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Ces pages furent créées dans le passé et je ne veux ni les diffuser, ni les effacer.

Jeux vidéos Médiation Montréal

Découvrir les jeux à Montréal

J’aimerai vous faire part d’une activité gratuite de formation sur les jeux :

« Curieux de Jeux Montréal est un programme gratuit sur le jeu vidéo, pendant six semaines, pour toute personne ne se considérant pas comme “joueur” ou “joueuse”. Chaque session aura une durée de deux heures et servira d’introduction à une grande variété de jeux différents, incluant des discussions et activités de groupes. Le tout se déroulera dans un environnement agréable et sans pression pour débutants. Le groupe abordera à chaque semaine un thème différent, allant de l’utilisation des jeux comme outils d’éducation, en passant par les communautés en ligne, à la création de jeux comme moyen d’expression personnelle. »

Cette activité est gratuite et a lieue les samedis après-midi à la bibliothèque Atwater. Des collègues du centre de recherche sur les jeux de l’Université Concordia sont impliqués.

Pour de plus amples renseignements, svp visiter le site : http://gamecuriousmtl.mrgs.ca/
Curieux de jeux Montréal

Neutralité

Le CRTC lance une consultation sur la neutralité du net

Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) lance aujourd’hui une consultation publique sur la « neutralité des forfaits de données Internet » – c’est à dire la neutralité du net.
Cette consultation est d’une importance capitale pour maintenir un accès impartial et ouvert au réseau. Par exemple, il se peut que votre fournisseur d’accès Internet vous impose un frais additionnel pour utiliser votre plate-forme vidéo sur demande favorite aux heures de grande écoute.
Voici le commentaire que je viens de verser dans le formulaire du CRTC:

Il est essentiel de maintenir une tarification des forfaits de données Internet qui ne fluctue pas avec le temps ou avec le site/service consulté. 

Internet est un bien public, au sens économique du terme. Moduler les tarifs selon les sites ou la période du jour créé une situation inéquitable et limite le potentiel économique et social d’internet. Il s’agit du même genre de situation que la tarification unique du système postal canadien. Une tarification inmodulable génère des externalités positives du point de vue de l’utilisation d’internet et permet aux Canadiennes et Canadiens d’accéder à Internet librement et ouvertement.

Il faudrait plutôt imposer aux sociétés de télécommunication un investissement dans leurs infrastructures afin de répondre à la demande aux heures de pointe. 

Conférence Droit d'auteur Non classé Québec

La suite du Forum droit d’auteur à l’ère numérique

Bonne nouvelle: j’ai enfin déposé ma thèse doctorale ! Il reste encore d’attendre que mon jury propose des correction (si nécessaire) et la soutenance, mais le gros du travail est derrière moi. Et, juste à temps pour une semaine très chargée de conférences.

Hier et aujourd’hui, j’ai eu le plaisir (oui, oui) de participer au Forum droit d’auteur à l’ère numérique, dont le mot-clic #fdaen permet de suivre en diféré les délibérations des délégés. Il est aussi possible de visionner les présentations via la chaîne YouTube du Ministère de la culture et des communications du Québec.

Je vous offre rapidement ce lien vers un tweet où je diffuse mes notes pour mon intervention:

Brevets Droit d'auteur Droits des citoyens Non classé

Les droits de l’impression 3D

La popularité du mouvement des bidouilleurs passe, entre autre, par l’impression 3D. Je vous invite à visionner cette vidéo très intéressante sur les questions juridiques du maker mouvement. Mike Rugnetta, infatigable animateur de la chaîne YouTube Idea Channel interview le conseiller juridique principal d’une compagnie américaine offrant des services d’impression à la demande sur une panoplie de machines différentes :

Will 3D printing break copyright?

En plus des questions juridiques, qui se concentrent autour de l’utilisation sociale d’objets couverts par les droits des brevets et du droit d’auteur, Mike et son collaborateur proposent un survol des technologies de l’impression 3D

LLD

On ne chôme pas en Amérique !

Il reste moins de deux semaines avant que je dépose ma thèse doctorale. Je vous laisse deviner la source de mon mutisme !

Soit dit en passant, j’ai vraiment hâte de partager avec vous, mes chères lectrices et chers lecteurs, cette fameuse thèse de doctorat… ça ne saurait plus trop tarder.

En attendant, et comme quoi l’on ne chôme pas en Amérique, nous avons aussi lancé un ambitieux projet de diffusion de jeux vidéos indépendants en bibliothèque. Je vous invite, si mon silence vous ennuie, de lire le descriptif de notre projet sur le site de la Fondation Knight (en anglais).

Bibliothèques Financement Jeux vidéos Logiciel à code source libre

Inclure les jeux numériques en bibliothèque

Suivez l’évolution de ce projet: http://www.culturelibre.ca/tag/knight/
Follow the evolution of this project here: http://outfind.ca/tag/knight/

En novembre dernier, j’ai eu le plaisir de présenter au Congrès des milieux documentaires notre projet pour rendre accessible des jeux numériques pour les bibliothèques, financé par la bienveillante Fondation Knight aux USA. Je vous écris maintenant pour vous faire part de la suite de ce projet et pour solliciter votre aide dans le cadre du concours de financement.

Je vous fais suivre un texte qui vous offre les détails (désolé de l’anglais, mais la Fondation Knight est aux USA) ainsi que le mécanisme pour appuyer notre demande sur leur plateforme web.

Le lien direct vers notre projet est :
https://www.newschallenge.org/challenge/how-might-libraries-serve-21st-century-information-needs/submissions/play-at-your-leisure

Merci de votre aide!

I am really excited to share with you Concordia’s own Technoculture Art and Games’ (TAG) submission for the Knight Foundation’s News Challenge, here is the link:
https://www.newschallenge.org/challenge/how-might-libraries-serve-21st-century-information-needs/submissions/play-at-your-leisure
The goal is to get digital games from small (aka indie) studios into libraries. The benevolent Knight Foundation’s News Challenge is an open call for projects to fund innovative ideas and this current iteration focusses on Libraries.

The Knight Foundation has already granted us “prototype” funding last year to create our alpha prototype, codenamed Alice (family pictures on the proposal page). Now, we want to develop and test our library videogame system with partner libraries (Brooklyn NY, San José CA, Civilla in Detroit and with the Indigenous Futures communities in the North) over the next few years. The Knight Foundation focusses on the USA and rest assured that we will be seeking support to deploy our system in Canada and elsewhere!

Because the News Challenge uses an “open” community based evaluation process (in addition to a formal review), you can help in some very simple ways:

1. Please click on the link to get the page view count up.
2. Register an account on the system to either “heart” the proposal or leave a comment. Some useful comments could be “I would love for my local public library to have indie/digital games” or, if you are a game maker, “I would love for libraries to add my game to their collection” (or some variation thereof). Of course, please feel free to add your own comment!
3. Forward this email to anyone who believes that libraries should have Game Clubs and Indie Games.

The Comment phase of the granting cycle closes in about 2 week.

On a more personal note, my ambition is to strengthen libraries everywhere by devising an open social computing platform so that everyone can play and make games. This will also help libraries acquire and preserve digital content through open markets (fixing some pesky collective action & copyright & technological issues). I am blessed with a myriad of colleagues at Concordia who also share this vision and are willing to embark on this quest!

Thanking you in advance for your support of our project,
Olivier

Commerce et Compagnies Montréal Non classé Radio, télévision Réforme

Au revoir, téléphone public

 

Je travaille à la bibliothèque du centre-ville de l’Université Concordia et la marche matinale qui m’amène au bureau passe par la même porte… Mais ce matin j’ai constaté une mutation de mon environnement physique à cause du numérique: la banque de téléphones publics sous l’escalier qui mène à la bibliothèque n’est plus encombré par des téléphones publics. Il y en avait jadis près d’une vingtaine mais ils sont de plus en plus vacants et ce matin… Il n’en resque de deux.

Encore une technologie à la potence de la modernité ! (Tiens: avez-vous un meilleur calembour avec les deux sens de potence – comme support et comme outil de torture?) 

Gouvernance Logiciel à code source libre Québec

Préparer la Semaine québécoise de l’informatique libre (SQIL)

Marquez vos agendas : la Semaine québécoise de l’informatique libre (SQIL) aura lieu du 17 au 25
septembre 2016 ! Nos amiEs de FACIL préparent déjà le terrain, en ouvrant les candidatures pour le comité de coordination en contactant Mathieu Gauthier-Pilote. Ce dernier indique justement :

Comme l’an dernier, nous allons inviter la communauté du libre à organiser des activités (rencontres, ateliers, hackathons, colloques, séminaires, conférences, tables rondes, manifestations, etc.) partout sur le territoire québécois.

Le but est de pourvoir au comité de coordination dans les prochaines semaines et de lancer l’appel de projets et d’événements en avril.

Appel de communication

Appel à contribution « Communs numériques et communs de la connaissance » revue tic&société

Je rediffuse un appel à contributions que j’ai reçu par courriel:

Appel à contribution « Communs numériques et communs de la connaissance »

revue tic&société (http://ticetsociete.revues.org), vol. 11, no 2

Les communs désignent tantôt la gestion de ressources que nous avons en commun (climat, haute mer, spectre des fréquences électromagnétiques, biodiversité, connaissances traditionnelles, etc.) et qu’il convient de défendre face aux formes diverses d’accaparement ou de destruction, tantôt ce que nous produisons et/ou gérons en commun dans une optique de partage (ressources numériques ouvertes, jardins partagés, nouvelles formes non-marchandes ou coopératives, financement participatif, etc.).

Les communs désignent des pratiques sociales et non des ressources, même si la relation entre la pratique sociale (la « communauté » concernée, sa gouvernance et la manière dont est organisé le partage) et la ressource (ce qui est partagé – commons pool ressource) reste forte.

L’analyse d’un commun peut s’élaborer à partir de perspectives diverses :

l  les propriétés spécifiques de la ressource offerte en partage : additive (le savoir, les réseaux, et plus globalement le numérique ouvert) ou soustractive (une grande majorité des communs de l’environnement).

l  les menaces d’enclosure (ce qui exclut les acteurs de l’usage du commun) qui pèsent sur la ressource ou sur les communautés qui en ont pris la charge.

l  le faisceau des droits qui s’appliquent sur la propriété et l’usage des ressources. Les communs permettent de tenir compte des usages variés d’une même ressource. L’approche juridique permet d’innover en la matière, à l’image des diverses licences dans le monde du numérique.

l  les formes de gouvernance que se donnent les acteurs qui assurent la gestion, la maintenance et l’ouverture de la ressource considérée.

Dans cette approche plurielle et globalisante, majoritaire tant parmi les chercheurs que les activistes du mouvement des communs, le numérique représente un exemple à la fois emblématique (c’est notamment autour de la naissance de l’internet que l’on a vu renaître le concept des communs) et une opportunité de repenser sous un angle nouveau un grand nombre d’activités collectives. Ainsi, les pratiques des internautes ont construit de nouvelles ressources largement partagées (Wikipédia, logiciels libres, OpenStreetMap, etc.), qui suscitent de nouvelles recherches critiques éclairées par la question des communs.

Ce numéro de la revue tic&société vise à approfondir les notions de « communs du numérique », ou plus largement de « communs de la connaissance », en questionnant plus particulièrement le rôle joué par la communication numérique dans le renouveau des communs.

Pour guider les auteurs dans la soumission de leur article, quelques thèmes sont ci-après proposés, sans toutefois être exhaustifs, sous forme de questions de recherche, qui permettent de situer les communs en tant que pratiques, en prenant en considération la question de la gouvernance ainsi que les dimensions juridiques, économiques et sociales du numérique:

l  Doit-on considérer l’internet lui-même (des protocoles aux applications) comme un commun, et quelles en sont les conséquences sur la gestion et la politique de l’internet (neutralité, séparation des protocoles du réseau et des services, modèle de normalisation, etc.) ? La participation de tou(te)s à la gouvernance d’un commun, la capacité des acteurs à élaborer les règles et à les faire respecter sont des critères de succès repérés par Elinor Ostrom pour les communs de la nature. Comment ceux-ci peuvent-ils être reconduits dans l’écosystème numérique mondial ?

l  La question de la propriété intellectuelle constitue un des éléments majeurs de l’approche des communs de la connaissance. Comment concilier une économie de la création et de la recherche avec la construction de communs de la connaissance, notamment grâce à la généralisation du numérique ? Est-ce que la notion de « faisceau de droits » nous aide à comprendre les enjeux actuels de la propriété intellectuelle, et l’importance pratique des diverses licences ? Quel est le statut du domaine public ou des œuvres transformatives dans la construction de communs culturels ? Comment construire un droit qui renforce l’usage commun de la culture, au delà des actuelles « limitations et exceptions » âprement débattues dans les instances internationales de la propriété intellectuelle ?

l  Le modèle des plateformes peut créer à la fois des infrastructures numériques pour des communs, ou de nouveaux acteurs centralisés tels Uber. Quels sont la place et l’apport éventuels des monnaies numériques et des plateformes de financement participatif dans la construction des nouveaux communs ? Comment évaluer les différences et quels remèdes apporter pour garantir le maintien des pratiques communes ? Quel est l’impact de l’utilisation des termes issus des communs (partage, coopération, gratuité, etc.) par les acteurs industriels de l’internet ?

l  La nouvelle sociabilité s’exerce sur des plateformes dont l’économie est basée sur la captation des données des usagers. Quelles en sont les conséquences sur la relation entre le commun social (loisirs et relations) et le travail gratuit (digital labor) ? Quelle est la place des services publics ou des services d’intérêt général qui gèrent les connaissances (bibliothèques, universités, musées, etc.) avec l’approche par les communs ?

Ces quelques questions ne représentent qu’une partie de l’analyse que l’on peut faire du rapport entre les communs numériques (et plus largement les communs de la connaissance) et l’évolution actuelle de l’écosystème numérique. Plus généralement, il est également possible de se demander si la théorie et l’approche par les communs peuvent s’avérer plus fécondes, pour les individus comme pour la société en général, que la simple approche par les intérêts privés de l’économie du numérique.

Les contributions doivent être soumises en français. Les textes doivent comprendre entre 40 000 et 50 000 caractères espaces compris. Les auteurs sont invités à respecter les consignes concernant la mise en forme du texte (consignes disponibles sur le site de la revue, à la page http://ticetsociete.revues.org/90). Les manuscrits feront l’objet de deux évaluations selon la procédure d’évaluation à l’aveugle.

La date-limite de soumission des articles est fixée au 1er novembre 2016. 

Les propositions d’articles sont à envoyer à Hervé Le Crosnier (herve.lecrosnier@unicaen.fr) qui coordonne ce numéro thématique.

Hervé Le Crosnier est maître de conférences en informatique et culture numérique à l’Université de Caen et chercheur associé à l’ISCC, Institut des Sciences de la Communication du CNRS.

 

Repères bibliographiques

La littérature concernant les communs et leur relation au numérique et au partage du savoir et des connaissances est foisonnante. Impossible de citer ici les articles et les numéros spéciaux de revues consacrés à cette question. Quelques ouvrages majeurs (avec un accent sur les livres en français) structurent les réflexions exposées ci-dessus, mais il existe bien d’autres pistes à explorer. Une large partie des ouvrages cités est disponible en version numérique sur le web.

Philippe Aigrain, Cause commune : l’information entre bien communs et propriété, Fayard, 2005

Association Vecam (coord. Valérie Peugeot), Libres Savoirs : les biens communs de la connaissance, C&F éditions, 2011.

Michel Bauwens, Sauver le monde : vers une économie post-capitaliste avec le peer-to-peer, Les Liens qui Libèrent, 2015

Yochaï Benkler, The wealth of networks, Yale University Press, 2005 (en français : La richesse des réseaux, Presses de l’Université de Lyon).

David Bollier et Silke Helfrich, Patterns of commoning, Commons strategy group2015

James Boyle, The public domain : enclosing the commons of the mind, Yale University Press, 2008.

Sébastien Broca, Utopie du logiciel libre. Du bricolage informatique à la réinvention sociale, Le passager clandestin, 2013.

Benjamin Coriat (coord.) Le retour des communs, la crise de l’idéologie propriétaire, Les Liens qui Libèrent, 2015.

Pierre Dardot et Christian Laval, Commun : essai sur la révolution au XXIe siècle, La Découverte, 2014.

Mélanie Dulong de Rosnay et Hervé Le Crosnier, Propriété intellectuelle : Géopolitique et mondialisation, CNRS Éditions, 2014.

Charlotte Hess et Elinor Ostrom (Eds.), Understanding knowledge as a commons, MIT press, 2006.

Gaëlle Krikorian et Amy Kapczynski (Eds.), Access to knowledge in the age of intellectual property, Zone Books, 2010.

Hervé Le Crosnier, En-communs : une introduction aux communs de la connaissance, C&F éditions, 2015

Lawrence Lessig, The future of ideas : the fate of the commons in a connected world, Vintage Press, 2002 (en français : L’avenir des idées : le sort des biens communs à l’heure des réseaux numériques, Presses de l’Université de Lyon, 2005).

Lionel Maurel (Calimaq), ::SILex::  (un blog qui peut être considéré comme un livre en devenir permanent – http://scinfolex.com/ )

Elinor Ostrom, Governing the commons : the evolution of institutions for collective action, Cambridge UP, 1990 (en français : La gouvernance des biens communs : Pour une nouvelle approche des ressources naturelles, De Boeck, 2010)