Droits des citoyens | Page 19

Accès libre Canada Conférence CultureLibre.ca

Le prix du savoir

À lire sur Triplex – le blogue techno de Radio Canada, un billet de Martin Lessard sur les coûts de l’accès à la documentation scientifique. J’ai pris la liberté d’y ajouter un commentaire (d’auto-promotion sans gêne) sur les dépôts institutionnels dans les bibliothèques universitaires au Canada.

Sur ce même sujet, ne manquez pas cette conférence à Bibliothèque et Archives nationales du Québec la semaine prochaine organisée par l’ACFAS (dont je suis membre):

Rencontre-débat – Démocratie et sciences : à qui appartient le savoir?

Association francophone pour le savoir – Acfas.Animée par Yanick Villedieu, journaliste à Radio-Canada, avec la participation de Bernadette Bensaude-Vincent, philosophe, Yves Gingras, sociologue et historien, et Marc-André Sirard, chercheur en reproduction. Le public est invité à participer aux discussions.

Le savoir semble appartenir à tout le monde, particulièrement dans notre société hyperbranchée, mais qu’en est-il concrètement? Le citoyen est-il plus qu’un récepteur passif d’un savoir élaboré et validé en milieu clos, et qui pourtant influence sa vie et détermine son avenir? Que se passe-t-il quand les élus interviennent directement dans le développement scientifique à la place des scientifiques eux-mêmes? Autant de questions qui nous ramènent à la dimension collective des connaissances produites par les chercheurs.

Présentée par l’Association francophone pour le savoir – Acfas, en partenariat avec BAnQ, dans le cadre du lancement du nouveau site Internet de l’Acfas et du « cyberzine » Découvrir, ainsi que de la présentation du 80e congrès annuel, qui aura lieu au Palais des congrès de Montréal du 7 au 11 mai 2012.

À l’Auditorium de la Grande Bibliothèque
Le mercredi 7 septembre à 17 h

Au fait, l’appel de communications de l’ACFAS sera lancé demain, sous le thème « Parce que j’aime le savoir« .

Accès libre Montréal Voix, données

Données libres – combattez les "embouteillages surprises" à Montréal

Le quotidien montréalais Cyberpresse (édition numérique de La Presse) présente le site zonecone.ca, une initiative de Stéphane Guidoin. Le site présente tous les chantiers que l’on risque de croiser sur les routes de la métropole québécoise et fonctionne grâce aux données publiques. Stéphane fait partie de Montréal Ouvert, fut l’un des instigateurs du réseau de bornes ouvertes Île sans fil, et bien sûr, un chic type.

Accès à l'information Gouvernance Journaliste Québec Rapport et étude Réforme Web 2.0

Web 2.0, citoyens et journalisme – suites du Rapport Payette

Il y a plus d’un an, le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec (MCCCFQ) constituait un Groupe de travail sur le journalisme et l’avenir de l’information au Québec, dont les travaux ont été livrés en janvier 2011. Le rapport est connu sous le nom « Rapport Payette » du nom de la prof. de l’Université Laval qui a dirigé les travaux du groupe.

Hier, le MCCCFQ annonçait la tenue de consultations publiques sur certains points du rapport. Le site de la consultation est http://www.mcccf.gouv.qc.ca/consultation. Spécifiquement, la ministre nous « demande » de commenter le document suivant: Pour une information au service de l’intérêt public – Orientations du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, document d’une vingtaine de pages qui traces les grandes lignes de ce qui intéresse la ministre : création d’un titre de journaliste professionnel, cadre règlementaire des médias Québécois, etc.

Pour participer, il est possible de faire suivre un mémoire d’au plus 20 pages au MCCCQ avant le 23 septembre ou de s’inscrire pour livrer un témoignage sans mémoire à l’une des consultations publiques.

Je dois vous avouer que je me sens directement interpellé par ce sujet – mais je manque de temps pour effectuer un suivi adéquat – écrire un mémoire sur la question en pleine rentrée universitaire, en plus de mon doctorat et ma famille, ouf! Ce qui me fait le plus peur dans la création d’un titre de journaliste professionnel et d’un cadre règlementaire formalisé dans un loi est que certaines initiatives citoyennes (dont ce blogue) soient défavorisées par la création de diverses « catégories » de médias dont la qualité est reconnue dans une loi. C’est très dangereux comme perspective, d’autant plus que le processus législatif n’est pas le plus simple… et qu’il n’y a pas de groupe/association/lobby de médias purement citoyens au Québec. S’il y en a un, je veux en faire partie. Tiens, si vous pensez qu’on devrait en créer un, je suis partant – écrivez-moi (o.charbonneauPAS-DE-SPAM@concordia.ca – enelvez « PAS-DE-SPAM » de mon adresse).

Aussi, il y a probablement des catégories de blogueurs (professionnels, passionnés, professeurs, chercheurs, fonctionnaires, etc.) qui proposent une information de très haute qualité à l’extérieur des rouages prévus – lire icic le marché journalistique traditionnel. C’est d’ailleurs le point que je soulevais dans le forum public lors de l’élaboration du Rapport Payette:

Universitaires et nouveaux médias
PAR CULTURELIBRE.CA, LE 6 MAI 2010 – 09:35
Au sens large, l’information (les « faits » ou les « opinions ») proviennent de plusieurs sources: journalistes, artistes, gouvernements, associations et lobbies, universités et leurs chercheurs, corporations (relations publiques, marketing), etc. Par ailleurs, il serait pertinent de se questionner sur « l’appropriation » (« utilisation ») et la « création » (« diffusion ») de celle-ci.

Mon commentaire concerne l’utilisation par des chercheurs universitaires de médias sociaux pour diffuser leurs résultats de recherche. Par exemple, je tiens un carnet de recherche sur www.culturelibre.ca depuis plus de 5 ans, sur lequel je diffuse mes réflexions nourissant mes recherches (droit, Internet et institutions du patrimoine).

Trop souvent, la catégorie « citoyens » offre un amalgame diforme d’intervenants et de concernés par des questions de politique publique. Une segmentation plus fine de cette catégorie permet une approche plus pertinente. Si les chercheurs universitaires sont des « citoyens » et si ceux-ci utilisent et diffusent des médias sociaux (nouveaux médias, blogues, réseaux sociaux, etc.) ne font-ils pas partie de l’écosystème de l’information au Québec ? Est-ce que la diffusion et l’appropriation sociale de leurs recherches passe nécessairement par les médiateurs traditionnels de l’information (journalistes) ou y a-t-il un intérêt pour que le chercheur emploie les nouveaux médias dans le cadre de ses initiatives de recherche ? Comment s’inscrit l’emploi des nouveaux médias par les universitaires et les chercheurs dans le cadre des travaux des journalistes et des médias dits «traditionnels»?

L’analyse des nouveaux médias dans un contexte « citoyen » passe invariablement par l’analyse de l’utilisation et la création d’information, surtout dans un contexte où les « citoyens » ont des systèmes sociaux divers, dont les gouvernements, les associations, syndicats, lobbies, universités, etc. Il faut reconnaître que les sources d’information peuvent être renseignées par des intervenants dont la contribution est à forte valeur ajoutée pour la société, comme les universitaires et chercheurs.

Il reste à savoir ce qui va s’en suivre de tout cela…

PS. Merci à Prof. Pierre Trudel de la Chaire L.R. Wilson sur le droit des technologies de l’information et du commerce électronique et du Centre de recherche en droit public de l’Université de Montréal (aussi mon directeur de doctorat et bien sûr un chic type) pour le tuyau que j’ai glané sur un de ses commentaire via Facebook…

Accès libre Universités

Coalition d'Universités sur l'accès libre

L’Université Concordia a annoncé il y a 5 jours qu’elle ajoutait son nom à une coalition de 22 universités pour la promotion de l’accès libre. Il semble que la coalition n’a pas encore de site Internet, mais le Library Journal publie la liste des membres :

Arizona State University
Brigham Young University, Provo, UT
Columbia University
Concordia University, Montréal, Québec
Duke University, Durham, NC
Emory University, Atlanta, GA
Gustavus Adolphus College, Saint Peter, MN
Harvard University
Indiana University-Purdue University Indianapolis
Lafayette College, Easton , PA
MIT
Oberlin College, OH
Oregon State University
Rollins College, Winter Park, FL
Stanford University
Trinity University, San Antonio, TX
University of Hawaii-Manoa
University of Kansas
University of North Texas
University of Northern Colorado
University of Oregon
Wake Forest University, Winston-Salem, NC

Je suis fier d’annoncer que je ne peux pas être plus accès libre, j’ai publié presque toutes mes publications librement dans Internet via Spectrum (le dépôt institutionnel de l’U. Concordia, mon employeur) ou mes carnets web. En fait, les seules choses que je n’ai pas encore publié en accès libre sont soit des documents que j’ai perdu par mégarde lors de mises à jour de mes ordinateurs (disquettes perdues en fait) et un contrat pour l’IFLA pour la constitution d’un module de formation sur le droit d’auteur qui est encore en révision (et tous les savoirs que je n’ai pas encore écrit – pour être franc, ce qui est dans mon cerveau n’est pas encore en accès libre, mais ça, c’est une autre histoire !

Sans ces items, je suis 100% accès libre.

Accès libre France Information et savoirs

Vient de paraître: Libres Savoirs

Les Éditions C&F annoncent la publication de:
Libres Savoirs, Les biens communs de la connaissance
Selon leur site :

Ouvrage cordonné par l’association Vecam

Un regard mondial sur les biens communs de la connaissance. À la rencontre de ces réseaux qui n’envisagent pas de progrès sans partage des savoirs.

La connaissance est un moteur de l’économie et de l’organisation sociale. Aujourd’hui numérisée, elle circule, se diffuse et se partage aisément, permettant la coopération de communautés et la création de nouvelles connaissances. Cette émergence dynamique et collective de nouveaux biens communs vient à son tour bousculer et renouveler la pensée économique et politique.

Accès libre Canada LLD Professeur Science et Technologies

DataCite: Dépôt de micro-donnes

Les micro-données sont la source de plusieurs disciplines scientifiques modernes. Certaines expériences génèrent d’énormes quantités de données, comme en physique quantique ou en météorologie. Le besoin de capacités pour des computations avancées augmente sans cesse, comme nous apprend la mise en place de l’ordinateur le plus puissant du Québec par l’Université McGill, en collaboration avec l’ETS via Cyberpresse.

Mais un ordinateur n’est qu’un contenant. Le contenu de ces expériences – les micro-données scientifiques – sont difficiles à préserver et partager pour que d’autres équipes de scientifiques puissent valider les expériences de leurs collègues. C’est pourquoi l’annonce ce l’Institut canadien de l’information scientifique et technique du Conseil national de recherches du Canada (ICIST-CNRC) du projet DataCite est d’importance pour l’appropriation des outils informatiques par les scientidiques.

Selon l’agence fédérale,

L’ICIST-CNRC a créé DataCite Canada afin qu’il serve de service centralisé pour la consignation d’ensembles de données de recherche pour le Canada et l’attribution d’identificateurs d’objets numériques (DOI). Grâce à ces identificateurs, les chercheurs pourront non seulement repérer, définir, citer et préserver pour l’avenir des ensembles de données de recherche, mais aussi s’assurer de recevoir la juste reconnaissance pour leurs efforts et les données qu’ils produisent.

Durant la phase d’essai et de mise au point, les participants au projet pilote fourniront de l’information sur leurs ensembles de données (métadonnées) et une rétroaction, y compris des commentaires sur la fonctionnalité et la facilité d’emploi du système de consignation de DOI.

L’Université Carleton, l’Université de Guelph, et l’Agence spatiale canadienne vont mener à bien le projet DataCite Canada.