherche.

Je vous invite de devenir membre de l’Association Science et bien commun.

Accès libre Conférence Québec

Colloque de l'ACFAS sur l'accès libre

Marquez vos calendriers : du 6 au 8 mai aura lieu au 81e du Congrès de l’Acfas le « Colloque 49 – La révolution de la science ouverte et de l’accès libre. État des débats et des enjeux » sous la direction de Florence Piron.

Ma présentation aura lieu le mardi 7 mai à 14h30 et portera sur le « Blogue du doctorant » – voici le descriptif :

Souvent associé à l’éparpillement et au grégarisme, le blogue peut sembler un outil improbable pour le doctorant, qui rime mieux avec persévérant et isolement. Au-delà des apparences, le blogue s’offre comme un outil rédactionnel normalisé mais aussi un moyen d’interaction avec une communauté. Donc, comme tout outil, l’usage dicte l’utilité. Cette présentation se veut une réflexion sur l’utilisation d’un blogue dans le cadre des études doctorales de l’auteur (accessible à www.culturelibre.ca).
De par sa nature, le blogue représente un vecteur nouveau pour transmettre les savoirs universitaires au profit des citoyens branchés. De plus, les résultats et réflexions peuvent y être livrés en amont du processus scientifique et obtenir des rétroactions immédiates, ce qui décloisonne le chercheur et ses savoirs. L’accès et la préservation de son contenu sont aussi automatisés. Sans oublier, enfin, l’impact éventuel sur la notoriété du blogueur.
Ainsi, cette communication vise répondre à tous les thèmes du colloque, mais elle s’insère particulièrement sous le thème « Science 2.0 ».

(Content de parler d’autre chose que le droit d’auteur.

Au plaisir de vous y voir !

Accès libre Jeux vidéos

Et les enfants, et si on créait un jeu vidéo cette fin de semaine ?

Dans une polyvalente anonyme de la banlieue de Montréal, l’odeur d’ozone dans un air mystérieusement sec et surchauffé voulait dire une seule chose : c’était l’heure de mon cours d’informatique en secondaire 4 (2e du lycée pour nos amis Hexagonnaux). J’avais un seul amour à l’époque : HyperCard(hormis ma jolie partenaire de laboratoire info qui effectuait un DEP en secrétariat qui acceptait de dactylographier les programmes que je lui dictait). Que de plaisir à jouer sur des vieux Macs monochromes à monter des jeux vidéos et autres proto-programmes !

Je vous propose deux outils contemporains pour vous lancer dans le merveilleux monde des jeux vidéos amateurs.

Le premier provient de MIT et se nomme Scratch. Voici une vidéo TED sur le projet (en anglais) :

Ensuite, cet article de Vice Magazine me lance vers Twine, un outil super simple pour créer des jeux dont la base sont des fichiers HTML.

Creating A Simple Story from Chris Klimas on Vimeo.

Mes filles sont encore trop petites pour ce genre d’activités, mais ça ne sera pas trop long… En fait, je pourrai utiliser Twine pour créer une maquette de mon cours sur les compétences informationnelles en affaires.

CultureLibre.ca Jeux vidéos Montréal Utilisation équitable

Jeux vidéos dans le métro

Voici un segment des nouvelles télé du 18 février dernier où l’on m’entrevue (en anglais) à propos d’un cas problématique de recours au droit d’auteur. Un montréalais a développé un niveau du jeux Counterstrike en se basant sur la station de métro Berri-UQAM (la plus grosse de la métropole). La Société des transports de Montréal (STM) prétend posséder le droit d’auteur sur la structure et a fait suivre une mise en demeure au développeur.

Peut-il s’agir d’un cas de contenu non-commercial généré par les utilisateurs en vertu de l’exception 29.21, introduite en novembre 2012 ?
Outre cette question de droit, il faut aussi se demander si le droit d’auteur peut servir pour contrôler les actions non-commerciales d’une utilisation ?

BnF Domaine public Revendication

Le noble combat du domaine public

Une oeuvre protégée atteint le domaine public lorsque son droit d’auteur expire. Simple, non ?

En fait, la décision de la Bibliothèque nationale de France de mandater deux firmes privées pour numériser une partie de son patrimoine immense sème la controverse. Pas nécessairement à cause du partenariat public-privé mais à cause des termes appréhendées de l’entente.

Par exemple, des 70,000 titres à êtres numérisés, seulement 3,500 seront disponibles en « accès libre » et les autres, sur abonnement. Si je comprends bien le communiqué, il faudra attendre 10 ans pour que tous les titres soient disponibles en accès libre. Il est aussi question de numérisation de vinyls, pour 700,000 chansons qui seront mis en vente par les partenaires commerciaux.

Puisque sur le web, tout contrat ou toute interface prime sur le droit, il faut analyser les détails de l’entente pour savoir si elle bafoue les droits élémentaires de la société envers son patrimoine culturel.

J’ai déjà appeler à un domaine public québécois foisonnant et un jour, lorsque mes études et mes enfants me laisseront du temps, je travaillerai sur cette question directement. Mais pour le moment, voici certains textes très importants à lire pour suivre le débat de l’autre côté de l’Atlantique.

Dans un premier temps, Philippe Aigrain questionne le pragmatisme inoffensif de la BnF. Puis, Calimaq critique sévèrement la « Privatisation, expropriation, concession, commercialisation du domaine public » sur son (excellent!) carnet S.I.Lex. Voir aussi l’appel du mouvement SavoirsCom1. Finalement, à lire en anglais, le texte de (la très sympathique) Lucie Guibault sur le blogue Kluwer Copyright.

Vous pouvez sûrement penser qu’attendre 10 ans n’est rien – c’est probablement beaucoup plus rapide que d’attendre que le trésor délie les cordons de la bourse d’État pour payer la numérisation directement par la BnF. Certes, mais le plus troublant du point de vue du droit consiste à la reconnaissance de l’émergence d’un nouveau pseudo-droit-d’auteur suite à la numérisation d’une oeuvre du domaine public. Il s’agit là d’une position défendue par la BnF et qui porte préjudice à nos biens communs.

Existe-t-il une porte de sortie à cette impasse ? Comment résoudre les impératifs commerciaux des partenaires bâilleurs de fonds et de l’intérêt public, théoriquement représenté par l’institution ? Il faudrait y réfléchir plus… mais je me range de toute évidence du côté du noble combat.